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15 février 2012

Le moment du départ

Je devrais être couché. Depuis longtemps. Mais voilà, mes bagages ne sont pas bouclés. Les appareils électroniques sont encore à se recharger, les vêtements à sécher. Il reste à décider quelle portion de bagage sacrifier pour arriver à tout porter.

Dans quelques heures, je quitterai mon Sherbrooke natal pour six mois. Je n'ai jamais quitté la ville aussi longtemps. Jamais! Et pourtant, je ne sens qu'un grand vide. Six mois, c'est long, mais c'est court pour faire le tour du monde.

« Tu dois être excité! » me lance-t-on à qui mieux-mieux.

Non! Niet! Pas de papillons. Qu'une tendre « résignation ». Un mécanisme de survie, certainement, comme pour celui qui saute dans le vide malgré le plus grand des vertiges. Le cerveau se débranche, ne mesure pas. Ne veut probablement pas saisir l'ampleur, ni les conséquences, des choix passés et futurs. Ne souhaite pas anticiper la kyrielle de problèmes qui, immanquablement, ponctueront chaque fuseau horaire.

3 février 2012

Moins de deux semaines

Dans deux semaines, mon périple autour du monde sera bel et bien amorcé. Mais ce n'est pas parce que le départ approche que toutes les tâches s'accomplissent d'elles-mêmes.

J'ai donc finalement suspendu mon abonnement au journal, prévenu les assurances auto et habitation et rédigé un testament olographe, juste au cas. On n'est jamais trop prudent. En remisant ma voiture, j'économiserai sur les plaques et les assurances. Point de vue habitation, la beauté d'être locataire, c'est qu'il n'y aura aucune modification à ma prime.

J'ai par ailleurs prévenu la SPA du changement d'adresse de mes deux bêtes (fallait y penser!), multiplié les photocopies de mes documents de voyage, cartes de crédit et autres, de manière à en laisser une copie à mes parents et à en avoir une autre en cas de pépin. Dans le même sens, je me suis tout acheminé dans mon courriel. Plus prudent. Mes documents seront ainsi accessibles en tout temps.

28 janvier 2012

Des milliers de questions

Un baptême. Des funérailles. Quantité de boulot à abattre. Il en reste des choses à faire avant d'enregistrer mes bagages à l'aéroport de Burlington.

Et pourtant, je passe mon temps à me poser des questions insignifiantes. Est-ce que je me ferai couper les cheveux à l'étranger, ou je rase tout? (Insignifiantes, je disais!) Je la trouve où, la carte pour m'orienter dans Osaka? Il y a un guichet automatique à l'aéroport de Petra? Il fera assez froid pour que j'aie besoin d'occuper beaucoup d'espace bagage avec un manteau très chaud? J'amène mon sac de couchage ou pas? J'annule ou je suspens mon service cellulaire? Acheter la passe d'autobus pour la Nouvelle-Zélande ou se débrouiller une fois sur place? Elle est où la forêt de Jean Charest à Adélaïde? Est-ce qu'Olivier restera à l'Académie une autre semaine? (On est chauvin ou on ne l'est pas) Comment faire pour me débrouiller si on m'a dit de ne jamais parler aux étrangers?

Et il y a tous ces gens qui souhaitent me voir avant mon départ, alors qu'il reste tellement à faire. Faudra peut-être se rabattre sur Skype pour satisfaire tout le monde.

11 janvier 2012

La santé, ça coûte cher

À un peu plus d'un mois du départ, les factures continuent de s'accumuler. Mine de rien, s'assurer de demeurer en santé, quand on part pour un long voyage, ça coûte cher.

Premier gros «kaching», les assurances. Il faut magasiner. Vraiment! Les prix varient du simple au double pour des produits à peu près identiques. Évidemment, plus le voyage sera long, plus le prix risque de s'enflammer.

Bonne idée, lors de la tournée des soumissions, de vérifier combien il en coûtera pour ajouter une protection annulation/interruption de voyage ou se prémunir contre le vol ou la perte des bagages. Dans mon cas, il fallait calculer cinq gros dollars de plus.

