22 décembre 2017

Mon itinéraire en Éthiopie

Meskel Square, Addis-Abeba


Deux semaines en Éthiopie, c'est court. Court, parce que les distances à couvrir sont énormes, mais aussi parce qu'il y a beaucoup, beaucoup à voir et à faire. Dans un monde idéal, il faudrait au moins trois semaines, probablement même quatre.

Pour ces raisons, j'ai abandonné l'idée d'aller vers Harar, à l'est, ou dans la vallée de l'Omo, au sud. Je me suis contenté (avec joie) du nord, rempli d'histoire et de sites reconnus au patrimoine mondial de l'UNESCO.

Voici l'itinéraire que j'ai suivi avec quelques commentaires pour améliorer l'expérience.


Jour 1
Addis-Abeba
En arrivant tôt le matin, j'ai disposé de toute une journée pour explorer Addis-Abeba à pied. On peut utiliser le système de minibus, ou même le métro, mais la marche nous donne un bon aperçu. Apprendre à connaître la ville est tout à fait épuisant, alors qu'on est pris pour cible par les badauds qui veulent de l'argent. On peut avoir besoin de deux ou trois jours pour voir l'essentiel d'Addis, mais il faut bien plus que ça pour commencer à s'y sentir bien.

On peut facilement voir Meskel Square, Piazza et les principales églises en une journée bien remplie.

18 novembre 2017

C'est parti pour l'Éthiopie



Plus que quelques heures avant mon départ pour l'Éthiopie. Après m'être cassé la tête pour essayer de tout voir, je me suis rendu à l'évidence que c'était impossible. J'ai donc organisé un itinéraire approximatif que voici. Je pourrai, au retour, faire état des changements apportés à cette planification de départ.

À noter que les vols intérieurs sont, paraît-il, beaucoup plus pratiques que les transports en autobus si on ne dispose pas de beaucoup de temps. Ainsi ai-je donc opté pour quelques vols intérieurs.

Jour 1 - Addis Ababa
Jour 2- Addis-Ababa et Bahir Dar
Jour 3-5 Bahir Dar, Gonder et les environs
Jour 6 - Lalibela
Jour 7 - Axum
Jour 8 - La région de Tigray
Jour 9-11 - Danakil

Je dispose ensuite d'une journée tampon et d'une journée à Addis Ababa pour attraper mon vol de retour.

Quelle proportion du plan tiendra?

28 octobre 2017

En route vers les gorilles



Après ma courte épopée en Ouganda, il me fallait rentrer au Rwanda pour le moment fort de mon voyage : la visite des gorilles dans le parc national des Volcans.

Du milieu du lac Bunyonyi, les options étaient peu nombreuses. Traverser le lac vers la frontière de Kisoro, à l'ouest, paraissait la meilleure idée à vol d'oiseau. Mais trouver un transport sur les rives du lac, à l'ouest, relevait du grand défi.

L'option retenue a été celle de retourner vers Kabale, où un chauffeur proposait de nous emmener à la frontière. À Kabale, on est beaucoup plus proche d'un autre poste frontalier, celui de Katuna, que j'avais traversé à mon arrivée. Mais la route vers les gorilles nous aurait probablement forcés à rentrer à Kigali avant de repartir vers l'ouest.

La route était belle vers Kisoro, avec son bitume neuf. À l'approche de la Ville, nous avons pu apercevoir un immense camp de réfugiés congolais.

Notre chauffeur nous a laissés à la douane, où il faut d'abord passer dans une cabane pour sortir de l'Ouganda. On nous remet un bout de papier qu'il faut montrer à un homme qui patrouille la frontière pour qu'il nous laisse passer. Mais ce n'est pas comme s'il y avait une clôture ou d'immenses obstacles. C'est surtout pour le principe.

16 septembre 2017

Le lac Bunyonyi et les Twas

Lac Bunyonyi

Pour notre seule journée complète au lac Bunyonyi, à la frontière de l'Ouganda et du Rwanda, nous avions choisi une auberge située sur une île. Le Byoona Amagara Island Retreat propose le transport gratuitement si on choisit le canot de bois à l'ancienne. Pour le bateau à moteur, largement plus rapide, des frais s'appliquent.

Nous avons donc opté pour le canot, qu'il nous fallait prendre au « port » du village, où c'était journée de marché. Une foule se massait près de certaines embarcations contenant des vivres. Une chèvre vendue sur place a été amenée à l'écart et égorgée sur le champ. On est loin de la routine québécoise.

