29 décembre 2014

Les incontournables de la médina de Fès

Tannerie Chouara
Tannerie Chouara
Fès compte au moins deux terminus. L'un d'entre eux est situé à un jet de pierre de la médina, mais il n'est pas desservi par plusieurs trajets. La plupart des autobus s'arrêteront dans la nouvelle ville dans une très petite cour. De là, il faut nécessairement prendre un taxi pour atteindre la médina.

Le point d'entré principal de la médina sera la plupart du temps la porte bleue, Bab Boujloud, où passe l'une des deux voies principales de la vieille ville. En matinée ou à la tombée de la nuit, ces rues sont pratiquement désertes, alors qu'il est plutôt ardu d'y circuler en plein jour tellement il y a foule.

Forcément, la médina de Fès est touristique. Mais il est beaucoup plus agréable de s'y promener que dans celle de Marrakech. Elle est aussi suffisamment grande pour permettre à n'importe qui de s'y égarer. Même avec un très bon sens de l'orientation, je m'y suis retrouvé complètement médusé.

Nous sommes arrivés en ville très tôt après une nuit dans le bus. À l'auberge, le Dar Elyasmine, on a accepté de nous servir le déjeuner même si notre réservation prenait effet en soirée. Nous avions réservé des lits dans un dortoir pour quatre personnes. Fait étonnant, la chambre comptait deux lits simples... et un lit double. Il ne faut donc pas craindre de devenir intime avec ses compagnons de voyage.

À la réception, où le français semblait peu compris, même s'il s'agit d'une langue très répandue au Maroc, j'ai tenté d'en savoir plus sur l'extérieur de la médina. On m'a répondu de commencer par la médina. Quand j'aurais tout vu, je pourrais poser des questions. Eh ben! Pas le choix de mes activités on dirait.

26 décembre 2014

Le souk et les tanneries de Marrakech

Souk de Marrakech

Souk de Marrakech
La deuxième journée à Marrakech devait être notre dernière en ville avant de poursuivre notre route. On nous a dit qu'il était préférable de réserver les billets de bus plusieurs heures d'avance parce que les places sont beaucoup plus limitées que dans les trains.

Notre destination suivante, Fès, pouvait être atteinte en train en environ cinq heures. Pour économiser du temps et de l'argent, nous avons toutefois opté pour le bus de nuit, en sept ou huit heures, ce qui nous permet de voyager dans un temps où nous ne ferions rien de toute façon. Du même coup, nous économisons sur les frais d'hébergement.

Pour réserver le billet, il est possible de se rendre à la station de bus elle-même ou de trouver de petits commerces qui réservent les billets pour nous. Il y en avait un au deuxième étage d'un boui-boui, tout près du Café de Paris. La petite pièce était remplie de Marocains qui y venaient pour utiliser l'internet, jouer à des jeux vidéo en ligne ou simplement acquitter les frais d'une quelconque facture. Il faut prévoir plusieurs minutes pour réaliser la transaction. Le système informatique de l'endroit rappelle les années 1990...

De là, nous nous sommes plongés dans le souk, le marché, avec ses étals entassés les uns sur les autres. On y trouve à peu près de tout et il n'est pas impossible de s'y perdre si notre sens de l'orientation fait défaut. Agoraphobes s'abstenir.

20 décembre 2014

Les palais de Marrakech


Place Djemaa el-Fna
Vue du palais el-Badi

Pour le première journée complète au Maroc, le menu était chargé. En fait, pas vraiment. Le concept, c'était d'explorer la médina de Marrakech.

Nous avons d'abord atteint la place Djemaa el-Fna, LA place de la médina à Marrakech. C'est le centre touristique, là où tous les badauds vous reconduiront si vous faites mine d'être perdu. On y trouve une tonne de stands à jus frais, des marchands qui vendent des babioles, des hommes qui font tourner un pompon sur un chapeau tout en jouant de la musique et une foule de touristes.

Un peu plus loin, il y a un homme qui tient un singe en laisse et un autre qui exploite des serpents en proposant aux passants de se faire photographier avec les bêtes. Une photo de loin ou une photo avec les animaux devront nécessairement être rémunérées. Ma tentative de croquer vitement un cliché a échoué et j'ai tendu une pièce d'un dirham au charmeur de serpent. Mécontent, il m'a envoyé au diable, ce qui ne lui a pas procuré un plus gros pourboire. Il reste qu'il est, à mon avis, approprié de leur tenir tête.

7 décembre 2014

De Casablanca à Marrakech

La gare Casa-Voyageurs

Je suis parti pour ma plus récente destination, le Maroc, au moment où le Québec recevait sa première petite bordée de neige. On appelle ça avoir le sens du timing.

Le plan, après avoir ragé contre les travaux qui n'avancent pas autour de l'aéroport Pierre-Elliott-Trudeau, était de faire escale à Francfort avant d'arriver à Casablanca. Le jour même, je devais retrouver mon ami Burak dans un train vers Marrakech. C'est que Burak arrivait pour sa part de Rabat.

À Francfort, donc, j'avais quatre longues heures à occuper. Si on dit que le centre-ville n'est qu'à une quinzaine de minutes de métro, la longue ligne d'attente pour faire tamponner les passeports m'a convaincu de m'attarder plutôt dans les couloirs de l'aérogare. Je ne le dirai jamais assez : offrir de l'internet gratuit en échange d'un numéro de téléphone cellulaire, c'est nono. Nono parce que les gens qui voyagent, qui arrivent de l'étranger, n'ont pas nécessairement envie de payer un forfait cellulaire pour accéder à de l'internet gratuit. Demandez plutôt une adresse courriel. Tout le monde a ça.

Mais bon. Merci Lufthansa, à certaines portes d'embarquement, le wi-fi était totalement gratuit, sans besoin de fournir quelques informations que ce soit.

Je me suis posé quelque part en après-midi à Casablanca, dans un aéroport un peu vieillot. Les files d'attente pour la vérification des passeports n'étaient pas particulièrement longues, mais elles n'avançaient pas très très vite. Il fallait bien compter 30 à 40 minutes dans le plus pur immobilisme. On peut d'ailleurs dire sans se tromper que les douaniers n'aiment pas beaucoup leur travail. J'ai rarement vu moins sympathique.

Signe d'intelligence marocaine, néanmoins, ce réflexe de commencer par la fin du passeport pour trouver une page libre pour poser le tampon.

À noter qu'une fois la douane passée, il faut montrer ce tampon à un garde pour avoir la permission de récupérer nos bagages.