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23 septembre 2016

Amarapura, Saigang et Inwa

Umin Thounzeh, à Saigang
Après une journée cloué au lit par un empoisonnement alimentaire, je voulais absolument explorer les alentours de Mandalay avant de partir vers Bagan. Si Mingun nous attirait, le transport pour nous y rendre constituait un problème. Nous avons plutôt réservé un taxi à la réception de notre hôtel pour parcourir le trajet vers Saigang, Inwa (Ava) et Amarapura. Inutile de négocier, à l'hôtel, les prix des taxis sont fixes. On arrive même à insulter les travailleurs en cherchant à négocier.

Un taxi pour une journée, pour deux, nous a coûté 35 000 kyats. Toutefois, nous n'avons pas eu de difficulté à convaincre notre chauffeur de faire un premier arrêt à la gare pour nous permettre d'acheter des billets de train qui nous mèneraient à Bagan dans la nuit qui s'en venait.

La gare de Mandalay, qui paraît désaffectée, généralement assez vide, n'est pas un endroit où on aurait envie de flâner seul. Toutefois, le prix du billet est beaucoup plus bas que celui du billet de bus. Le prix du billet tourne autour de 1,80 $ pour environ 7 heures de trajet.

Le billet en poche, nous avons décampé pour atteindre Saigang en premier. À cet endroit dans les collines, les stupas blanc et or se multiplient. On pourrait passer la journée à monter et descendre pour les visiter toutes.

2 juillet 2016

Le détour vers Mandalay

Palais de Mandalay
Mandalay, quelque part vers le nord de la Birmanie, est une grande ville qui, à première vue, possède bien peu d'atouts. Elle constitue néanmoins un point de départ idéal pour quiconque veut explorer le nord. Des principales villes attractions, Bagan et le lac Inle, elle se trouve à environ 10 heures d'autobus. De Yangon, beaucoup plus au sud, elle n'est qu'à 9 heures grâce à la nouvelle autoroute.

Nous avions opté pour le service de bus de première classe. Conseil : apportez des vêtements chauds. La climatisation est très forte. Même avec les couvertures fournies, j'avais froid. Apportez aussi des bouchons pour les oreilles. Mais même avec les bouchons, il était impossible de couvrir les tonitruantes chansons diffusées sur la télévision du bus.

À noter qu'une escale était prévue à mi-chemin et que pour des raisons de sécurité, tous les passagers devaient descendre. Tant pis pour le somme. Il sera forcément interrompu.

L'arrivée à Mandalay se fait en milieu de nuit. Les chauffeurs de taxi nous assaillent évidemment et c'est un peu le chaos. La meilleure stratégie, comme toujours, demeure de se diriger vers la sortie de la gare et, au pire, de héler un taxi où nous ne sommes pas captifs. Nous avons tout de même obtenu un bon prix et on nous a menés à un hôtel que nous avions sélectionné dans le Lonely Planet.

26 juin 2016

Une journée à Dala en Birmanie

Le marché de Dala
Pour la deuxième journée en Birmanie, avec mon ami Christian, j'ai décidé d'accepter l'invitation de Kotoo, rencontré la veille. Pour la journée, il nous proposait de nous faire visiter Dala, son coin de village, de l'autre côté de la rivière Yangon.

Nous l'avons rejoint dans le parc Mahabandoola, où il nous attendait avec son père. Il nous a entraînés vers le traversier alors que nous nous demandions s'il était vraiment sécuritaire de faire confiance à ces étrangers. Nous avons choisi de prendre le risque tout en gardant l'option de changer d'idée un peu plus tard. Il fallait notamment prendre en compte que la criminalité envers les touristes est très faible en Birmanie et les châtiments imposés aux voyous sont très sévères.

Pour le traversier, le coût du billet est environ dix fois plus élevé pour les touristes, qui doivent s'enregistrer. Kotoo nous raconte qu'il s'agit d'une mesure de sécurité. Si les touristes ne reviennent pas, on se lancera à leur recherche. Seul hic, c'est qu'on ne nous a pas demandé de décliner notre identité au retour... On nous a par ailleurs donné une bouteille d'eau avec l'achat du billet.

