30 juillet 2013

Les motards de Göreme

À la sortie de Göreme, Turquie.
Pour ceux qui auraient un petit creux avant de se lancer dans encore plus d'aventures, Göreme présente deux avantages gastronomiques certains : les meilleurs baklavas au monde... et du thé, presque à volonté.

Les meilleurs baklavas que j'aie mangé provenaient du Oze Café. On y trouvait aussi des dizaines de sortes de thé. Et les propriétaires étaient particulièrement sympathiques.

Parlant de thé, sachez qu'il est presque toujours gratuit, à la fin du repas, dans les petits restos sympathiques. C'est moins vrais dans les gros établissements chics qui ne visent que la clientèle touristique.

Ceci dit, notre deuxième journée en Cappadoce a été bien remplie. À l'auberge, on nous avait recommandé un tracé touristique en autobus qui nous ferait découvrir la majorité des attraits de la région. Bien futés, nous nous sommes dit qu'il serait plus facile d'y parvenir à notre rythme en louant des mobylettes.

Premier constat : sur le gravier, une mobylette, ça manque de stabilité. Deuxième constat, qui viendrait beaucoup plus tard : notre carte n'était pas à l'échelle.

Néanmoins, s'égarer à notre rythme n'avait pas son pareil. Tout en haut de la côte qui nous permettait de sortir du village, nous nous sommes arrêtés pour admirer la vue. Pour cueillir quelques abricots aussi, comme on en trouve partout. Et pour se fondre aux touristes d'une petite boutique de souvenirs, où on souhaitait absolument nous vendre quelques babioles à gros prix.

Sur les dalles inégales qui grimpaient jusqu'à son château, nous avons conduit jusqu'à Uçhisar. Nous prenions encore bien notre temps, nous qui devions repartir vers Istanbul avec l'autobus de 20 h. Nous n'étions encore que le matin.

16 juillet 2013

La longue marche de Göreme

Pasabagi, Turquie
Pour ceux que ça intéresse, il existe plusieurs compagnies de bus qui assurent la liaison entre Istanbul et Göreme. Toutes font un arrêt à Nevsehir, d'où il faut transférer à un autre bus.

Dans le plupart des cas, il est possible de réserver sa place en ligne. Nous avons opté pour la compagnie Nevsehir pour l'aller et Suha au retour. J'ai personnellement préféré la seconde. Dans les deux cas, les horaires sont à peu près les mêmes, avec un départ en début de soirée, soit 19 h ou 20 h, et l'arrivée 12 heures plus tard à destination.

Ceci étant dit, à notre arrivée à Nevsehir, on nous a indiqué qu'il fallait changer de bus. Nous avons retrouvé des voyageurs qui étaient partis 30 minutes plus tôt que nous la veille... Ils n'auront finalement eu aucun avantage à avoir un départ en premier.

Au bureau d'information touristique de Göreme, tout au coeur du village, on a l'habitude de voir débarquer les touristes. Aussitôt, ils demandent le nom de notre hôtel, passent un coup de fil pour qu'on vienne nous cueillir. Nous avions opté pour une chambre au Guven Cave Hotel, où le service était impeccable. On nous a servi de l'excellent thé aux pommes avant de nous mener à notre chambre. Même s'il n'était que 8 h du matin. Ailleurs, on nous aurait probablement demandé de patienter jusqu'à 11 h ou midi.

11 juillet 2013

Entre mosquée et palais

La Mosquée bleue
La première nuit a été un peu courte. Difficile de dormir entre la chaleur étouffante (j'ai découvert l'air conditionnée seulement à mon réveil le matin) et l'appel à la prière à 4 h du matin, mais j'ai tout de même glané quelques minutes de sommeil.

Quand on va à Paris, on ne peut s'empêcher de commencer la visite par la tour Eiffel. À Istanbul, c'est la Mosquée bleue qui s'impose.

Devant, on attend les touristes de pied ferme pour leurs proposer d'acheter quelques babioles ou pour leur offrir une croisière sur le Bosphore. Passage obligé.

À l'intérieur de la cour principale se trouve l'entrée des croyants. Derrière, celle des touristes. Pour visiter la mosquée, il faut que les femmes se couvrent les jambes, les bras et la tête. Pour les hommes, il faut à tout le moins couvrir les genoux. Une préposée à l'entrée distribue tout ce qu'il faut pour être dans les normes. Inutile, donc, d'enfiler de longs pantalons pour toute la journée.

De là, un passage à la Citerne a de quoi rafraîchir. Températures fraîches sous la ville. Idéal pour les chaudes journées.

7 juillet 2013

Pluie et chaleur à Istanbul

Vue sur le Corne d'or, de mon auberge d'Istanbul
La chaleur devient vite incommodante à Istanbul, particulièrement quand on a une tonne de bagages à transporter.

Je n'en pouvais déjà plus du retard occasionné par la file d'attente à l'aéroport quand je me suis lancé dans une épopée d'une heure en métro et en tram.

Tout au bout de la ligne de métro, je devais transférer vers le tram. Contrairement à la plupart des grandes villes, les transferts ici ne se font pas précisément au même arrêt. Il faut se débrouiller, marcher et tourner en rond un brin pour prendre le bon véhicule. Demander son chemin, c'est probablement la meilleure chose à faire dans cette situation.

Quand le hasard fait bien les choses, j'ai rencontré une autre voyageuse dans le tram, une Kazakh vivant à Vienne, ville où réside aussi mon compagnon de voyage qui m'attend à l'auberge.

2 juillet 2013

Schipol et Ataturk

Gilly s'assoit sur le plancher à l'aéroport Schipol.
Pour la première journée du voyage, rien de mieux que des heures et des heures à transiter d'un aéroport à un autre?

Techniquement, j'ai passé bien du temps à l'aéroport Pierre-Elliott-Trudeau à attendre de monter dans l'avion de KLM en direction des Pays-Bas. Là, une escale de trois heures m'attendait.

Je connaissais déjà un peu l'aéroport Schipol pour y avoir transité à l'aller et au retour de mon voyage en Afrique du Sud. Mais cette fois, j'ai eu le temps de m'attarder. Et je ne peux pas dire qu'il s'agit d'un endroit que j'apprécie beaucoup.

Il y a bien sûr l'avantage de la rapidité pour passer le contrôle des passeports, si on a l'intention de rester en Europe. Mais pour le reste...

D'abord, le wi-fi, gratuit pour deux sessions de 30 minutes, peut aider à tuer un peu de temps. Mais pas quand on a trois heures devant nous. Dans la section de transit où je me trouvais, difficile de dénicher un siège libre, alors que les salles d'attentes, aux portes d'embarquement, sont fermées à clé derrière de grandes vitres. J'ai fait comme tant d'autres et je me suis assis au plancher.