31 mars 2012

La saga du visa chinois

Victoria Peak, Hong Kong
Aura le visa? Aura pas le visa? On verra!

Moi qui pensais que ce serait plus simple d'obtenir un visa chinois à Hong Kong... Plus rapide peut-être, mais plus simple, pas certain.

J'ai volé de Sydney à Taipei, puis vers Hong Kong. Suffisamment long pour perdre un peu la notion du temps. Je suis donc arrivé à destination en matinée avec l'intention de déposer ma demande de visa dans la journée.

Après vérification, le bureau qui reçoit les demandes est situé près de mon auberge. On peut s'y rendre à pied (et avoir chaud parce que c'est très humide!) en 25 minutes.

Note : les bureaux sont ouverts en après-midi de 14 h à 17 h. Fermés les week-ends (je n'y avais dont bien pas pensé). Fermés le 4 avril pour férié. Ça laisse peu de temps considérant que mon avion pour Shanghai (si j'ai un visa) part le 5 avril... Les trois jours ouvrables nécessaires pour procéder commencent à me faire peur un brin.

Note : on est à Hong Kong. Trouver une adresse, ce n'est pas toujours facile. Mais j'y parviens enfin vers 15 h.

29 mars 2012

Fini l'Océanie

Gilly à Sydney, Circular Quay, devant l'Opéra.
Ne me dites pas que c'était trop rapide. Je le sais. 35 jours en Océanie c'est bien peu. Surtout pour visiter à la fois la Nouvelle-Zélande et un pays énorme comme l'Australie. Mais le choix intelligent, dans les circonstances, fut probablement celui que j'ai fait : me concentrer sur Melbourne et Sydney.

Pas d'Uluru's Rock, pas de côte Ouest, pas même de Brisbane ou de Cairns. Too bad!

Ceci dit, à défaut de choc culturel, l'Australie offre le réconfort d'une société relativement proche de la nôtre. Idem pour la Nouvelle-Zélande.

Surtout, les occasions sont innombrables de s'entourer de nature, partout, à quelques minutes des centre-ville ou au milieu de nulle part. Probablement une cure nécessaire avant de prendre un bain de foule interminable à Hong Kong et, éventuellement, Beijing.

Je retiens notamment que l'Australie a beau être la terre d'accueil de huit des dix serpents les plus dangereux du monde, de trois espèces de requins, d'araignées qui peuvent sérieusement vous handicaper, les dangers réels, pour le commun des mortels, demeurent minimes.

26 mars 2012

Un koala qui ne dort pas

Voici une vidéo d'un koala qui ne dort pas. C'est plutôt rare.

Le gars qui fumait

Y'a un tas d'affaires qui ne se font pas dans la vie mais que les voyageurs font quand même dans les auberges de jeunesse : allumer la lumière du dortoir à 4 h du matin pour retrouver son lit, faire jouer sa musique très fort même si personne n'a envie de l'entendre, ne pas porter de vêtements pour se rendre à la douche commune, partager un lit simple et faire grincer le matelas même si tout le monde entend, « gosser » avec un sac de plastique pendant des heures quand tout le monde dort, etc.

Mais le monsieur, il a eu son quota hier soir. Le bruit, ça va. Même si t'es le seul à écouter ton film sur ton ordinateur et que tu bats des records de décibels jusqu'à 4 h du matin. La lumière ça va. Même si on est trois à dormir et que toi tu as besoin de beaucoup d'éclairage pour regarder ton film sans tes écouteurs. Mais mon cher monsieur, quand tu décides de fumer de la marijuana à 2 h du matin, dans le lit en-dessous du mien, tu cours un grave danger. (C'est déjà pas bien de fumer au lit...) Je sais, la fenêtre, c'est loin pour évacuer ta boucane. Descendre les trois volées de marches pour aller dehors, c'est éreintant.

Ben tant pis. La gérante de l'auberge, elle était pas contente quand elle a su. Pas contente pantoute. Parce que c'est déjà pas permis de fumer dans la chambre. Faque ton pot, ça lui a mis le feu. « I will kick him out » qu'elle a dit. Ça sonnait fâché.

Désolé de savoir que tu as été expulsé, cher cochambreur. Quoique... pas vraiment. Ce soir, je dormirai mieux.

