28 septembre 2015

Dessine-moi un mouton, une deux-chevaux et des pissenlits

Écomusée d'Alsace
Déjà la dernière journée à Mulhouse et elle promet d'être bien chargée. Et rétrospectivement, on peut certainement dire qu'on avait gardé le meilleur pour la fin.

Premier arrêt : place de la Bourse, où nous devions rencontrer notre accompagnatrice Clémence pour prendre possession d'une deux-chevaux. À notre arrivée, Clémence se trouvait déjà en compagnie du propriétaire de la voiture, de la compagnie Ma Deuche Vaut une rétroescapade, pour apprendre à la conduire.

Le défi s'avérait trop grand pour Grégory et moi, qui ne sommes pas habitués de conduire une voiture manuelle. Dans celle-ci, le bras de vitesse se trouve à l'horizontale et demande une maîtrise différente des bolides qu'on connaît. Nous aurions probablement provoqué un accident très rapidement. Clémence s'en est bien tiré, mais nous a bien fait rire par toute l'attention qu'elle portait à chaque manoeuvre. Il faut une attention de tous les instants quand on se balade avec une monture comme celle-là.



Notre premier arrêt était prévu à l'Écomusée, où une exposition de voitures de collection avait cour. Mais nous n'étions pas là pour l'exposition. Dans cette espèce de Village québécois d'antan d'Alsace, situé à Ungersheim, nous cherchions à connaître les traditions bien Alsacienne.

L'Écomusée compte 74 bâtiments et recense plus de 3200 espèces d'animaux et de plantes, Pour entretenir tout ça, il profite du dévouement de 200 bénévoles en plus du travail des employés réguliers. On y trouve un forgeron, un potier, un charron et un barbier notamment. Sur le toit de la plupart des bâtiments, on peut apercevoir le nid de cigognes.

26 septembre 2015

Vin nouveau, pinot et un peu de raisin



Le troisième jour à Mulhouse s'est amorcé sous les nuages, mais Clémence, de l'Office du tourisme, nous assure qu'il ne pleuvra pas. Le centre de la ville étant assez regroupé, nous pouvons nous rendre à pied sans problème jusqu'au Marché du canal couvert.

Ce marché public, un des plus grands en France, est construit sur une dalle de béton qui recouvre une partie d'un canal. La dalle peut supporter jusqu'à 20 tonnes semble-t-il. On trouve des marchands à l'extérieur, certains vendant des vêtements, d'autres des fruits et légumes. Il y a aussi le marché couvert, à l'intérieur, où on retrouve des stands plus sophistiqués avec du pain, de la viande, des bonbons, du fromage et des épices.



Le marché est ouvert trois jours par semaine, les mardis, jeudis et samedis. La proximité avec l'Allemagne et la Suisse attire des étrangers, mais on vient aussi des villes des alentours pour faire son marché à Mulhouse.

En ce qui nous concerne, nous avons eu droit à un tour guidé avec David et Marc qui savent tout sur cet endroit. En entrant, le vice-maire nous interpelle. Il nous a reconnu parce qu'il suit nos activités.

On s'arrête entre autres à un stand italien, la Maison Fabro, tenue de père en fils depuis trois générations, pour manger des charcuteries et des fromages. Il y a aussi eu le Rendez-vous des épices, où on trouve souvent des artistes qui célèbrent leur création. J'ai eu l'occasion de parler avec l'une d'entre elles qui devait se trouver à Motoco en soirée. Motoco, pour More to come, est un atelier d'artistes dans une usine désaffectée de la cité ouvrière. 

25 septembre 2015

La tarte aux quetsches et les patates dans le pare-brise

 


Si je vous disais qu'il a été super facile de me lever dans cette deuxième journée du défi #FranceFestive, vous me croiriez? Non? Vous faites bien. Le décalage horaire a tapé très fort dans les 30 premières minutes de la journée. Après? Nickel.

La première activité, voire le premier défi, se déroulait dans les locaux de l'Association Épices (pour Espaces de projets d'insertion cuisine et santé), un atelier de cuisine qui fait une place à des jeunes en difficulté. Il s'agit d'un lieu de partage, d'échanges et d'insertion pour des jeunes parfois délinquants, parfois criminels, parfois en besoin d'interactions. La cuisine, de toute évidence, devient un outil social très fort, une façon pour eux de s'accomplir et d'obtenir forcément une certaine valorisation.

On n'en fera pas nécessairement des chefs, mais ils apprendront probablement un tas de choses.

La formule fonctionne, même pour nous, blogueurs canadiens arrivant comme un cheveu sur la soupe. On se sent rapidement les bienvenus et on nous confie des tâches que nous nous faisons un plaisir d'accomplir. Notre mission : une tarte aux quetsches, ces prunes caractéristiques d'Alsace.

24 septembre 2015

Mulhouse, me voici!