Le canot est arrivé avec un « conducteur » qui ramerait pendant une bonne heure, sous le soleil du matin, pour nous amener à destination. Je me sentais un peu coupable pour l'homme, mais la lenteur du trajet nous a permis de bien prendre la mesure de la vie sur le lac. Des villageois traversaient, le canot plein de provisions, avec toute une famille entassée dans un coin de l'embarcation. Une femme, parfaitement habillée, pagayait seule sans la moindre trace de sueur. Nous étions immobiles et nous avions déjà très chaud.

Sur les rives du lac Bunyonyi, on fabrique les planches comme on peut.
J'ai opté pour une excursion qui me permettrait d'aller voir les Twas, que la population locale appelle les pygmées. Ces tribus de peuples des forêts vivent maintenant dans des villages, comme ce jour-là à Makanga, et apprennent à s'alimenter grâce à l'agriculture. Le passage de visiteurs, comme moi, leur apporte un peu d'argent, même si certains peuvent y voir une forme d'exploitation.

29 août 2017

Où dormir en Roumanie

La Roumanie recèle étonnamment de très bonnes auberges de jeunesse. Je dis étonnamment, parce que l'Europe de l'Est nous donne parfois l'impression de mettre du temps pour s'adapter à la venue de touristes. Les villes les plus touristiques de Roumanie sont toutefois capables de répondre aux attentes alors que les options se développent lentement ailleurs au pays.

Je n'ai malheureusement pas pu tester les gîtes dans les plus petits villages, mais je n'hésiterais pas une seconde à me rendre dans ces pensions tenues par l'habitant.

À noter qu'il est possible d'obtenir un rabais auprès des auberges participantes quand on possède la brochure Balkan Backpacker. Le regroupement compte des auberges de la Roumanie, de la Turquie, de la Croatie, de la Serbie et de l'Albanie notamment. La plupart des auberges vous recommandent de réserver directement à l'accueil pour économiser, les prix y étant plus bas que sur les sites internet, semble-t-il

Voici une courte critique des endroits où j'ai dormi.

Bucarest
Podstel Bucharest
Olimpului Street no 13

Podstel

Podstel

Cette auberge est menée par trois amis ayant voyagé autour du monde. Ils tentent d'intégrer dans leur auberge tous les détails qui font la différence dans un hébergement comme celui-là. Le jardin est vaste, le bar offre de l'alcool et une vingtaine de variétés de thé, une grande tente avec des coussins et des prises de courant permet de se reposer et une petite scène laisse parfois place à des talents de passage ou à des sessions de yoga.

On propose parfois des souper communautaires, la porte est verrouillée en soirée par un code électronique, les chambres sont grandes et comptent au maximum huit lits et l'accueil est toujours chaleureux. On prend même la peine de retenir notre nom.

L'endroit est situé à distance de marche de la vieille ville, dans un quartier relativement tranquille (sauf le samedi soir apparemment). Rien à redire.

1 juillet 2017

Pas de lions à Ishasha

À l'entrée du secteur Ishasha, un crâne de buffle sert de décoration.

Après une journée complète dans le secteur de Katunguru, au parc national Queen Elizabeth, en Ouganda, il était déjà temps de partir. Nous avions convenu qu'un chauffeur nous emmènerait pour un peu plus de 100 $, mais qu'il retournerait par la route qui traverse le parc, vers le sud.

Il aurait fallu beaucoup moins de temps si nous étions passés par la route asphaltée, vers Mbarara, mais je voulais m'arrêter dans le secteur d'Ishasha, reconnu pour les lions qui grimpent aux arbres pour s'y assoupir.

En matinée, nous avons donc pris une route en terre qui descendait vers le sud, route bordée d'herbes longues. Il nous arrivait à l'occasion de croiser des buffles ou des antilopes. Nous avons aussi aperçu quelques éléphants.

Après avoir montré nos permis à l'entrée du secteur Ishasha, nous avons commencé la tournée des routes du parc où les lions pouvaient se trouver. Le gardien nous a indiqué qu'aucun félin n'avait encore été aperçu ce jour-là.

25 juin 2017

Ouganda, terre de lions, d'hippos et de chimpanzés

Parc national Queen Elizabeth, Ouganda

Dans ma planification de champion (!), j'avais calculé qu'une seule journée complète dans le parc national Queen Elizabeth, dans l'ouest de l'Ouganda, suffirait à tout faire. La journée s'annonçait toutefois très, très chargée. Avec toute la faune qu'il y avait à voir, je ne voulais rien sacrifier.

