31 décembre 2011

Trois petites aiguilles

Voilà! C'est fait! Je suis immunisé contre la plupart des méchantes maladies qui pourraient m'attaquer dans les coins les plus reculés du globe.

La Clinique du voyageur, c'est vraiment une excellente idée. Avec la liste des pays visités, ils vérifient toutes les maladies à risque. Le futur touriste, en l'occurence moi, peut ensuite choisir s'il prend ou non les vaccins recommandés. Il faut dire que certains coûtent très cher.

Du même coup, l'infirmière m'a remis une panoplie de brochures sur les activités de prévention et autres comportements de prudence à adopter, point de vue santé. Diphtérie, tétanos, coqueluche, hépatite A, typhoïde (Asie et Amérique du Sud), fièvre jaune (Amérique du Sud), etc. ont tous pu être combinés en trois petits vaccins.

Très dispendieux, le vaccin contre la rage peut toutefois prévenir contre des transfusions sanguines suspectes dans des pays moins développés. Il se donne en trois injections réparties sur 28 jours.

23 décembre 2011

Tremblement de... Noël

Source : Google Maps
Sais pas qui a choisi la date de Noël cette année, mais elle me convient plus ou moins. Va pour les congés de boulot, le surplus de dodo, mais m'arrêter de planifier... je ne sais pas.

Toujours est-il que le passeport est finalement arrivé à bon port. Élément important pour amorcer les demandes de visa. Et acheter les billets d'avion. Parce que oui, certaines compagnies exigent le numéro du passeport pour terminer l'achat en ligne dudit billet.

So, mes premières destinations sont choisies, déterminées, irrémédiablement inscrites au calendrier. Difficile de reculer une fois les dollars débités de la carte de crédit. Laissez-vous mijoter encore un brin alors que je confirme que je volerai sur les ailes de United et d'Air Pacific. Que oui!

17 décembre 2011

Mon Dieu que t'es chanceux!

Première réaction : «Mon Dieu que t'es chanceux!». C'est à tout le moins le message que j'ai reçu le plus souvent depuis que j'ai officiellement annoncé mon départ.

Réglons donc une chose dès maintenant : la chance n'a rien à voir avec ma décision de partir autour du monde. Un long voyage, sur papier, c'est extraordinaire. Comme avoir Sidney Crosby, Claude Giroux, Kristopher Letang et Jeff Skinner dans l'alignement de son pool de hockey. Sur papier, c'est parfait. Mais dans les faits, tout n'est pas aussi rose.

Je n'ai gagné aucune loterie. On ne m'a pas offert de découvertes exotiques sur un plateau d'argent. J'ai pris une décision. Et ce serait difficile de quitter sur un coup de tête. La liste des tâches à accomplir est immense. Mais le secret, c'est justement de dresser des listes. De cocher au fur et à mesure les réalisations.

7 décembre 2011

Quand faut y aller!

Quoi de mieux qu'une bonne dose de résilience pour lancer le sprint des préparatifs? Pas le choix, quand l'horloge fait tic-tic, il faut avancer. Et accepter que tout ne se passera pas comme prévu. Tout un entraînement.

Première chose à régler : le passeport. C'est bien beau de me dire qu'en épississant la liasse remise à l'agent de passeport, j'aurais pu obtenir mon document de voyage la veille du départ. Mais aussi bien ne pas se mettre dans l'eau chaude tout de suite. Les occasions d'être à la dernière minute m'attendent quelque part dans le détour.

En mettant la main sur mon plus récent passeport, tout semblait pourtant s'enligner sur la voie de la facilité. Valide jusqu'en 2015. Plusieurs pages vides. Nenni. Quand on s'attarde aux exigences pour la livraison de visas, on réalise qu'il faut souvent une ou deux pages vides pour obtenir le droit de visiter certains pays.

1 décembre 2011

Départ confirmé

C'est confirmé! Un congé sans solde de six mois et demi placé à l'agenda, je ne peux plus faire marche arrière. Dans tout juste deux mois, top chrono, je quitterai le boulot, le baluchon sur l'épaule, pour me lancer dans l'aventure excitante et effrayante que m'offre un tour du monde en quelques mois. Il reste des millions de trucs à planifier, de problèmes à élucider, de noeuds à dénouer, mais je compte bien y arriver.

Ce billet se veut le premier d'une série qui, je le souhaite, sera longue, intéressante et pertinente.

Du haut de mon vertige, je lance officiellement le décompte.