17 juin 2012

L'appel du Québécois

Le monde est petit. C'est cliché! Très. Au point où je me refuse pratiquement à utiliser l'expression. Particulièrement en voyageant. Mais... c'est quand même un peu vrai.

J'ai déjà croisé le même couple français trois jours de suite, dans trois villes différentes en Chine, sans même leur avoir donné rendez-vous. Idem, avec une Israélienne, rencontrée au premier et au dernier jour de mon passage chez Mao. Et la liste s'allonge : un couple de Canadiens que j'ai revu à Siem Reap après une croisière à Halong Bay au Vietnam, un duo d'Irlandaises sont apparues dans le même restaurant que moi à Siem Reap une semaine après un tour guidé partagé à Cu Chi au Vietnam, un Anglais croisé à Angkor Wat avec qui j'ai passé une autre journée à Bangkok...

Tout ça plus ou moins par hasard. Mais quand on connaît quelqu'un qui fait le tour du monde, qui est parti avant nous, et qui ratisse l'Asie du sud-est depuis des lunes, on reste à l'affût... au cas. Au cas est arrivé. Stéphane (auteur de La page à Pageau) débarquait à Bangkok pour la quatrième fois. J'étais dans le nord de la Thaïlande, à Chiang Mai. On s'est fixé un rendez-vous dans la capitale thaïlandaise.


On dira ce qu'on voudra, mais retrouver l'accent québécois, après un temps, ça change. C'est encore mieux quand on partage son expérience avec quelqu'un qui comprend ce qu'on vit. Précisément.

Est-ce que j'ai envie de rentrer au Québec en ce moment? Non! Mais prendre quelques heures pour sortir du mode découverte redonne de l'énergie. On retombe un tant soit peu dans le connu.

Et il y a ce quelque chose d'étrange à penser que j'ai maintenant rejoint des gens que je connaissais déjà avant mon départ à Los Angeles, Hong Kong, Tokyo et Bangkok et qu'il est fort probable que je renouvelle cette fin de semaine si je vole vers la Grèce comme je l'envisage.

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