Affichage des articles dont le libellé est safari. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est safari. Afficher tous les articles

25 juin 2017

Ouganda, terre de lions, d'hippos et de chimpanzés

Parc national Queen Elizabeth, Ouganda

Dans ma planification de champion (!), j'avais calculé qu'une seule journée complète dans le parc national Queen Elizabeth, dans l'ouest de l'Ouganda, suffirait à tout faire. La journée s'annonçait toutefois très, très chargée. Avec toute la faune qu'il y avait à voir, je ne voulais rien sacrifier.

Tôt en matinée, alors que le soleil n'était pas encore complètement levé, j'ai été tiré de mon sommeil par mon téléphone qui sonnait. C'était le temps de partir à la poursuite des chimpanzés.

Je commence la journée en me rendant au bloc sanitaire du lodge. «  Pas d'hippopotames cette nuit, hein? », que je lance à la blague au gardien chargé de surveiller le campement pendant que nous dormons.

« Oui, regardez », qu'il répond, en pointant sa torche vers une maman et son petit, à une vingtaine de mètres de moi. J'ai sursauté. Fini les blagues. Légère frousse, surtout après qu'on m'eut expliqué que les hippopotames peuvent vous couper en deux en un seul coup de mâchoire.

Avant de se lancer à l'exploration du parc national, il est bon de savoir qu'il faut s'arrêter dans un des bureaux d'accueil pour acheter un permis qui coûte 40 $ par jour. Il est valide pendant 24 h. On nous le demande principalement quand on veut conduire à l'intérieur des terres pour voir notamment les lions.

4 août 2015

Un safari à Uda Walawe

Entre  le parc national de Yala, où la majorité des léopards sont observés, et celui d'Uda Walawe, reconnu d'abord pour sa quantité d'éléphants, mon coeur balançait. Mais comme on me disait que de plus en plus de léopards pouvaient être observés à Uda Walawe, c'est vers là que je me suis dirigé.

Avec mes deux amis d'Haputale, j'ai conclu une entente avec un chauffeur de tuk-tuk. Il nous emmènerait tous les trois directement à Uda Walawa, le village à l'entrée du parc. Plusieurs recommanderont de dormir à Embilipitiya, un village plus grand où le transport en commun s'arrête en chemin vers Tangalle. Mais Uda Walawa est beaucoup plus proche de l'entrée du parc.

Nous nous sommes donc entassés à trois à l'arrière d'un tuk-tuk, sous la pluie, pour trois heures sur des routes cahoteuses. Le plus gros avantage était d'emprunter le chemin le plus direct. La suspension n'était pas extra, mais je ne crois pas que c'était pire que les autobus. Ces derniers auraient probablement transité par Pelmadulla, où il m'aurait fallu faire un transfert.

À Uda Walawa, notre chauffeur nous a déposés directement au Safari Farm Lodge, où nous attendait le propriétaire. Nous étions les seuls clients dans cet établissement en bordure d'un chemin de terre. Pour le Nouvel an, il nous a ouvert la salle à manger de son autre hôtel, fermé pour les célébrations, et il nous a préparé un repas juste pour nous. Au retour, il nous a intimés de bien verrouiller les portes et les fenêtres et de n'ouvrir à personne, sous aucune condition.

17 mai 2015

Un safari à Wilpattu

Wilpattu
J'ai lu à plusieurs endroits que les safaris au Sri Lanka n'ont rien à envier à ceux de l'Afrique. La particularité dans ce petit pays d'Asie, c'est qu'on peut y observer des léopards, quand on est chanceux. Et dans ma liste de trois incontournables pour tout le pays, il y avait les léopards.

À Anuradhapura, mon guide insistant ne m'a pas lâché d'une semelle après la tournée des sites historiques de la ville. Il tenait absolument à m'organiser les deux jours suivants en me promettant de me faire un prix. Toujours épuisé puisque j'en étais à ma première journée, je n'arrivais pas encore à bien saisir le prix des choses. J'ai donc fini par décliner tout le beau plan qu'il s'était efforcé de me monter. 

N'empêche, son offre de visiter le parc national de Wilpattu, tout à l'ouest, me titillait un brin. Il s'agit du plus grand parc du Sri Lanka et on raconte qu'on y trouve au moins 50 léopards. À Yala, le parc le plus célèbre, on compte une trentaine de ces gros félins, mais le territoire à couvrir est beaucoup plus petit. On dit que ceux qui souhaitent fuir l'achalandage de Yala peuvent se rabattre sur Wilpattu et Uda Walawe et avoir de bonnes chances de voir un léopard quand même. 

Wilpattu a par ailleurs longtemps été fermé aux visiteurs parce qu'il était situé entre deux feux pendant les conflits armés. Il était dangereux de s'y aventurer.

2 mars 2014

Désert et accident de moto

Le désert de Thar, près de Jaisalmer
On m'avait donné rendez-vous vers 8 h pour lancer l'expédition dans le désert de Jaisalmer. Le départ était prévu près de la forteresse. On me conduirait donc jusque-là en moto.

Comme dans bien des endroits en Inde, on finit par accepter de grimper à l'arrière d'une moto, sans casque, et de se laisser conduire à vitesse folle dans les méandres des villages.

Ce matin-là, les rues étaient presque désertes. Mais il a suffi d'une distraction pour qu'on subisse une collision à un jet de pierre du marché. De l'arrière, j'ai vu l'autre moto arriver directement vers nous. Je me suis vu me fendre le crâne sur le pavé aussi, avec toute l'impuissance du monde.

L'impact n'a finalement pas été trop violent. Je ne suis même pas tombé. Les deux engins ont subi un peu de casse matérielle. L'autre conducteur s'était fait mal à un pied aussi. Mais ç'aurait pu être bien pire. Et comme on m'avait dit que les accidents pouvaient provoquer des émeutes en Inde, j'étais très heureux que tout se règle à l'amiable.

Du point de départ, nous sommes partis à quatre pour notre randonnée dans le désert : un Australien, deux Français et moi. Dès les premiers kilomètres, la conduite du chauffeur de notre Jeep est erratique. Rien de surprenant. Il avale le bitume à une vitesse qui rend inconfortable le couple de Français.

Nous nous arrêtons quelques minutes dans un village, où un adolescent m'adopte d'emblée pour me faire visiter. Il m'entraîne vers l'école et les maisons, au fond, au point où notre chauffeur s'est lancé à ma recherche après m'avoir perdu de vue. L'adolescent aurait bien aimé que je lui laisse ma casquette ou mes lunettes de soleil. Mais quand on s'apprête à passer toute une journée dans le désert, difficile de ne pas être égoïste un brin. Protection d'abord!