Là où on s'est probablement fait avoir, c'est dans la location de motocyclettes. Kotoo nous a assuré que son père avait négocié pour nous et qu'il nous faudrait débourser chacun 25 000 kyats pour notre engin. Ça nous semblait beaucoup (surtout qu'on finirait par en avoir une électrique pour une journée à Bagan pour 7000 kyats), mais nous ignorions encore la valeur des choses à ce moment-là.

10 juin 2016

Flâner à la découverte de Yangon

Shwedagon Paya, Yagon
J'aurais cru qu'il me serait difficile de franchir les douanes de l'aéroport de Yangon, en Birmanie. Les rumeurs laissent entendre que les douaniers peuvent être sévères. Pourtant, j'ai pu passer en moins de cinq minutes. On tend le passeport, on attend la photo, et c'est terminé. Pas de questions. Juste un regard rapide à la lettre d'approbation du visa. Et du temps que j'attendais, je ne les ai vus interroger personne.

Les bagages étaient déjà prêts sur le convoyeur à ma sortie. 5 h 15, j'étais d'attaque même s'il faisait encore sombre à l'extérieur.

En attendant mon transport vers l'hôtel, que j'avais réservé pour 6 h, j'ai fait la connaissance d'un Français, qui m'offrait de racheter ses kyats (prononcé checks), la monnaie locale. Il m'a aussi prévenu d'être très prudent avec la nourriture. Lui et sa copine l'ont appris à leurs dépens puisqu'ils ont été malades deux fois. C'est noté! Mais dans un pays où les restaurants sont peu nombreux, on fait avec ce qu'on trouve.

J'ai donc pris les kyats, ce qui me permettait déjà de faire des achats sans avoir à transiger avec mes dollars américains. On dit que les billets américains doivent être en parfait état, sinon les commerçants peuvent les refuser. De tout le voyage, je n'ai jamais eu à vérifier. J'ai trouvé des guichets automatiques partout et j'ai toujours utilisé les kyats pour payer.

Dès le début de la matinée, après avoir déposé mes trucs à l'auberge, je suis allé explorer l'ouest du centre-ville de Yangon, près de la rivière Yangon. On se fait dévisager un peu quand on commence à marcher dans les rues moins achalandées, mais les Birmans sont sympathiques et nous sourient.

Kheng Hock Keong
Le Kheng Hock Keong, le plus grand temple chinois de Yangon, a été mon premier arrêt. Le temple lui-même ne présente pas un grand intérêt, mais les curieux peuvent regarder les dames qui vendent de petits oiseaux, qu'on libère pour la chance, ou les croyants qui viennent déposer de la nourriture pour les dieux. Le temple, il est donc utile pour le « people watching ».


22 février 2016

Où dormir au Myanmar?

Fidèle à ma  nouvelle habitude, je trace un portrait des endroits où j'ai dormi en voyage. Il faut bien sûr tenir compte du fait que je voyage en fréquentant les auberges de jeunesses et les hôtels pour les petits budgets.

Yangon
Agga Bed & Breakfast
12 $ pour un dortoir à 8 lits
15 $ pour un dortoir à 4 lits

La chaîne Agga possède trois établissements à Yangon, à quelques rues de distance, dans le quartier chinois. Il s'agit d'un hôtel, d'une auberge de jeunesse et d'un Bed & Breakfast. Dans celui où je suis resté, le personnel était très, très gentil et serviable. L'employé de jour est particulièrement drôle et allumé. On y trouve des salles de bain communes et les douches ont l'eau chaude. Fait important dans certains cas, on fournit aussi le papier de toilette. Les chambres sont munies de climatiseurs. Le petit-déjeuner est de base, mais correct. Le wi-fi fonctionne très bien.

Agga Bed & Breakfast

21 février 2016

Le transport au Myanmar



Visiter le Myanmar, c'est nécessairement expérimenter un tas d'options pour se déplacer. Les endroits touristiques comme Bagan, le lac Inlé et Ngapali, pour ne nommer que ceux-là, sont tous éloignées les uns des autres. C'est sans compter que les infrastructures ne sont pas nécessairement entretenues selon les standards que nous connaissons. Selon les trajets, il n'est pas impossible que les routes louvoient dans les montagnes. Louvoient beaucoup. Comme dans, on avance à 20 km/h et on se sent comme un patineur qui pratiquerait ses triples boucles piqués. Analogie, quand tu nous tiens.

