À la sortie de Göreme, Turquie. |
Les meilleurs baklavas que j'aie mangé provenaient du Oze Café. On y trouvait aussi des dizaines de sortes de thé. Et les propriétaires étaient particulièrement sympathiques.
Parlant de thé, sachez qu'il est presque toujours gratuit, à la fin du repas, dans les petits restos sympathiques. C'est moins vrais dans les gros établissements chics qui ne visent que la clientèle touristique.
Ceci dit, notre deuxième journée en Cappadoce a été bien remplie. À l'auberge, on nous avait recommandé un tracé touristique en autobus qui nous ferait découvrir la majorité des attraits de la région. Bien futés, nous nous sommes dit qu'il serait plus facile d'y parvenir à notre rythme en louant des mobylettes.
Premier constat : sur le gravier, une mobylette, ça manque de stabilité. Deuxième constat, qui viendrait beaucoup plus tard : notre carte n'était pas à l'échelle.
Néanmoins, s'égarer à notre rythme n'avait pas son pareil. Tout en haut de la côte qui nous permettait de sortir du village, nous nous sommes arrêtés pour admirer la vue. Pour cueillir quelques abricots aussi, comme on en trouve partout. Et pour se fondre aux touristes d'une petite boutique de souvenirs, où on souhaitait absolument nous vendre quelques babioles à gros prix.
Sur les dalles inégales qui grimpaient jusqu'à son château, nous avons conduit jusqu'à Uçhisar. Nous prenions encore bien notre temps, nous qui devions repartir vers Istanbul avec l'autobus de 20 h. Nous n'étions encore que le matin.