Ancien hôtel de ville, place de la Réunion
Ce n'est plus un secret. On nous a annoncé notre destination dans le cadre du défi blogueur France festive. À mon arrivée à l'aéroport de Montréal, on m'a remis une enveloppe avec le nom de ma ville mystère : Mulhouse.

Quelques minutes plus tard, pas le temps de m'attarder, j'étais enregistré et en train de passer la sécurité avant de faire un crochet par le salon Air France. Un crochet qui m'a permis de fraterniser avec deux collègues blogueuses, Jennifer Doré-Dallas, de @moimessouliers, et Catherine Lefebvre, de @catlefebvre.

Pour la première fois de ma vie, j'ai volé en classe Première économie, avec beaucoup d'espace pour les jambes et des sièges plus larges. Le luxe. Pas sûr d'avoir compris le principe de l'inclinaison des sièges pour dormir, mais c'est un détail.

Finalement, six heures de vol, c'est court. Je me suis habitué à des vols interminables dans lesquels je regarde deux films et dors cinq ou six heures. Là, pif, paf, aussitôt les yeux collés, aussitôt atterri.

Adieux déchirants (pas vraiment, vu qu'on va se revoir) aux collègues blogueuses, douanes et rencontre avec mon partner anglophone pour l'aventure : Gregory George (@followsummergg), un Ontarien originaire de Lennoxville. Non mais y'a tu des coïncidences de même dans la vie pareil?

23 septembre 2015

Emmenez-en des défis! C'est la Fête de la gastronomie.

C'est jour de départ. Encore! Eh oui.

Ce voyage-ci, il est rempli de mystères, de défis, de surprises.

Je m'envole pour la France, invité par l'Agence de développement touristique, dans le cadre de la Fête de la gastronomie. Ce que je sais s'arrête à peu près là. Le reste est digne des compétitions de téléréalité.

Huit blogueurs, quatre francophones (dont je suis) et quatre anglophones, arriveront en France jeudi matin. Par paires, nous partirons pour une ville qui nous a été assignée : Bayonne, Bordeaux, Nantes ou Mulhouse. Pour quatre jours de festivités, nous relèverons des défis, deviendrons hyperactifs sur les médias sociaux pour vous faire voyager en même temps que nous.

Les défis pourront être culinaires, culturels ou sportifs. Ouf! À moins qu'on me demande de sauter dans le vide, situation dans laquelle je pourrais me recroqueviller sur moi-même et me mettre à crier sans arrêt, je devrais être en mesure de suffire à la tâche. Orgueil quand tu nous tiens!

Et pour ceux qui saliveront à distance, qui jalouseront nos promenades dans les vignobles ou la qualité des repas qu'on nous servira, il y aura un voyage en France pour deux personnes à gagner. Suffit de cliquer sur le lien qui suit et de voter : http://francefestive.rendezvousenfrance.com/

J'ai pensé de vous proposer de deviner combien de livres ou de kilos je prendrais pendant cette semaine en France. Mais j'ai un peu peur du résultat. Je laisse ça à votre imagination.

Alors ce sera Bayonne, Bordeaux, Mulhouse ou Nantes? Je le saurai à l'aéroport mercredi soir.

Pour me suivre mon hyperactivité virtuelle chaque jour pendant cette aventure, on peut me suivre ici ou sur :

Facebook : www.facebook.com/montourduglobe
Twitter : twitter.com/jonathancusteau ou mot-clé #FranceFestive
Instagram : instagram.com/jonathancusteau
latribune.ca

Je suis invité dans ce voyage par l'Agence du tourisme de la France.

16 septembre 2015

Direction France pour la Fête de la gastronomie



Surprise, surprise. Un nouveau voyage imprévu s'est pointé à mon horaire. Je m'envole le mercredi 23 septembre pour une ville mystère, pour participer à la Fête de la gastronomie en France. Des défis, des mystères et des péripéties originales sont à l'horaire. Soyez prêts pour toute une aventure! Restez branchés...

Voici un aperçu de ce qui m'attend.




13 septembre 2015

Une journée à Banos


Casa del Arbol
Banos est situé à environ trois heures de route au sud de Quito. On peut prendre un bus à partir de la station de Quitumbe, à une quarantaine de minutes de la vieille ville. Les bus vers Banos y sont très fréquents. C'est toutefois un peu bordélique pour savoir dans quel véhicule monter. N'importe qui de bien intentionné saura vous diriger.

Bien sûr, ce ne sont pas trois heures qu'il a fallu pour arriver à Banos, mais au moins cinq. Karma! Karma! Karma! C'est que nous avons eu une crevaison et qu'un pneu d'autobus, ça ne se change pas en 30 secondes. Sur le bord de l'autoroute, avec des camions qui ne se donnaient pas la peine de ralentir, le chauffeur et le responsable des billets se sont retrouvés torse nu, les bras tachés de graisse jusqu'au coude, à forcer pour enlever le pneu défectueux et le remplacer. Mes hommages.

Pour les amateurs de statistiques, c'était ma deuxième crevaison à bord d'un bus, la précédente étant survenue au Vietnam.