25 mars 2012

Road Trip au carré

The Three Sisters, Blue Mountains, Australie
On est quel jour? Dimanche? Lundi? Le 24? 25? Sais pu!
Le temps file à une vitesse folle, mais demeure suspendu à la fois. Très étrange. Quand on s'amuse... et qu'on n'est assurément pas prêt à revenir... J'ignore si je pourrais tenir le rythme pendant des années, mais je ne crains pas du tout de devoir abandonner avant la fin des six mois que j'ai prévus.

La dernière semaine a été particulièrement intense. Et il importe de s'accorder du temps pour se poser, parfois. J'y verrai d'ici une semaine.

Après un road trip sur la Great Ocean Road, celui entre Melbourne et Sydney a été tout aussi unique. Précisément 24 voyageurs dans un autobus pendant trois jours, ça crée des liens. Nous sommes passés d'un des points les plus au sud en Australie à la plage la plus longue du pays. De là, nous avons grimpé au sommet de la plus haute montagne australienne avant de faire une pause au parlement à Canberra. 

Même si tous les voyageurs avec qui je me suis amusés se sont dispersés dans les auberges de Sydney, nous gardons contact et tentons de nous retrouver tous les jours pour une activité. Cinq d'entre nous sommes d'ailleurs allés aux Blue Moutains aujourd'hui. Elles doivent leur nom à l'évaporation qui s'échappe de l'eucalyptus. C'est le grand Canyon de l'Australie. On y trouve notamment un monorail incliné à 50 degrés... C'est quelque chose.

19 mars 2012

Un mois - Bilan

Pour ceux que ça intéresse, je suis maintenant parti depuis plus d'un mois. Je suis très content de réaliser que j'ai utilisé TOUT ce que contiennent mes bagages, à l'exception des médicaments. Rien de superflu donc.

Il y a déjà eu plusieurs pépins, tel que raconté. Le plus récent en liste étant mon billet pour Hong Kong, que la compagnie refusait de m'accorder en raison de supposés problèmes avec ma carte de crédit. Le montant avait toutefois été gelé sur ma carte de crédit dès l'achat. Mais il avait disparu par la suite. Tout est maintenant réglé.

Voici donc le trajet que j'ai suivi pendant ce premier mois :
Sherbrooke (CAN)
Burlington (USA)
San Diego (USA)
Los Angeles (USA)
Auckland (N-Z)
Rotorua (N-Z)
Taupo (N-Z)
Wellington (N-Z)
Queenstown (N-Z)
Milford Sound (N-Z)
Queenstown (encore) (N-Z)
Franz Josef (N-Z)
Christchurch (N-Z)
Melbourne (AUS)
Phillip Island (AUS)

L'arnaque des koalas

Un koala paresseux à Ballarat
Un tout petit mot pour raconter l'arnaque des koalas.

Sans prédateurs naturels, dormant toute la journée, ces petits oursons sont tout de même protégés en Australie. Il est semble-t-il formellement interdit de les toucher. Sans quoi les policiers pourraient débarquer.

Mais on peut les toucher dans les réserves. Il y a d'abord le coût d'entrée dans la réserve, entre 15 et 25 $, généralement. Puis, au besoin, l'achat de nourriture pour attirer les kangourous, qu'on peut toucher à notre guise. Mais pour les koalas... Alors là...

Toucher le koala? On vous chargera 10 $ de plus (ou 25, selon). Une photo avec le koala? On la prendra pour vous, moyennant un autre billet de 10 $... Et la facture peut grimper rapidement pour toute la famille.

Nous avons toutefois réussi à contourner la règle à Ballarat. À 14 h 30, un employé prenait un koala, le sortait de son enclos et nous permettait de le flatter. Nous avons pris nous-mêmes nos photos. Pas de frais. Et voilà! C'est ça la magie.

Conduite un peu gauche

Great Ocean Road, Gibson Steps
Lundi soir. Fin de road trip. Prêt pour un autre type de road trip, mais un peu fatigué d'avoir conduit pendant quatre jours. Pauvre petit moi, comme dirait le regretté Sol.

Non, je n'ai pas causé d'accident en conduisant à gauche... mais à droite. La voie de gauche, mais le volant à droite.

Vendredi, j'ai pris possession d'une rutilante Holden Cruze bleu métallique, toit ouvrant, air conditionné, sièges en cuir, vitres électriques, et trop de boutons sur le volant. Pas mal quand même pour la bagnole la moins chère de Melbourne.

