31 août 2015

100 000 fois merci

Je finissais à peine mes bagages pour mon plus récent voyage au Danemark quand j'ai constaté que le compteur du blogue a franchi le cap des 100 000 visiteurs. J'ai célébré brièvement avant de monter dans ma voiture pour l'aéroport. Il reste qu'après un peu plus de trois ans à raconter mes péripéties de voyage, voir le nombre de visiteurs passer dans les six chiffres signifie beaucoup. Merci de me suivre, d'explorer et de découvrir le monde en même temps que moi.

J'ai encore énormément de contenu à partager, notamment mes expériences en Équateur et au Danemark, sans compter le prochain voyage, une belle surprise, qui approche à grands pas. Les détails viendront rapidement.

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Merci encore, de ma part et de celle de ma fidèle mascotte Gilly.


20 août 2015

Colombo et ses surprises


Même si Colombo est une destination où beaucoup décident de ne pas s'arrêter, pour moi, il était important d'au moins jeter un oeil à la capitale avant de partir du Sri Lanka,

Dès mon arrivée à la gare, on a tenté de me convaincre de prendre un tuk-tuk pour un prix énorme. On me chargeait environ 500 roupies pour me mener à l'auberge. J'ai refusé. N'ayant aucune idée de la distance à parcourir, je suis resté ferme sur mon prix. Après tout, c'est toujours à la gare qu'on gonfle le plus les prix.

Après de multiples négociations, j'ai eu mon prix de 300 roupies. Mais voilà, le gars avec qui je négociais n'était que l'intermédiaire. Le chauffeur lui-même a relancé la valse pour tenter de faire monter le prix. Ce que j'avais oublié, c'est qu'à Colombo, tous les tuks-tuks sont munis de compteurs. Sinon, à 50 roupies du kilomètre, le compte est bon.

Ce qui m'a surtout impressionné à mon arrivé, c'est la qualité de l'auberge où j'étais. J'avais pris l'habitude des chambres un peu plus rustiques. Là, au contraire, c'était la grande classe. On nous fournissait même l'eau potable pour remplir nos bouteilles.

18 août 2015

La ville coloniale de Galle



Une seule journée à Tangalle m'a suffi considérant que je ne suis pas un grand amateur de la plage. J'ai pris un bus en matinée en direction de Galle, petite ville coloniale dans la portion fortifiée se remplit de touristes dès que le soleil se lève.

Le bus me laisse devant la gare et la station de bus, là où des centaines de personnes ont été emportées par le tsunami en 2004. De voir toute l'activité qui s'y produit, l'achalandage, ça donne froid dans le dos de penser qu'une énorme vague a tout pris sans laisser de chances à qui que ce soit.

La vieille ville, elle, a résisté en raison des murs qui la protègent. Dès qu'on s'y présente, on comprend bien que ce n'est pas la vraie vie du Sri Lanka. Il y a des hôtels partout et des restaurants qui servent des mets nord-américains, ou à tout le moins occidentaux, pour des prix très élevés.

Le bon côté, c'est qu'on peut s'y promener doucement sans se faire harceler et qu'il n'y a pas le moindre signe d'un choc culturel qui pourrait survenir. Galle, c'est la ville idéale pour commencer un périple au Sri Lanka si l'étendue des différences vous fait peur.

16 août 2015

La plage de Tangalle


Après le safari à Uda Walawe, il ne restait plus grand-chose à faire dans les environs du parc national, surtout en raison du temps qui filait à une vitesse folle. Avec mes deux compagnons de voyage, j'ai demandé à notre chauffeur de tuk-tuk de nous déposer à Embilipitiya, d'où nous pourrons prendre un bus vers Tangalle. Les deux autres voyageurs comptent y prendre un autre bus pour retraiter vers Yala alors que je passerai au moins une soirée dans cette ville côtière.

Très étrangement, alors que nous attendions de monter dans le bus, nous avons assisté à une scène particulièrement inattendue. Un tuk-tuk qui me paraissait rouler en ligne droite s'est renversé sur le côté. Quantité de Sri-lankais ont aussitôt accouru pour le retourner. Tout s'est passé tellement vite qu'il a été impossible de capturer le moment sur une carte mémoire.

Comme à toutes les fois pendant mon voyage au Sri Lanka, j'ai fait le trajet en bus coincé sur un banc trop étroit pour la quantité de gens qui y était posés. Comme toujours, le préposé qui vendait les billets n'avait pas de change quand on ne lui donnait pas le montant exact... même si tout le reste du bus semblait lui fournir le montant juste.

4 août 2015

Un safari à Uda Walawe

Entre  le parc national de Yala, où la majorité des léopards sont observés, et celui d'Uda Walawe, reconnu d'abord pour sa quantité d'éléphants, mon coeur balançait. Mais comme on me disait que de plus en plus de léopards pouvaient être observés à Uda Walawe, c'est vers là que je me suis dirigé.

Avec mes deux amis d'Haputale, j'ai conclu une entente avec un chauffeur de tuk-tuk. Il nous emmènerait tous les trois directement à Uda Walawa, le village à l'entrée du parc. Plusieurs recommanderont de dormir à Embilipitiya, un village plus grand où le transport en commun s'arrête en chemin vers Tangalle. Mais Uda Walawa est beaucoup plus proche de l'entrée du parc.

Nous nous sommes donc entassés à trois à l'arrière d'un tuk-tuk, sous la pluie, pour trois heures sur des routes cahoteuses. Le plus gros avantage était d'emprunter le chemin le plus direct. La suspension n'était pas extra, mais je ne crois pas que c'était pire que les autobus. Ces derniers auraient probablement transité par Pelmadulla, où il m'aurait fallu faire un transfert.

À Uda Walawa, notre chauffeur nous a déposés directement au Safari Farm Lodge, où nous attendait le propriétaire. Nous étions les seuls clients dans cet établissement en bordure d'un chemin de terre. Pour le Nouvel an, il nous a ouvert la salle à manger de son autre hôtel, fermé pour les célébrations, et il nous a préparé un repas juste pour nous. Au retour, il nous a intimés de bien verrouiller les portes et les fenêtres et de n'ouvrir à personne, sous aucune condition.

3 août 2015

Où dormir en Équateur

Casa do Trasno
Le réseau d'auberges de jeunesse et d'hôtels à bas prix est bien développé en Équateur. Les options sont nombreuses et souvent de qualité convenable. Pour ce voyage, je n'ai pas diversifié beaucoup les logements, mais voici quand même un résumé des endroits où il est possible de dormir et mes impressions.


Quito
Community Hostel
(12,50 $US pour un lit dans un dortoir à quatre lits)
Cette auberge largement recommandée mérite sa belle réputation. J'y suis revenu à trois occasions et je n'ai jamais regretté. Elle est située dans le quartier historique, juste en face du Mercado Central. Le mot communauté dans le nom reflète bien la philosophie de l'endroit. On y sert des petits-déjeuners (2,50 $) et des soupers (5 $) autour d'une grande table commune où l'ambiance est parfaite pour rencontrer des gens. On y organise plusieurs excursions, vers Quilatoa, Otavalo, Mindo ou le Cotopaxi par exemple. Le tour guidé gratuit vaut aussi le temps qu'on y accorde. Seul problème, pour ceux qui ont le sommeil léger, le marché peut être bruyant en matinée. Autre avantage : la proximité de la Plaza Marin, où transitent plusieurs bus.