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27 octobre 2012

De l'intérêt de voyager seul

La question revient souvent : tu ne t'ennuies pas à voyager seul?

Ou encore, on chante mes louanges pour mon courage : moi je ne serais tellement pas capable... J'ai besoin de partager quand je voyage.

Je ne vous raconterai pas ma vie. Quoique...

J'ai commencé à voyager solo à ma deuxième présence en Europe. Presque trois ans après avoir débarqué sur le Vieux Continent la première fois.

Truth is out : j'ai eu la frousse un brin. Prendre l'avion tout seul. Arriver à l'étranger sans personne pour m'aider à me retrouver si je me perds...

L'affaire, c'est que dans l'avion, j'ai déjà eu la chance de discuter avec une parfaite inconnue. Enrichissant. Dans l'avion suivant, qui me menait vers Varsovie en Pologne, j'ai rencontré une Française qui parlait le polonais. Elle m'a guidé jusqu'à mon auberge de jeunesse. J'ai reporté les inquiétudes au lendemain.

17 juin 2012

L'appel du Québécois

Le monde est petit. C'est cliché! Très. Au point où je me refuse pratiquement à utiliser l'expression. Particulièrement en voyageant. Mais... c'est quand même un peu vrai.

J'ai déjà croisé le même couple français trois jours de suite, dans trois villes différentes en Chine, sans même leur avoir donné rendez-vous. Idem, avec une Israélienne, rencontrée au premier et au dernier jour de mon passage chez Mao. Et la liste s'allonge : un couple de Canadiens que j'ai revu à Siem Reap après une croisière à Halong Bay au Vietnam, un duo d'Irlandaises sont apparues dans le même restaurant que moi à Siem Reap une semaine après un tour guidé partagé à Cu Chi au Vietnam, un Anglais croisé à Angkor Wat avec qui j'ai passé une autre journée à Bangkok...

Tout ça plus ou moins par hasard. Mais quand on connaît quelqu'un qui fait le tour du monde, qui est parti avant nous, et qui ratisse l'Asie du sud-est depuis des lunes, on reste à l'affût... au cas. Au cas est arrivé. Stéphane (auteur de La page à Pageau) débarquait à Bangkok pour la quatrième fois. J'étais dans le nord de la Thaïlande, à Chiang Mai. On s'est fixé un rendez-vous dans la capitale thaïlandaise.

2 mars 2012

Coincé in boring Wellington

Wellington, Nouvelle-Zélande
Mon aura de « soleil » m'a laissé tomber. La bipolarité néo-zélandaise est plus forte.

Tout heureux, ce matin, j'ai réservé la navette et le traversier qui devaient me mener sur l'île du sud, à Picton.

En arrivant à l'auberge en soirée, une cochambreuse m'informe qu'une tempête et des vagues énormes sont attendues pour demain. Résultat : pas de ferry. Coincé, je suis!

Zen, moi? Pas tout à fait. Mais quand on est parti six mois, un imprévu d'une journée, c'est pas trop mal. Seulement, j'en avais déjà assez de Wellington, où il n'y a franchement rien à faire pour les petits budgets. Surtout quand il pleut. Parce qu'au soleil, on peut toujours se débrouiller.

Pas à bout de ressources, j'ai acheté un billet d'avion vers Queenstown (très loin d'ici) pour dimanche, après avoir ajouté une nuit à mon auberge, malheureusement la plus dispendieuse du voyage jusqu'à présent.

19 février 2012

Le plus dur, c'est de partir

San Diego Bay
J'ai déjà fait le plein de souvenirs. Vu quelques volées de pélicans. L'océan Pacifique à profusion. Des palmiers à perte de vue. Du soleil en février... Avec les photos et les notes qui vont avec, pour me rappeler plus clairement.

Après trois jours, je profite de l'internet sans fil du train côtier qui relie San Diego à Los Angeles, le long de l'océan, pour un premier bilan. Le constat, c'est la difficulté de partir.

Pas partir de chez soi pour prendre l'avion, un moment anticipé, mûri, que plus rien ne peut arrêter. Mais je réalise bien maintenant que les six prochains mois seront ponctués d'adieux continuels. De départs. Il faut savoir  quitter une ville pour embrasser la prochaine. Être décidé pour refuser les invitations à sortir, la veille du départ, même si une poignée de Québécois sympathiques viennent de débarquer. Et saluer une dernière fois les voyageurs qu'on laisse derrière, ceux avec qui les liens se tissent tellement rapidement.

Après avoir été celui qui reste, pendant trois soirs, alors que d'autres partaient, je suis devenu celui qui quitte. Me rendant compte que je n'ai pris aucune photo avec tous ces nouveaux amis de passage.

Dans deux jours, je redeviendrai celui qui part, en route pour un long vol vers l'Océanie.

En attendant, il faudra me discipliner pour que mes nuits soient moins courtes. Just saying.