Avec un Français et une Allemande, j'ai pris la Great Ocean Road, passant de Melbourne à Geelong, Torquay, Lorne, Apollo Bay, Cape Otway et Warrnambool. Sauf de la pluie chaque fois que nous sortions de la voiture vendredi, le reste du week-end a été parfait. De soleil en soleil. De toit ouvrant ouvert en toit ouvrant ouvert.

15 mars 2012

Karma is a b****

Melbourne
Ça ne peut pas toujours aller « tout croche ». C'est-à-dire que les imprévus, à un moment donné (je sais, ça ne se dit pas... pas plus que ça s'écrit), il faut que ça arrête.
Il reste que mon imprévu suivant m'a coûté deux dépôts sur des chambres d'auberges. J'avais pris la peine de planifier. De choisir un tour guidé qui m'emmènerait en trois jours de Melbourne à Sydney, plutôt que de prendre un bus ou un train qui ferait le trajet pendant la nuit. Du même coup, je verrai quelques trucs en chemin, dont la capitale, Canberra.

Mais voilà, ce parcours part trois fois semaines. Et la journée que j'avais choisie... « fully booked ». Merci Grand Prix!

Après avoir choisi de devancer mon départ de Melbourne pour réserver ce voyage (de là les dépôts perdus sur mes chambres), je me suis arrêté pour manger. J'ai pris le dessert dans une petite boutique de yogourt glacé où on paie au poids... à moins de deviner précisément le poids de notre contenant rempli. Et devinez qui a visé juste, pas un gramme de plus? BIBI!

12 mars 2012

Course... pour quitter Melbourne

Sur la piste du Grand Prix de Melbourne
Pays numéro 3 : l'Australie. Me voilà désormais à Melbourne, où les expériences sont... intéressantes. Disons-le comme ça.

Les leçons s'accumulent à vitesse grand V.

Leçon numéro Z (!) : Quand tu dis au douanier que tu n'as pas de billet de retour, évite d'avoir l'air nerveux. Celui-ci a été gentil et a répondu :
« no worries ». Mais que je ne sache pas plus de trois jours d'avance où je serai, ça l'agaçait. On va remédier pour les pays plus sensibles qui s'en viennent. Prix de consolation, la douanière à Christchurch ne s'arrêtait plus de m'appeler « My Love ».

Leçon numéro 12345.1.2.3 : Quand tu achètes un billet d'avion, arrange-toi donc pour arriver dans la ville que tu ne connais pas à une heure décente. Mettons pas après 20 h. Faut croire que de marcher tout Prague à minuit, sans un sou l'an dernier, ne m'avait pas suffi. Ici, les navettes qu'on m'avait indiquées n'étaient plus en fonction à minuit, après tout ce temps à tenter de passer les douanes. Plan B : navette restante et tram. MAIS... plus de tram. Plan C : partager un taxi avec un autre voyageur coincé et être accueilli par un « Je me demandais où tu pouvais bien être passé » par la réceptionniste de l'auberge.

11 mars 2012

Un tour à bord du Tanzalpline Scenic Train

Mes vidéos ne sont jamais très complexes, mais ça vaut ce que ça vaut. Voici cette fois en images le panorama qu'offre le Tranzalpine Scenic Train. Je sais, ça bouge et c'est bruyant. Mais vous êtes avertis.


Du soleil et un gros glaçon

Franz Josef
Wi-fi gratuit à l'aéroport. Yé! Rare en ce pays. Ce qui me permet
d'effectuer une mise à jour.

Je me suis donc tapé, plus tôt cette semaine, le trajet entre Queenstown et Franz Josef et les huit heures d'autobus qui les séparent, gracieuseté d'une compagnie qui s'arrête dans tous les villages. Et qui prend des pauses de 30 minutes dans des trous perdus pour nous inciter à acheter les produits hors de prix qu'on y vend. Nous avons notamment abandonné notre baleine roulante dans le milieu de nulle part pour un frisquet resto tout de troncs d'arbres bâti. On nous recommandait la soupe aux nouilles et légumes. Seulement 9 $ pour le bol. Et le bol ne se mangeait pas, je précise. (Pas de bol en pain pour Jeannot... Et pas de raisins non plus.)

