Affichage des articles dont le libellé est Voyage. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Voyage. Afficher tous les articles

25 décembre 2012

Le nomade ne dort pas

Le nomade est rentré. S'est imposé du repos. Mais il ne dort pas. N'arrive pas à dormir, en fait. Plus, ses sens sont particulièrement en éveil.

Un grand sage a déjà dit qu'on revient de voyage seulement pour mieux repartir. Mais non, je blague. Connais personne qui ai dit ça. Quoique ça pourrait être vrai.

Je l'avais dit : je pourrais disparaître demain, dans une semaine, dans un mois. Mais je repartirai, c'est certain.

Le temps de me secouer les fourmis dans les jambes et voilà que mon billet d'avion est réservé. Un voyage « rebound », comme pour les peines d'amour, de deux semaines. Parce que les « rebounds », ça ne dure jamais longtemps. C'est fait pour oublier, tourner la page.

Reste que je rebondirai dans la ville du vice, Las Vegas, au milieu des casinos et des hôtels de luxe. Vegas? Vraiment? Après un tour du monde?

25 septembre 2012

Le retour

Quand toute notre vie entre dans un sac de 65 litres...
C'est bien beau partir, mais au bout d'un moment, il faut bien revenir. Ou peut-être pas! Mais disons qu'il faille revenir... Personne ne réagira de la même manière.

Certains ont besoin d'une aide psychologique pressante. D'autres descendront de l'avion comme s'ils venaient de descendre de l'autobus. Parce qu'il n'y a pas une seule vraie façon de revenir.

Ces amis rencontrés sur la route, comme moi, avaient tous la même théorie. Quand on connaît déjà la date butoir, on s'efforce à se conditionner, lentement mais sûrement, à l'inévitable.

Sauf qu'advient une « bipolarité » inconfortable. Probablement inévitable elle aussi. De grandes joies, des retrouvailles attendues, la sainte paix à savourer. Des moments de noirceur aussi, de solitude inexplicable, même après six mois sur la route... en solitaire, de tristesse qui ne se traduit pas en mots.

On réalise que la notion de chez-soi a changé. Que les attaches se sont effritées. Que cette indépendance acquise nous mènera inexorablement ailleurs. Après tellement d'adieux, on relativise ces liens qui s'entremêlent et nous retiennent.

21 septembre 2012

Maintenant sur Facebook


Bonne nouvelle. Mon tour du globe est maintenant sur Facebook. Il est possible d'accéder à la page en cliquant ici ou en vous rendant au www.facebook.com/montourduglobe

Bien sûr, vous me direz qu'il est un peu tard, considérant que je suis, pour le moment, bien assis chez moi après six mois à bourlinguer. Mais vous y trouverez toutes les nouvelles récentes, les messages les plus récents du blogue, des photos qui n'ont pas été publiées ici, des vidéos et des trucs pour lancer votre propre voyage autour du monde.

La page est bilingue pour le moment. Le lancement étant plus que frais, le contenu s'ajoutera lentement, jour après jour.

En attendant, je travaille d'arrache pied pour traduire chacun des messages de ce blogue pour la version destinée au public anglophone.

Merci de continuer de me lire.

6 septembre 2012

Le repos du nomade

Pendant toute mon aventure, j'ai publié un carnet de voyage aux deux semaines dans le quotidien La Tribune. Voici la reproduction du bilan qui y a été imprimé le 18 août dernier.

Source : CUSTEAU, Jonathan. « Le repos du nomade », La Tribune, samedi 18 août 2012, p. 10.
Les liens que l'on tisse dans un voyage comme celui-là sont beaucoup plus forts qu'on peut se l'imaginer. Ils laissent souvent songeur, toujours un peu triste après chaque adieu, et nous plongent dans une solitude qu'on ne craignait pourtant pas, comme ici sur l'île de Mykonos, en Grèce.

Le repos du nomade


Permettez-moi d’avoir la gorge nouée. Permettez-moi d’avoir la tête qui tourne, saoulé de ces six mois écoulés. En passant la porte de l’aéroport Pierre-Elliott-Trudeau, mercredi, le livre s’est refermé dans un fracas assourdissant. J’ai fermé la boucle, mis fin à six mois de vagabondage autour du monde. J’ai rangé les voiles. Je suis rentré. Et je refuse toujours d’entendre l’alarme du quotidien qui reprend ses droits.

Après six mois à voguer de découverte en découverte, j’essaie encore de me poser. Ce qu’elle me manquera cette liberté de me lever chaque matin dans un pays différent. Dans un pays que j’aurai choisi.

1 décembre 2011

Départ confirmé

C'est confirmé! Un congé sans solde de six mois et demi placé à l'agenda, je ne peux plus faire marche arrière. Dans tout juste deux mois, top chrono, je quitterai le boulot, le baluchon sur l'épaule, pour me lancer dans l'aventure excitante et effrayante que m'offre un tour du monde en quelques mois. Il reste des millions de trucs à planifier, de problèmes à élucider, de noeuds à dénouer, mais je compte bien y arriver.

Ce billet se veut le premier d'une série qui, je le souhaite, sera longue, intéressante et pertinente.

Du haut de mon vertige, je lance officiellement le décompte.