Je suis arrivé à Banos en milieu de soirée, sous la pluie battante et à la noirceur. Il n'y avait que très peu de gens dans les rues et le terminus était pratiquement désert. Quand je m'informais de la distance à parcourir pour trouver mon auberge, on me disait de prendre un taxi. Les directives enregistrées lors de ma réservation laissaient pourtant croire que je pourrais y arriver à pied. Après m'être orienté correctement, j'ai conclu qu'il ne faudrait pas plus de 10 minutes de marche.

8 septembre 2015

Le téléphérique et le volcan Pichincha



Le temps est particulièrement traître à Quito. Les nuages se déplacent à une vitesse folle et il est possible que de la pluie tombe tous les jours même si rien ne semblait l'annoncer une heure auparavant. On dit néanmoins qu'il y a plus de chances d'avoir du beau temps le matin. À tout le moins, c'était le cas en juillet.

Ainsi, pour ceux qui souhaitent faire un peu de randonnée en altitude, mieux vaut partir tôt et profiter d'un ciel dégagé. Si le bleu du ciel est déjà passablement couvert, vaut mieux s'attendre à être trempé.

J'ai profité d'un avant-midi dégagé pour me diriger vers El TeleferiQo. La façon la plus simple de s'y rendre est de prendre un taxi. On tentera bien sûr de négocier un prix, mais l'utilisation du compteur, régie par la loi, demeure la meilleure option. J'ai payé à peine plus de 3 $ pour qu'on me dépose à l'entrée à partir de Mercado Central. Un chauffeur qui a refusé de m'emmener avec le compteur demandait 6 $.

Là, on achète le billet à l'intérieur avant de se mettre en ligne. Il coûte environ 9 $ pour l'aller-retour. Et sérieusement, il est impossible de monter ou descendre à pied.

7 septembre 2015

La vieille ville de Quito en une journée

Basilica del Voto Nacional
Une de mes façons favorites d'explorer une ville, en arrivant, c'est de m'offrir le tour gratuit donné soit par l'auberge de jeunesse, soit par une compagnie indépendante qui part en général d'un monument très connu. Ils sont très populaires en Europe et en Amérique du Sud. Le principe est simple : à la fin de la tournée, on donne le montant qui nous convient au guide. Plusieurs y verront une façon d'économiser, mais il faut savoir être un tantinet généreux, même si c'est techniquement gratuit.

À Quito, il existe au moins deux de ces tours qui partent d'auberges de jeunesse : celui de Community Hostel et celui de Secret Garden Hostel.

Notre premier arrêt aura été directement en face de l'auberge, là où les commerçants fourmillent très tôt le matin : le Mercado Central, ou marché central. Dans la rue, on vend quelques produits, mais c'est surtout à l'intérieur que les stands de fruits et légumes, de viande et de mets préparés sont nombreux. L'occasion est belle de découvrir des aliments typiques et même de goûter à la soupe de patates, dans laquelle on met aussi un avocat, où à un plat de tripes, pour les plus aventureux.

C'est d'ailleurs là que je suis revenu manger à la fin du tour.

6 septembre 2015

La route pour Quito avant de découvrir Mindo

Tarabita, Mindo
Fin juillet, je me suis envolé pour l'Équateur avec comme principaux objectifs de visiter les îles Galapagos et l'Amazonie. Je ne parviendrais pas à tout voir, mais le voyage a néanmoins valu le détour.

Je suis parti de l'aéroport Montréal-Trudeau, où la compagnie United n'avait visiblement pas assez de personnel pour enregistrer les passagers de tous ses vols. À une heure du départ, je faisais encore la file à l'enregistrement et c'était le bordel le plus complet. J'ai été un des derniers à monter dans l'avion, avec quelques autres voyageurs qui se trouvaient autour de moi pour l'enregistrement.

J'avais une escale à Houston, au Texas, pour prendre un autre vol de United. Ce qu'on n'aime pas de cette compagnie, c'est qu'elle n'offre pas, pour les vols intercontinentaux (incluant au moins une partie de l'Amérique du Sud), de repas gratuit. Pas moyen d'accéder à du divertissement sans payer non plus. Étrangement, dans un vol Guayaquil-Quito, qui ne durait que 45 minutes en Équateur, le service était meilleur...

Je suis arrivé à Quito très tard en soirée et j'avais heureusement réservé une navette entre l'aéroport et mon auberge. Il faut compter 35-40 minutes, sans circulation, pour atteindre le centre-ville. Le taxi coûtera 26 $ US environ mais en journée, il est possible de prendre le bus si vous êtes patient.

Au premier matin de mon séjour en Équateur, je ne savais pas tellement par où commencer. Une fille qui partageait ma chambre avait l'intention d'aller faire de la tyrolienne à Mindo, à plus de deux heures de route de là, et m'a invité à la suivre. Quand on n'a pas de plan, on suit le courant. Mindo ce serait.