En arrivant, j'espérais réserver une randonnée sur le glacier de Franz Josef pour le lendemain matin. Mais comme, encore une fois, mon arrivée chassait une pluie de deux jours, tout le monde s'était rué sur cette expédition. Pas le choix : rester une journée de plus au creux des montagnes.

Le choix s'est avéré intéressant, me permettant de relaxer et d'explorer les sentiers en forêt dans les environs. Le jour suivant, un soleil de plomb nous a suivis toute la journée sur le glacier. C'est rare, il paraît. Pas pour rien qu'ils nous fournissent un manteau de pluie. Mais nous n'en avons pas eu besoin. En manches courtes sur un glacier, c'est assez spécial. Entre ça et un musée, je choisis mille fois le glacier.

Blogue-collation

Je m'apprête à quitter la Nouvelle-Zélande pour l'Australie. Peut-être que je pourrai ajouter une mise à jour plus complète de là, alors qu'on arrêtera peut-être de nous arnaquer sur les connexions internet.
En attendant, rien de mieux pour être zen que la recette suivant :

Une montagne+le bruit de la rivière+un coucher de soleil+cette chanson-là = se dire que ça vaut la peine de jeter son argent par les fenêtres.



En terminant, je me vois dans l'obligation de souhaiter un joyeux anniversaire à Lisanne...

** Pour une raison inconnue, il est possible que la chanson ne joue que 20 secondes... Ce qui serait anormal.

6 mars 2012

Une autre vidéo de Tangariro


Voici une deuxième vidéo du Tangariro Alpine Crossing. Petite marche dans le cratère du sud, pas tout à fait au sommet encore.

La Nouvelle-Zélande en photos

Auckland
Devonport

Rangitoto
Tangariro
Voici un bref aperçu de mon voyage, en photos, pour ceux qui n'ont pas la possibilité de les voir sur Facebook.

4 mars 2012

Going with the flow

Queenstown, Nouvelle-Zélande
Je m'anglicise peu à peu. Il y aura bientôt trois semaines complètes que je serai parti, dix ans environ, en âge de chien, six mois, en temps de voyageur tourdumondiste, et la petite voix dans ma tête passe subtilement du français à l'anglais, sans arrêt. C'est comme ça, quand on est immergé.

Quoique je dis immergé... On a beau aimer les cousins français, mais diable qu'ils sont partout. On ne peut pas tourner un coin de rue sans en croiser un. MAIS, pas beaucoup de « French Canadians ».

« You're my first French Canadian » qu'on m'a dit aujourd'hui. Yé!

Toute cette entrée en matière pour excuser mon titre anglais. Mais c'est ce qui m'est venu comme titre naturel.

Parce que j'ai attaché très, très au fond de mes bagages le cartésien planificateur en moi, j'accepte de ne pas trop savoir, deux ou trois jours d'avance, où je serai et ce que je ferai. À moins d'être en haute saison, c'est probablement la meilleure façon de voir le monde. Et ça permet de changer les plans à la dernière minute.

3 mars 2012

Gone for a stroll

Voilà, tel que promis, voici l'adresse du blogue de Troy, cet Australien qui parcourt le monde avec l'espoir de ramasser des fonds pour vaincre le cancer du sein.

www.goneforastroll.com

2 mars 2012

Coincé in boring Wellington

Wellington, Nouvelle-Zélande
Mon aura de « soleil » m'a laissé tomber. La bipolarité néo-zélandaise est plus forte.

Tout heureux, ce matin, j'ai réservé la navette et le traversier qui devaient me mener sur l'île du sud, à Picton.

En arrivant à l'auberge en soirée, une cochambreuse m'informe qu'une tempête et des vagues énormes sont attendues pour demain. Résultat : pas de ferry. Coincé, je suis!

Zen, moi? Pas tout à fait. Mais quand on est parti six mois, un imprévu d'une journée, c'est pas trop mal. Seulement, j'en avais déjà assez de Wellington, où il n'y a franchement rien à faire pour les petits budgets. Surtout quand il pleut. Parce qu'au soleil, on peut toujours se débrouiller.

Pas à bout de ressources, j'ai acheté un billet d'avion vers Queenstown (très loin d'ici) pour dimanche, après avoir ajouté une nuit à mon auberge, malheureusement la plus dispendieuse du voyage jusqu'à présent.