Tôt en matinée, alors que le soleil n'était pas encore complètement levé, j'ai été tiré de mon sommeil par mon téléphone qui sonnait. C'était le temps de partir à la poursuite des chimpanzés.

Je commence la journée en me rendant au bloc sanitaire du lodge. «  Pas d'hippopotames cette nuit, hein? », que je lance à la blague au gardien chargé de surveiller le campement pendant que nous dormons.

« Oui, regardez », qu'il répond, en pointant sa torche vers une maman et son petit, à une vingtaine de mètres de moi. J'ai sursauté. Fini les blagues. Légère frousse, surtout après qu'on m'eut expliqué que les hippopotames peuvent vous couper en deux en un seul coup de mâchoire.

Avant de se lancer à l'exploration du parc national, il est bon de savoir qu'il faut s'arrêter dans un des bureaux d'accueil pour acheter un permis qui coûte 40 $ par jour. Il est valide pendant 24 h. On nous le demande principalement quand on veut conduire à l'intérieur des terres pour voir notamment les lions.

20 juin 2017

Kigali-Katunguru : Une journée complète dans les transports

Sur la route vers Katunguru
La plan semblait simple sur papier. Parce que les animaux sauvages ne sont toujours pas nombreux dans le parc national Akagera, au Rwanda, j'irais pour une courte virée au parc national Queen-Elizabethn en Ouganda. Je voulais voir les hippos, les lions et les éléphants.

Fa-Cile! Ou pas.

Selon Google, il fallait prévoir six heures pour parcourir la distance, à partir de Kigali, vers Katunguru, le village où je dormirais. Mais voilà, on me déconseillait de louer un voiture. Les routes ne sont pas sûres pour les touristes et la conduite est parfois hasardeuse. Mieux valait opter pour un bus ou le transport collectif. On déconseille d'ailleurs de se déplacer en soirée, moment où les risques de braquage sont plus importants.

Mes amis me suggéraient de partir vers Kabale, à la frontière ougandaise, et de voir à partir de là. J'ai pris le pari. Mais on me suggérait de partir tôt, parce que les transports collectifs se remplissent en matinée, quand les gens se rendent au travail, et deviennent beaucoup plus calmes sur l'heure des repas.

J'ai entassé toutes mes affaires sur une moto-taxi pour me rendre à la gare. Le chauffeur, vraiment gentil, m'a expliqué que les taxis collectifs étaient plus efficaces que les bus et qu'il ne fallait pas payer trop cher pour réserver sa place.

19 juin 2017

Kigali en une journée

Centre-ville de Kigali

L'aéroport de Kigali est tout petit. Il faut quand même un peu de temps pour qu'on termine la vérification du passeport et qu'on y colle le visa, rempli à la main. Le sourire n'est pas inclus dans l'accueil.

La chance, j'ai des amis qui vivaient à Kigali au moment de mon passage et qui sont venus me chercher en voiture. À première vue, la capitale rwandaise paraît étendue, mais conserve une bonne proportion de nature. Outre quelques gratte-ciel au centre, les bâtiments sont plutôt modestes.

Avec ses nombreuses collines, j'avoue que j'étais un brin désorienté à savoir par où il fallait passer pour atteindre la destination souhaitée. Il faut parfois contourner une colline, monter et redescendre, ce qui contraste avec notre habitude de circuler en ligne droite. Et il faut prendre sa place dans la circulation, parce qu'on ne vous fera pas de cadeaux.

L'appartement de mes amis se trouvait à flanc de colline avec une vue vers une espèce de bidonville.

« C'est beau en bas? Ils sont gentils les gens? » que je demande.

Aucune idée, répondent mes amis, qui ne s'y sont jamais aventurés.

11 juin 2017

Les auberges du sud de la France

L'auberge de jeunesse de Carcassonne

La première fois que j'ai visité la France, je n'avais encore jamais passé la nuit dans une auberge de jeunesse. Je n'avais pas nécessairement été impressionné, mais je m'imaginais que le concept d'auberge de jeunesse était le même partout. Pour le prix, il m'apparaissait normal que le confort soit limité.

Après avoir visité plusieurs pays d'Europe et des lieux d'hébergement aux quatre coins du globe, j'en viens à la conclusion que la France traîne un tantinet de la patte en matière d'auberges. À la fois pour Marseille, Carcassonne et Toulouse, les choix qui s'offraient à moi étaient limités. Et tant à Marseille qu'à Carcassonne, il m'a fallu me résigner à dormir dans les gîtes de la Fédération unie des auberges de jeunesse (FUAJ), aussi connue ailleurs comme le réseau HI, pour Hosteling International.