Fait important : ne vous étonnez pas si votre bus roule pendant des heures vers le nord même si votre destination est au sud. C'est comme ça. Les trajets ne paraissent pas toujours logiques.

À noter qu'il est possible de voler sur de courtes distances au Myanmar. La réputation des compagnies aériennes n'est toutefois pas enviable. Si j'ai rencontré un tas de gens qui avaient choisi de voler, j'ai préféré m'en tenir aux moyens de transport jugés plus sécuritaires.


Autobus de première classe

Premier trajet, décalage quelque part dans les tibias et le bas du dos, jugement encore en transit : j'opte pour l'autobus de première classe pour relier Yangon et Mandalay. Le trajet doit durer environ neuf heures, gracieuseté d'une autoroute récente. Fidèle à mon habitude, je voyage de nuit pour économiser sur le prix d'un hôtel et pour m'aider à supporter la longueur du voyage.

L'autobus de première classe est évidemment plus cher. Chaque rangée compte trois bancs confortables, soit deux d'un côté du corridor et un seul de l'autre côté. Chaque siège est inclinable. On nous fournit une couverture, une bouteille d'eau, une bouteille de boisson énergisante et quelques pâtisseries industrielles pour les dents sucrées. Point de vue confort, ça ressemble à l'avion.

Mais voilà. Il faut bien se vêtir parce que la climatisation est particulièrement intense. Même avec trois couches de manteaux et la couverture, je craignais de grelotter. Il faut aussi noter la télévision, tout à l'avant, où on diffuse des vidéoclips ou du karaoké. Dans mon cas, le son était particulièrement élevé. Même avec des bouchons, même avec mon iPod qui tentait de crier plus fort, j'entends la voix aiguë des chanteuses birmanes. Heureusement, le silence s'est fait après minuit.

15 février 2016

Une vidéo du lever de soleil à Bagan

Bagan, au Myanmar, est une ville mythique courue par les touristes pour ses quelque 3000 temples bouddhistes. Parmi les activités populaires, celle de regarder le lever du soleil avec une vue sur des dizaines de temples.

Voici une vidéo en accéléré d'un lever de soleil. Quand vous aurez l'impression qu'il ne se passe plus rien, portez votre attention à la gauche du plus gros temple. Vous verrez les montgolfières prendre forme et s'envoler. La vidéo ne traduit évidemment pas toute la magie du moment...



26 décembre 2012

Mystère de Bangkok


Ce petit moment vidéo est rempli de mystère. Avec mon ami Tom, à Bangkok, je me suis arrêté inopinément dans un temple qui ne se trouvait sur aucune de nos cartes. Nous ne savons toujours pas à ce jour le nom de cet endroit. Près de statues de cire, ces petites machines à sou ont certainement une utilité. Nous cherchons encore. En espérant que Tom s'est attiré beaucoup de chance avec cette pièce drôlement investie.

Si quelqu'un peut nous éclairer, il ne faut pas hésiter...

26 juin 2012

Cher le kilomètre

Peut-être aurait-il fallu que je change ma façon de voir les choses en laissant la Thaïlande derrière moi. Et que je retienne quelque chose de mes premiers jours en Jordanie.

Partout où on va dans ce pays, quand on sort un billet de plus de 5 $ pour payer une facture, on nous demande immanquablement : « Tu n'as pas de change? » Ce n'est pourtant pas tant que ça, un billet de 10 $, considérant que les guichets automatiques s'amusent à nous fournir des notes de 50.

Toujours est-il que la plupart des chauffeurs de taxi rencontrés m'offraient de me ramener à l'aéroport pour 15 $. Tous me laissaient leur numéro de téléphone pour que je puisse les appeler. Mais je me suis dit que j'en attraperais un au coin de la rue.

My bad! Suis tombé sur un chauffeur qui ne parlait pas (ou prétendait ne pas parler) l'anglais. Il ne semblait pas comprendre le mot aéroport, pas plus que les signes que je lui faisais pour mimer un avion (en plein centre-ville de Amman).

