23 novembre 2014

Intermède

Petit intermède en attendant d'avoir la connexion et le temps nécessaires pour mettre à jour mes aventures du présent voyage.

Après une semaine bien compacte au Maroc, à visiter les villes de Marrakech, Rabat, Fès, Chefchaouen et Tanger, j'ai pris le traversier aujourd'hui pour atteindre l'Europe.

Demain, je traverserai la frontière de l'Espagne et du Royaume-Uni (!) pour marcher dans Gibraltar. Si je n'avais pas tenu autant à voir le gros rocher, les choses auraient été plus simples.

D'abord le traversier le plus accessible de la ville de Tanger, au Maroc, menait à Tarifa (Espagne-390 dirhams), la ville espagnole la plus éloignée de ma destination, parmi les options offertes. Il m'était inutile d'aller vers Gibraltar directement puisque je serais arrivé trop tard et qu'il ne restait pas d'endroit où dormir pour la soirée.

L'option d'aller vers Algeciras était tentante, mais il aurait fallu me taper le bus au Maroc pour atteindre le nouveau port de Tanger, apparemment à 50 km de la médina. À la place, j'ai pris une navette gratuite de Tarifa à Algeciras et de là, j'ai marché jusqu'au terminus pour me taper un bus local (2,45 euros) vers La Linea de la Concepcion. Un transit qui m'aura pris au total près de six heures en comptant la marche du terminus vers mon auberge miteuse, où la chambre sent la cigarette.

Il semble particulièrement essentiel de réserver tôt pour avoir un bon endroit où dormir dans la région. J'ai entrepris de rester un deuxième soir pour avoir le temps de bien visiter. Les options n'étaient pas légion et je changerai de logis demain.

À noter aussi que les liens routiers/ferroviaires vers les autres villes sont plus ou moins simples. Je vous en reparle quand j'aurai confirmé la possibilité de partir vers Granada.

Restez branchés. Avec un peu de chance, je trouverai une bonne connexion pour publier des photos sous peu.

10 novembre 2014

En train vers Genève

Genève
Je l'ai déjà dit : la Suisse, ça coûte cher. Pas étonnant qu'un billet aller simple entre deux villes, en train, coûte les yeux de la tête.

Pour couvrir en deux heures et quelques minutes la distance entre Zürich et Genève, il faut prévoir environ 80 francs suisses. Presque 100 $.

Un truc fascinant et agréable avec le train suisse, c'est qu'on peut monter et descendre aussi souvent qu'on veut dans la même journée, à condition de demeurer sur le trajet qu'on a acheté. On peut donc aller visiter un brin et revenir une ou deux heures plus tard pour monter dans le train suivant. Bon à savoir.

Le convoi vers Genève est de toute évidence très populaire en matinée. Il était bondé et trouver une place pour s'asseoir relevait de l'exploit. Je me suis finalement installé près d'une vieille dame tout enthousiaste de réaliser que je parlais français.

9 novembre 2014

Les MIB Awards

On ne fait pas un blogue pour gagner des prix. Certains le font pour gagner leur vie, c'est vrai, mais certainement pas pour des banderoles et des rubans. N'empêche, un peu de visibilité, ça ne fait jamais de tort.

L'an dernier, grâce à vous chers lecteurs, je me suis hissé parmi les 10 meilleurs blogues de voyage au Canada du classement des MIB Awards. Une belle tape dans le dos!

Si l'envie vous vient de voter encore pour moi cette année, pour le même palmarès, vous pouvez le faire en suivant le lien suivant

1 novembre 2014

D'autres coups de coeur de Zurich

Oberer Letten
Oberer Letten

Outre retrouver un vieil ami, j'ai erré un peu dans les rues de Zürich. Pas assez pour connaître le nom de tous les endroits qui méritent un détour. J'ai néanmoins relevé quelques coups de coeur.

Le lac Zürich est particulièrement joli et accessible à pied. Il est possible de faire un tour de bateau-mouche vers un des différents arrêts plus loin sur le plan d'eau. Pour nous, le trajet a été court mais agréable jusqu'au Chinagarten Zürich, que nous avons ensuite traversé à pied. Le joli parc, ponctué de statues, était aussi une halte pour des évangélistes qui distribuaient gratuitement toutes sortes de versions de la Bible... Ça ne s'invente pas.

Sur la rive opposée du lac, le secteur de l'Arboretum est aussi joli, mais les promeneurs risquent de voir exposés des bouts de peau qu'on garde généralement cachés...

La gare centrale vaut elle aussi le détour. Il faut regarder vers le plafond pour apprécier les oeuvre d'art qui y sont accrochées.