Étrangement, la France est le seul pays qui m'a forcé à me procurer la carte de membre HI pour loger dans ses auberges. J'avais pourtant visité l'auberge HI de Boston en avril. Ailleurs, on offre plutôt un rabais à ceux qui ont déjà leur carte.

À Carcassonne, l'auberge est située dans la Cité, avantageusement pour tous ceux qui souhaitent flâner dans les ruelles de la ville fortifiée. Le personnel est très sympathique, mais tout le reste mérite des améliorations. Le petit déjeuner est très simple. Le wi-fi ne fonctionne que dans la pièce commune. On ne trouve qu'une ou deux prises de courant dans le dortoir, alors que les voyageurs ont généralement besoin de recharger leurs appareils.


22 mai 2017

Le surbooking dans les auberges de Copenhague



Le surbooking s'est frayé une place dans les manchettes des dernières semaines, notamment en raison de ce passager qui a été brutalement expulsé d'un vol de la compagnie United. Si je connaissais la façon de faire des compagnies aériennes, j'ignorais que les auberges de jeunesse s'y étaient mises également.

J'ai découvert cette pratique au Generator Hostel Copenhagen, dans la capitale du Danemark. Les pays scandinaves sont reconnus pour être particulièrement chers. Les auberges de jeunesse ne font pas exception. Et quand elles utilisent le surbooking combiné au jeu de l'offre et de la demande pour gonfler artificiellement les prix, je suis un tantinet insulté.

Par exemple, lors de ma réservation initiale, j'ai payé environ 40 $ pour un lit. Vers la fin de la semaine, ce prix avait pratiquement doublé.

Explications. L'auberge où j'avais décidé de loger est énorme et offre une panoplie de services. C'est pratiquement un hôtel, mais avec des dortoirs et des chambres privées. La situation géographique est idéale.

20 mai 2017

La chanson de bienvenue à Makanga

Dès mon arrivée dans le village de Makanga, à la frontière du Rwanda et de l'Ouganda, les villageois ont entonné une chanson de bienvenue agrémentée d'une petite danse. Cette vidéo ne comprend pas la chanson complète, mais permet quand même d'apprécier l'expérience.

On remarque notamment les enfants, qui ont du rythme dès leur jeune âge.

Makanga est un village Twa d'une soixantaine de personnes. Les Twas sont un peuple qui vivait en forêt et qui a été forcé de s'installer dans les champs à cause de la déforestation. Un peu partout autour du lac Bunyonyi, on nous offre d'aller visiter ces « pygmés », qui comptent entre autres sur le tourisme pour faire un peu d'argent.



Pour en savoir plus sur ma visite à Makanga : Incursion dans l'univers des Twas.

9 avril 2017

Pampalarama : 4400 m d'altitude au bout du monde

En route pour Pampalarama

Le bout du monde, en Bolivie, pourrait bien être Pampalarama, un village de la communauté Chicaltaya, à une trentaine de kilomètres de La Paz. Si près de la grande ville, et si loin tout à la fois.

On met d'ailleurs une cinquantaine de minutes, sinon une heure, pour quitter le monde urbain et s'enfoncer dans les terres. Le chemin, non pavé, ne permet pas la vitesse. D'un côté c'est tant mieux. On observe le paysage, les montagnes qui se déploient devant nous et les troupeaux de lamas qui broutent çà et là sans être inquiétés.

Les élevages de lamas sont d'ailleurs très importants dans la région. L'élevage constitue la principale activité économique, avec l'exploitation de la tourbe et l'artisanat. Le plus petit troupeau compte une vingtaine de bêtes. Les plus gros, plus d'une centaine. Autrefois, les villageois marchaient jusqu'à La Paz pour vendre leur laine. Aujourd'hui, ils utilisent bien sûr les moyens de transport motorisés.

Ces lamas sont fascinants. On dit qu'ils connaissent la route de leur maison. Quand le soleil commence à décliner, ils rentrent sagement chez eux sans qu'un berger ait besoin de les appeler...

2 avril 2017

Des bénévoles se mobilisent pour le Pérou

Une fanfare encourageait les bénévoles devant le palais présidentiel de Lima

Sept heures du matin. Lima est encore très calme quand nous hélons un taxi pour aller vers Plaza de Armas. Les bouchons caractéristiques n'ont pas encore commencé à se former sur les routes. La vieille ville dort encore, si bien que même la plupart des restaurants sont encore fermés. Remarquez, c'est dimanche...

