30 avril 2015

Sri Lanka, premières impressions

La nature à travers la vitre du train, à mon premier jour au Sri Lanka
Je suis arrivé au Sri Lanka au milieu de la nuit, vers 3 h du matin. C'est de même. Là-bas, les avions atterrissent la nuit.

J'ai franchi la porte de l'avion pour trouver une foule de voyageurs à moitié endormis attendant à la porte d'embarquement pour rentrer chez eux. Ça me fait toujours drôle de voir ces visages un peu déçus de partir, un peu soulagés aussi, et qui donnent l'impression d'avoir vécu plein de nouvelles aventures. Nous, nous sommes là, fébriles, encore vierges des expériences que propose le pays. La dichotomie est saisissante.

L'aéroport de Colombo donne un peu l'impression d'être désorganisé. On se présente au contrôle des passeports, là où rien ne presse, et ça prend une éternité. Aurons-nous droit à un interrogatoire en règle? Chipoteront-ils sur un détail dans le passeport? C'est long longtemps, principalement parce que le douanier est lent, mais quand vient mon tour, tout est réglé en une minute. Le douanier n'a pas daigné regarder la preuve que je détenais un visa électronique. Il n'a pas posé de questions non plus. Pif, paf! Pas eu droit au petit kit du voyageur gratuit, qui comprend une carte SIM gratuite. Certains l'ont reçu en cadeau.

25 avril 2015

Se déplacer au Sri Lanka


Le transport en commun au Sri Lanka est très peu coûteux, à moins de ne pas savoir négocier pour son tuk-tuk ou son taxi. Bien que plusieurs de ces moyens soient lents, notamment en raison de l'état des routes ou des chemins de fer, les réseaux sont suffisamment bien développés pour qu'on n'ait pas à s'inquiéter de pouvoir arriver à destination.

L'aéroport international est situé tout près de Negombo, à une trentaine de kilomètres de la capitale, Colombo. Étrangement, plusieurs vols arrivent et partent la nuit, entre 3 et 5 h. Des informations contradictoires me sont parvenues tout au long du voyage à savoir si la navette qui effectue l'aller-retour entre Colombo Fort et l'aéroport est en fonction 24 h/24.

Dans le doute, j'ai pris un taxi vers la ville. Selon le site internet de l'aéroport, il devrait coûter environ 2400 roupies pour le trajet. En passant par la vieille route, nous avons payé 2300 roupies. C'est qu'une autoroute relie maintenant l'aéroport à Colombo, mais elle exige un péage de 300 roupies.

Dans la capitale, les tuk-tuks permettent d'aller à peu près n'importe où. En voyant votre tête de touriste, les chauffeurs pourraient être tentés de négocier un prix. Sachez qu'ils sont dans l'obligation d'utiliser le compteur si vous le demandez. Compteur brisé? Too bad. Ce ne sont pas les tuk-tuks qui manquent. Si l'envie vous prend de négocier quand même, le prix raisonnable est d'environ 50 roupies par kilomètre.

22 avril 2015

Se loger au Sri Lanka

Le Blue View Inn, à Ella
Avant de partir pour le Sri Lanka, ma recherche pour de l'hébergement ne m'avait pas convaincu. Les résultats n'étaient pas nombreux sur les sites d'auberges de jeunesse comme hostelworld.com et hostelbookers.com. Je me suis aussi aventuré sur booking,com et agoda.com, où les prix me paraissaient parfois un peu élevés. Il y avait aussi la difficulté d'évaluer la localisation et les distances par rapport aux lieux d'intérêt d'une ville.

Après avoir passé deux semaines dans ce pays d'Asie, je confirme qu'il s'agit d'un des endroits dans le monde où il n'est vraiment pas nécessaire de réserver son lit pour la soirée longtemps d'avance, à moins de chercher quelque chose de très, très spécifique.

En général, en débarquant à la gare ou en descendant de l'autobus, on est pris d'assaut par des marchands qui tentent de nous attirer dans leur hôtel. Ce n'est pas qu'ils ont des établissements de mauvaise qualité, mais plutôt que la compétition est très féroce. Bien sûr, si vous avez repéré un endroit dans votre guide de voyage ou sur TripAdvisor, on vous dira peut-être que l'établissement est fermé ou qu'aucune chambre n'y est disponible. Il faut vérifier quand même.