Chaque fois, on m'a mentionné que mon voyage durait 183 jours et que je ne serais plus couvert par la Régie de l'assurance maladie. Le site de la RAMQ est pourtant très clair à l'effet qu'on ne doit pas compter le jour du départ et le jour de l'arrivée pour calculer la durée du voyage. Il me reste à valider. À suivre.

31 décembre 2011

Trois petites aiguilles

Voilà! C'est fait! Je suis immunisé contre la plupart des méchantes maladies qui pourraient m'attaquer dans les coins les plus reculés du globe.

La Clinique du voyageur, c'est vraiment une excellente idée. Avec la liste des pays visités, ils vérifient toutes les maladies à risque. Le futur touriste, en l'occurence moi, peut ensuite choisir s'il prend ou non les vaccins recommandés. Il faut dire que certains coûtent très cher.

Du même coup, l'infirmière m'a remis une panoplie de brochures sur les activités de prévention et autres comportements de prudence à adopter, point de vue santé. Diphtérie, tétanos, coqueluche, hépatite A, typhoïde (Asie et Amérique du Sud), fièvre jaune (Amérique du Sud), etc. ont tous pu être combinés en trois petits vaccins.

Très dispendieux, le vaccin contre la rage peut toutefois prévenir contre des transfusions sanguines suspectes dans des pays moins développés. Il se donne en trois injections réparties sur 28 jours.

23 décembre 2011

Tremblement de... Noël

Source : Google Maps
Sais pas qui a choisi la date de Noël cette année, mais elle me convient plus ou moins. Va pour les congés de boulot, le surplus de dodo, mais m'arrêter de planifier... je ne sais pas.

Toujours est-il que le passeport est finalement arrivé à bon port. Élément important pour amorcer les demandes de visa. Et acheter les billets d'avion. Parce que oui, certaines compagnies exigent le numéro du passeport pour terminer l'achat en ligne dudit billet.

So, mes premières destinations sont choisies, déterminées, irrémédiablement inscrites au calendrier. Difficile de reculer une fois les dollars débités de la carte de crédit. Laissez-vous mijoter encore un brin alors que je confirme que je volerai sur les ailes de United et d'Air Pacific. Que oui!

17 décembre 2011

Mon Dieu que t'es chanceux!

Première réaction : «Mon Dieu que t'es chanceux!». C'est à tout le moins le message que j'ai reçu le plus souvent depuis que j'ai officiellement annoncé mon départ.

Réglons donc une chose dès maintenant : la chance n'a rien à voir avec ma décision de partir autour du monde. Un long voyage, sur papier, c'est extraordinaire. Comme avoir Sidney Crosby, Claude Giroux, Kristopher Letang et Jeff Skinner dans l'alignement de son pool de hockey. Sur papier, c'est parfait. Mais dans les faits, tout n'est pas aussi rose.

Je n'ai gagné aucune loterie. On ne m'a pas offert de découvertes exotiques sur un plateau d'argent. J'ai pris une décision. Et ce serait difficile de quitter sur un coup de tête. La liste des tâches à accomplir est immense. Mais le secret, c'est justement de dresser des listes. De cocher au fur et à mesure les réalisations.

7 décembre 2011

Quand faut y aller!

Quoi de mieux qu'une bonne dose de résilience pour lancer le sprint des préparatifs? Pas le choix, quand l'horloge fait tic-tic, il faut avancer. Et accepter que tout ne se passera pas comme prévu. Tout un entraînement.

Première chose à régler : le passeport. C'est bien beau de me dire qu'en épississant la liasse remise à l'agent de passeport, j'aurais pu obtenir mon document de voyage la veille du départ. Mais aussi bien ne pas se mettre dans l'eau chaude tout de suite. Les occasions d'être à la dernière minute m'attendent quelque part dans le détour.

En mettant la main sur mon plus récent passeport, tout semblait pourtant s'enligner sur la voie de la facilité. Valide jusqu'en 2015. Plusieurs pages vides. Nenni. Quand on s'attarde aux exigences pour la livraison de visas, on réalise qu'il faut souvent une ou deux pages vides pour obtenir le droit de visiter certains pays.