Devant le palais présidentiel, personne encore. Que quelques militaires qui montent la garde. Les bénévoles qui souhaitent donner un coup de main pour les sinistrés des inondations arriveront davantage vers 8 h, alors qu'on compte ouvrir les porte des clôtures vers 9 h.

Derrière ces dites clôtures, des militaires s'affairent déjà à installer le matériel avec lequel les bénévoles travailleront.

Nous avons donc amorcé une ronde du quartier pour trouver de quoi nous mettre sous la dent, une demi-heure, quarante-cinq minutes tout au plus. Assez pour qu'une trentaine de bénévoles se pointent et commencent une ligne sur le trottoir devant le palais présidentiel.

Pendant que nous attendons, une procession religieuse s'annonce au loin. Lente, elle avance vers Plaza de Armas sous une musique rituelle. Des camions d'armée se pointent à leur tour, obtiennent, eux le droit de passage vers le centre des activités d'aide aux sinistrés.

31 mars 2017

Le vieux Lima et les catacombes

Plaza de Armas


Mon aventure d'exploration solidaire est lancée. Le 24 mars dernier, je m'envolais vers le Pérou et la Bolivie pour une aventure concoctée par Village Monde.

Les vols pour Lima, sur les ailes d'Air Canada, passent par Toronto. La neige qui a commencé à s'abattre sur le sud du Québec a provoqué quelques retards dans les vols (et dans l'arrivée d'un blogueur à l'aéroport), si bien que nous sommes partis pour Toronto avec une heure de retard. Pas de souci, le vol Toronto-Lima a aussi été retardé.

Avec tout ça, nous sommes arrivés à destination vers 2 h 30 du matin. Il semblerait que les vols pour le Pérou ont cette tendance à atterrir en pleine nuit. Le bon côté de la chose, c'est que le trafic n'est pas aussi dense que dans le reste de la journée.

Avec le route vers l'hôtel, nous nous sommes mis au lit vers 4 h.

Bien qu'on entende parler des inondations au Pérou depuis quelques semaines, ce n'est pas la totalité de la ville de Lima qui a été touchée. C'est plutôt la partie nord, de même que les villes situées elles aussi au nord. Les premiers jours de la catastrophe, une pénurie d'eau potable s'annonçant, les Péruviens se sont lancés vers les supermarchés pour faire des provisions. Évidemment, on a fini par organiser une distribution qui s'est rendue au rationnement.

26 mars 2017

L'aide humanitaire s'organise à Lima


En attendant de pouvoir vous raconter en détails la journée que nous avons passée à Lima à donner un coup de main pour rassembler les denrées destinées aux sinistrés des inondations, au nord du Pérou, je partage une courte vidéo des bénévoles en action. Pendant que sont rassemblées dans des sacs les portions pour une famille, la fanfare de l'armée joue de la musique pour tous les volontaires.

Une expérience inoubliable, malheureusement provoquée par un événement terrible.

Quelques photos de la journée se trouvent sur ma page Facebook.




Ce voyage est possible grâce à la collaboration de Village Monde, CECI, LOJIQ et la Fondation Air Canada.

23 mars 2017

Le tourisme villageois en Bolivie



Quoi de mieux que de profiter de l'Année internationale du tourisme durable pour le développement pour expérimenter une façon différente de voyager? C'est précisément ce que je m'apprête à faire. Dans un peu plus de 24 heures, je monterai dans un avion qui me mènera d'abord au Pérou, puis en Bolivie.

Parce que l'Organisme de bienfaisance Village Monde vise à encourager le tourisme villageois, ce tourisme qui fait une différence auprès des familles locales, il lance une campagne pour trouver des explorateurs qui voudront partir, en dehors des sentiers battus, pour découvrir des villages dignes d'attention. Village Monde vise à faire le lien entre les communautés d'accueil et les villageois.

Et comme il n'y a rien comme le voir pour le croire, pour le comprendre, pour avoir envie d'en savoir plus, nous sommes six à partir en éclaireurs pour vous ramener des images, des commentaires, des anecdotes de ces expériences de tourisme villageois. Six blogueurs, trois duos, répartis sur trois continents pendant une semaine partageront leur vécu. Notre mission : vous emmener avec nous.

