31 décembre 2012

Bonne année 2013

Voilà une année bien remplie qui s'achève. Une année qui prouve qu'on peut réaliser beaucoup en peu de temps quand on se donne les moyens d'y arriver. Quand on y croit.

Une année qui a prouvé que l'inconnu ne devrait jamais faire peur. Que l'imprévisible nous mène souvent bien plus loin que tous les plans qu'on a pu échafauder.

Un an, une vingtaine de pays plus tard, tout est à refaire. Comme point de départ : la certitude que le bonheur se trouve dans les petites choses du quotidien bien plus que dans tout l'or du monde.

Il ne reste plus qu'à souhaiter que 2013 saura faire mieux encore que 2012.

À tous, une année de bonheur, de découverte, de voyages à petite ou grande échelles. Surtout, une année de projets.

Et à tout ceux qui ont fait de 2012 la plus belle année de ma vie : merci!

26 décembre 2012

Mystère de Bangkok


Ce petit moment vidéo est rempli de mystère. Avec mon ami Tom, à Bangkok, je me suis arrêté inopinément dans un temple qui ne se trouvait sur aucune de nos cartes. Nous ne savons toujours pas à ce jour le nom de cet endroit. Près de statues de cire, ces petites machines à sou ont certainement une utilité. Nous cherchons encore. En espérant que Tom s'est attiré beaucoup de chance avec cette pièce drôlement investie.

Si quelqu'un peut nous éclairer, il ne faut pas hésiter...

25 décembre 2012

Le nomade ne dort pas

Le nomade est rentré. S'est imposé du repos. Mais il ne dort pas. N'arrive pas à dormir, en fait. Plus, ses sens sont particulièrement en éveil.

Un grand sage a déjà dit qu'on revient de voyage seulement pour mieux repartir. Mais non, je blague. Connais personne qui ai dit ça. Quoique ça pourrait être vrai.

Je l'avais dit : je pourrais disparaître demain, dans une semaine, dans un mois. Mais je repartirai, c'est certain.

Le temps de me secouer les fourmis dans les jambes et voilà que mon billet d'avion est réservé. Un voyage « rebound », comme pour les peines d'amour, de deux semaines. Parce que les « rebounds », ça ne dure jamais longtemps. C'est fait pour oublier, tourner la page.

Reste que je rebondirai dans la ville du vice, Las Vegas, au milieu des casinos et des hôtels de luxe. Vegas? Vraiment? Après un tour du monde?

Joyeux Noël!

Joyeux Noël à tous ceux et celles qui lisent mon blogue. Merci de suivre mes aventures, de vous y intéresser, et d'y contribuer parfois.

Je vous souhaite à tous le plus heureux temps des Fêtes!

16 décembre 2012

Quatre mois plus tard

Un clignement d'oeil, et quatre mois sont passés. Quatre mois depuis que j'ai franchi les portes de l'aéroport Pierre-Elliott-Trudeau pour replonger dans la vie dite normale. Quatre mois à reprendre mon souffle comme je le peux.

Tout le monde dit qu'il est difficile de rentrer de vacances. Il l'est encore plus de revenir de voyage. Et la difficulté ne peut être qu'à la mesure de l'expérience qu'on laisse sur les pages de notre histoire qui se conclut.

Tout bien réfléchi, les embûches ne sont pas précisément là où on les attend. Bien sûr, bien sûr, il y aura cette envie de monter dans le prochain avion vers « n'importe où sauf ici ». Bien sûr, il y aura aussi tous ces souvenirs auquel on s'accrochera et qu'on refusera de laisser partir, de peur de les oublier.

Il y aura aussi tous ces insupportables « Le temps arrangera les choses », presque aussi indigestes que les « Tu es encore jeune, tu vivras bien encore d'autres voyages ».

Oui mais...

13 décembre 2012

Tout le monde dira « Je t'aime »

Il y a peut-être quelques moments où on peut se sentir
bien seul... mais on reçoit tout de même beaucoup d'amour.
On me demande souvent si je me suis ennuyé pendant mon voyage autour du monde. De quelle façon je restais en communication avec les gens que j'avais laissés derrière dès le départ. À quelle fréquence j'arrivais à prendre des nouvelles de la maison.

Il faut un certain détachement pour partir. J'ai croisé des gens qui sont rentrés sans aller au bout du parcours dessiné au départ parce qu'ils avaient le mal du pays. Ils ne supportaient pas la distance, la solitude ou la différence. Il faut le faire quand la petite voix nous le commande.

Mais au risque d'en décevoir plusieurs, je ne me suis jamais ennuyé. Parce que je m'attaquais à quelque chose de plus grand que tout ce que j'avais imaginé. Parce que j'étais prêt, aussi, et qu'à se déprogrammer d'une vie qu'on laisse en plan, on fait avec le moment présent et ce qu'il nous offre. Ce qui n'empêche pas de se sentir loin quand les malheurs s'abattent.

Avec les Facebook, Skype et autres courriels, je pouvais tout de même me tenir au courant. Quoique, le décalage, des fois, il nous jouait des tours. Si j'ai fait sonner le téléphone informatique plus souvent au début, je me suis trouvé à manquer de temps pour l'utiliser au fur et à mesure que j'avançais.

3 décembre 2012

Pour ou contre le wifi?

Un article du Huffington Post (What WiFi is doing to Backpacker Culture) m'a fait m'interroger. Réfléchir, aussi. L'internet sans fil, dans les auberges de jeunesse, partout même, change-t-il les habitudes des jeunes voyageurs. Pire : menace-t-il le mode de vie des backpackers?

J'ai commencé à fréquenter les auberges de jeunesse avant que le wifi ne se démocratise. On payait pour 15 minutes d'internet et on passait à autre chose. On jouait aux cartes avec des inconnus pour écouler le temps. On socialisait par obligation.

Avec le temps, il est devenu pratiquement impossible de voyager sans son ordinateur portatif ou un iPad. Pis après?

Dans l'article de Valentina Jovanovski, on mentionne que les salles communes des auberges de jeunesse sont de plus en plus bondées de gens qui ont le nez rivé à leur écran. Vrai. J'en suis, parfois. Parce qu'il s'agit du moyen le plus simple de réserver un billet d'avion, un billet de train, une autre auberge de jeunesse. Parce qu'on souhaite rester en contact avec les amis et la famille, parfois. Ou simplement parce qu'on n'a pas envie de socialiser. Bon!