La nature à travers la vitre du train, à mon premier jour au Sri Lanka |
J'ai franchi la porte de l'avion pour trouver une foule de voyageurs à moitié endormis attendant à la porte d'embarquement pour rentrer chez eux. Ça me fait toujours drôle de voir ces visages un peu déçus de partir, un peu soulagés aussi, et qui donnent l'impression d'avoir vécu plein de nouvelles aventures. Nous, nous sommes là, fébriles, encore vierges des expériences que propose le pays. La dichotomie est saisissante.
L'aéroport de Colombo donne un peu l'impression d'être désorganisé. On se présente au contrôle des passeports, là où rien ne presse, et ça prend une éternité. Aurons-nous droit à un interrogatoire en règle? Chipoteront-ils sur un détail dans le passeport? C'est long longtemps, principalement parce que le douanier est lent, mais quand vient mon tour, tout est réglé en une minute. Le douanier n'a pas daigné regarder la preuve que je détenais un visa électronique. Il n'a pas posé de questions non plus. Pif, paf! Pas eu droit au petit kit du voyageur gratuit, qui comprend une carte SIM gratuite. Certains l'ont reçu en cadeau.