4 mars 2017

Séjour à Bagan

Bagan

En Birmanie, LE lieu incontournable, c'est Bagan. Bagan pour ses milliers de temples, pour ses petits villages, pour cette impression de sortir de l'ordinaire.

Nous sommes arrivés en train, en plein milieu de la nuit. Il était environ 4 h, dans la nuit noire, et la gare était relativement vide. De là, nous nous trouvions à bonne distance de la ville. Les offres de transport étaient limitées, mais nous avons tout de même réussi à négocier un prix raisonnable. Autant nous risquons de patienter longtemps à la gare, autant les quelques chauffeurs de taxi ont avantage à baisser leur prix s'ils veulent gagner quelques dollars à une heure aussi tardive.

On peut choisir de demeurer dans trois secteurs différents, soit le vieux et le nouveau Bagan et Nyaung U. C'est ce dernier secteur que j'avais choisi. On y trouve une auberge de jeunesse et il est plus près des temples que les autres secteurs.

Règle générale, en arrivant, on doit s'arrêter à l'entrée du village, où il faut payer 25 $ pour obtenir le droit d'accéder aux temples. En réalité, il est très rare qu'on vérifie si vous possédez ce billet. Ça arrive surtout à l'entrée des très gros temples, comme celui d'Htilominlo.

21 février 2017

Où dormir au Rwanda

Mes premières recherches sur internet ne m'avaient permis de trouver que des hôtels très chers au Rwanda. Mais quand on cherche un peu, quand on se renseigne, on finit par aboutir dans des hébergements qui ne coûtent pas les yeux de la tête. Là encore, je n'ai pas eu l'occasion de tester plusieurs hôtels, mais je livre néanmoins mes commentaires sur les endroits où j'ai dormi.

Kinigi
Kinigi Gesthouse

Kinigi Guesthouse

Kinigi Guesthouse
Pour toute expédition dans le parc national des Volcans ou dans les Virunga, la Kinigi Guesthouse est l'endroit idéal. Elle est située à trois minutes de marche du bureau d'accueil du parc, où il faut se rendre le matin pour valider notre permis pour aller voir les gorilles, les singes, ou grimper un volcan. Il n'y a rien de plus près.

15 février 2017

Où dormir en Ouganda

Bien dormir, en plein coeur de l'Afrique de l'Est, est-ce possible? Certainement! Je n'ai pas expérimenté des tonnes d'hébergement, mais voici néanmoins quelques commentaires sur les endroits visités en Ouganda.

Katunguru (Queen Elizabeth National Park)


Queen Elizabeth Bush Lodge


Queen Elizabeth Bush Lodge

Queen Elizabeth Bush Lodge

Pour profiter d'un passage au parc national Queen Elizabeth, loger dans le secteur de Katunguru me paraissait logique, non seulement parce qu'on peut accéder facilement au canal Kazinga, mais aussi parce qu'on se trouve tout près des zones où vivent des lions et des chimpanzés. Le Bush Lodge offre des bungalows ou des tentes de luxe, avec deux lits et l'électricité. Un pavillon sanitaire offre des douches et des toilettes. On prend les repas en plein air ou à l'abri de la pluie dans une espèce de patio.

12 février 2017

À propos de l'escale au Qatar

Une vue de Doha, la nuit
Il y a un an, j'écrivais sur la possibilité de faire escale au Qatar, à l'extérieur de l'aéroport, tout à fait gratuitement grâce à une politique de Qatar Airways. Il faut toutefois faire quelques nuances que voici.

Pour mon plus récent voyage, au Rwanda, j'ai choisi Qatar Airways non seulement parce que la compagnie offrait les prix les plus bas, mais aussi pour la qualité de son service jusqu'à maintenant. En voyant que les escales étaient respectivement de 15 h et de 8 h, à l'aller et au retour, je ne me suis pas inquiété outre mesure. Après tout, j'avais déjà profité d'un hébergement gratuit au Qatar en 2016.

La politique de la compagnie stipule que pour toute escale de plus de 8 h, Qatar Airways peut offrir un hébergement gratuit. Dans le même sens, outre la chambre d'hôtel, le visa et le transport sont aussi aux frais de l'entreprise. Pour une escale de plus de 11 h, le repas est aussi inclus.

Sauf que... Sauf qu'il faut que le prix du billet soit suffisamment élevé pour que cette politique s'applique. En lisant bien le site internet de Qatar Airways, il n'y a pas de confusion. On ne garantit jamais que l'hébergement sera gratuit.