17 juin 2012

L'appel du Québécois

Le monde est petit. C'est cliché! Très. Au point où je me refuse pratiquement à utiliser l'expression. Particulièrement en voyageant. Mais... c'est quand même un peu vrai.

J'ai déjà croisé le même couple français trois jours de suite, dans trois villes différentes en Chine, sans même leur avoir donné rendez-vous. Idem, avec une Israélienne, rencontrée au premier et au dernier jour de mon passage chez Mao. Et la liste s'allonge : un couple de Canadiens que j'ai revu à Siem Reap après une croisière à Halong Bay au Vietnam, un duo d'Irlandaises sont apparues dans le même restaurant que moi à Siem Reap une semaine après un tour guidé partagé à Cu Chi au Vietnam, un Anglais croisé à Angkor Wat avec qui j'ai passé une autre journée à Bangkok...

Tout ça plus ou moins par hasard. Mais quand on connaît quelqu'un qui fait le tour du monde, qui est parti avant nous, et qui ratisse l'Asie du sud-est depuis des lunes, on reste à l'affût... au cas. Au cas est arrivé. Stéphane (auteur de La page à Pageau) débarquait à Bangkok pour la quatrième fois. J'étais dans le nord de la Thaïlande, à Chiang Mai. On s'est fixé un rendez-vous dans la capitale thaïlandaise.

14 juin 2012

Une heure en 19 minutes

Chiang Mai
L'une des principales activités pour le voyageur qui s'inflige le long trajet (au moins 10 heures) vers Chiang Mai, dans le nord de la Thaïlande, consiste à participer à un trek.

Il en existe des dizaines offerts par les hôtels (certains exigeront que vous réserviez avec eux, sans quoi ils limiteront la durée de votre séjour), tous plutôt semblables.

Les prix varient aussi, sans toutefois signifier que l'expérience sera plus complète ou intéressante. On recommande souvent de réserver directement à Chiang Mai, puisque les prix sont plus élevés à partir de Bangkok.

J'ai pris une chance avec l'agence Travel Hub Chiang Mai. Site internet professionnel, photos convaincantes, sept ans d'expérience et un prix imbattable garanti.

J'ai choisi trois jours pour 1600 bahts. Dès le moment où on vient me cueillir à mon hôtel, je comprends que je n'ai pas obtenu le prix imbattable garanti. Mes complices de trek ont payé 1300 ou 1400 pour trois jours deux nuits.

8 juin 2012

Aventures en Thaïlande

Lop Buri, Thaïlande
Non! Pas aventures dans le sens que vous pensez. Même s'il y a 150 offres de massages au mètre carré.

Non!

Disons-le, pour le moment, la Thaïlande est le pays qui me procure le plus d'insécurité. Pas à cause des villes elles-mêmes, mais en raison d'une cascade de facteurs au potentiel perturbant.

D'abord, l'arrivée à Bangkok a été déstabilisante. Après le Cambodge, son côté un peu naïf, la pauvreté et la simplicité de la vie, la verdure et le décor rustique, voilà que j'arrivais dans une métropole avec métro, train aérien et échangeurs de béton omniprésents. J'avoue que je ne m'attendais pas à une différence aussi énorme.

Si la santé me joue des tours depuis la traversée de la frontière (rien de majeur quand même), il apparaît que la chaleur et l'humidité de l'endroit rendent la guérison de blessures, comme des coupures ou de petites plaies, quasi impossible. Il faut être prudent pour les infections. Vive le Polysporin!

Parmi les aventures dignes de mention : les chiens errants. Ils sont partout. N'ont pas l'air très en santé. Il leur manque des morceaux de fourrure. Ont des plaies un peu partout. Se grattent constamment. Bref, z'avez le portrait. Par-dessus le marché, il y a un risque qu'ils soient porteurs de la rage.

5 juin 2012

Tuk-tuk Sir?

Wat Pho, Bangkok, Thaïlande
Vous connaissez peut-être déjà la chanson. Mais m'a va vous la conter (chanter?) pareil...

