27 avril 2013

De l'intérêt des imprévus

Wilderness
Je l'ai déjà dit, les imprévus, ils amènent les plus agréables surprises. Ou bien on se prend la tête à vouloir suivre absolument l'horaire tel que conçu au départ, ou bien on fait avec et on s'amuse coûte que coûte.

En nous levant à Knysna, avant notre visite du township, nous avions pour objectif de «décoller» tôt et de gruger les kilomètres vers Le Cap pour nous donner une journée complète dans la grande ville avant de repartir. Mais sachant que nous ne pourrions pas visiter Robben Island, nous étions plus enclins à mettre la pédale douce.

Au final, après le township, un repas plus que bienvenu, il se faisait déjà tard. Ainsi avons nous fait le compromis d'avancer pour une heure ou deux et de nous arrêter à Wilderness, une ville qui ne figurait pas sur l'écran radar au départ.

Wilderness, c'est le calme en plein air. C'est aussi une des plus agréables auberges que nous avons trouvées, le Fairy Knowe Backpackers, avec son terrain de volleyball, ses repas servis à une très grande table commune et un bar sous un toit, en plein air.

22 avril 2013

Visiter un township

Knysna
Assez avec les éléphants! Pour quitter le parc Addo, nous avons fait notre chemin vers la partie sud de la réserve. Lentement. Et il y a eu beaucoup de pas grand-chose. Jusqu'à ce que nous croisions un éléphant directement sur la route. Proche, proche, proche! À la sortie, les gardiens se sont assurés que nous ne repartions pas avec un animal... ou tout autre élément interdit.

Nous avons ensuite fait un arrêt pour un des meilleurs repas que nous avons mangé en Afrique du Sud, à Jeffrey's Bay. Encore fallait-il se rendre au port sans nous perdre pour trouver Die Walskipper.

Construit sur la plage même, avec le sable pour plancher, le restaurant offre des portions tellement grosses que même affamé, vous partirez probablement avec des surplus. Il y a d'abord le pain maison, ensuite la viande cuite sur feu de bois, et la vue sur l'océan. À l'opposé, il y a cet espèce d'inconfort à voir la richesse de la marina jouxter un township à l'apparence plus pauvre.

Nous avons finalement passé la nuit à Knysna, petite ville où pratiquement toutes les lumières s'éteignent après 20 h.

11 avril 2013

Enfin les éléphants!

C'est bien beau dormir, mais on ne visite pas l'Afrique du Sud tous les jours.

Il nous a fallu nous jeter en bas de nos lits pour amorcer notre seule journée complète au parc national des éléphants d'Addo. C'est que nous avions réservé le safari du matin également, question de nous donner le plus de chances possible de voir toutes les bêtes imaginables. Départ : 6 h. Du matin! Pour moi, c'est un peu comme me lever au milieu de la nuit.

M'enfin! Cette fois, nous étions 24 dans l'immense camion du parc. Dès le premier arrêt, après avoir croisé des zèbres, nous avons pu observer cinq ou six hyènes qui venaient tout juste d'attraper leur petit-déjeuner : une tortue bien fraîche. Voir autant de hyènes, paraît-il, relève de l'exploit dans le parc. Cochons la bucket list.

Pour le reste, il s'agissait d'une interminable randonnée où nous n'avons au final croisé que très peu d'animaux. Encore quelques buffles, des kudus... et encore des kudus.

4 avril 2013

Quelque part dans les arbres

La pancarte est plutôt claire
Est-ce que j'ai dit que l'auberge Dijembe Backpackers était géniale? À part les matelas, un tantinet trop mous, tout était parfait. De la terrasse, la vue sur le ciel étoilé du parc national de Tsitsikamma est imprenable. Au matin, le petit-déjeuner inclus dans le prix de la chambre est aussi imbattable : muffins fraîchement sortis du four, pain maison... Dois-je en rajouter?

Alors qu'on tentait de nous convaincre de nous lancer dans une aventure de « tubing », que l'on pourrait aussi appeler canyoning, nous avons plutôt opté pour la tyrolienne.

Le Tsitsikamma Canopy Tour n'a rien de bien effrayant, même si on nous demande d'accepter tous les risques reliés à l'activité. Pour deux heures environ, on vole d'un arbre à l'autre sans trop de stress. Avec un peu de chance, on voit des babouins. Pour les collectionneurs, tous les participants à l'activité reçoivent un certificat pour souligner leur « accomplissement ». Wouh!