En Asie du sud-est, il faut s'attendre à être harcelé constamment. Les vendeurs qui veulent nous refiler des gugusses toutes plus inutiles les unes que les autres. Des restaurateurs qui veulent toujours plus de clientèle. Et évidemment, les fameux chauffeurs de tuk-tuk.

Tuk-tuk Sir? Tu dis non au premier, l'autre d'à côté pose la même question. Le manège se poursuit constamment.

Le problème, c'est qu'à un moment ou à un autre, on n'a pas tellement le choix d'utiliser les services d'un de ces chauffeurs. Et il faut marchander. Parce qu'ils essaieront toujours d'avoir le gros prix.

2 juin 2012

La visite d'Angkor Wat

Angkor Wat
La raison principale pour débarquer au Cambodge : le complexe des temples d'Angkor, bien sûr. J'y ai passé deux jours, mais on peut facilement s'attarder plus longtemps.

Traditionnellement, les visiteurs se rendent sur le site d'Angkor Wat aux environs de 5 h le matin pour assister au lever du soleil. Mais à ce temps-ci de l'année, beaucoup de nuages le matin. Ma tentative a donc été infructueuse.

Il reste que j'ai passé cinq heures juste au temple principal, incluant le lever du soleil (!) et le déjeuner. Parce que oui, y'a plein de monde qui vend de la bouffe près des temples.

Ceci dit, les autres temples valent aussi la peine. Il y a Bayon, avec ses 54 tours et ses 216 visages, ou cet autre, au nom cambodgien compliqué, avec son énorme tête de Bouddha dans les pierres couvrant un mur en entier. On peut aussi accéder à celui qui a servi de plateau de tournage pour Tomb Raider.

Il est difficile de choisir la durée de son séjour à Siem Reap et dans les temples. Il existe un laissez-passer d'une journée, un de trois jours, et un autre pour une semaine. Mais la durée dépendra des goûts de chacun. Et on ne lésine pas sur le billet d'entrée... On prendra votre photo pour être certain que vous ne transférerez pas vos droits à quelqu'un d'autre.

29 mai 2012

Un détour par Battambang

Battambang

Tout le monde connaît au moins un peu Phnom Penh ou Siem Reap. Les noms sonnent familiers. Mais outre ces deux endroits, on ne sait que bien peu de choses du Cambodge. Ville au nom étrange, Battambang ne dit rien, mais vaut le détour. 

Il m'a fallu six heures de bus pour relier Phnom Penh à Battambang. Les routes ne sont pas si mauvaises pour réaliser ce trajet. Mais les sièges en cuir, par temps chaud et humide, ce n'est pas gagnant. Et quand ton siège est collé sur celui de devant comme dans les avions... doublement pas gagnant.

N'empêche, première belle surprise : un représentant de mon hôtel m'attendait à la sortie de l'autobus, avec pancarte à mon nom s'il vous plaît, pour me conduire gratuitement à l'aide de sa motocyclette. Aucune idée comment il a su que j'arrivais dans cet autobus. Les probabilités, probablement.

24 mai 2012

Hi, I'm a student...

Gilly fait de la moto à Sapa
Bon. On va mettre une affaire au clair une fois pour toute. Quand tu m'abordes en me disant « Hi! I'm a student. Where are you from? », ça ne me donne pas confiance.

Déjà que l'ami Jeannot m'a dit de ne pas parler aux étrangers, l'expérience de la Chine me permet de penser que tu veux me soutirer mon argent.

Comme par hasard, à Shanghai, Pékin, Hanoi et Ho Chi Minh City (Saigon), il y a de jeunes couples qui abordent les touristes en prétextant vouloir pratiquer leur anglais. J'ai déjà parlé de l'arnaque du thé en Chine. Au Vietnam, c'est moins clair.

À Hanoi, j'ai accepté qu'une jeune fille me suive et me pose des questions pour améliorer son anglais. Mais j'ai mis rapidement au clair que je n'avais pas beaucoup de temps à lui consacrer. Elle a fini par désespérer et a abandonné par elle-même.

Était-elle sincère? Sais pas. Mais c'était très clair qu'elle n'arriverait ni à me soutirer de l'argent, ni à voler quoi que ce soit dans mon sac ou dans mes poches.