30 mai 2012

Clin d'oeil à la saison des pluies


La saison des pluies est bien amorcée en Asie du sud-est. Ça m'a fait penser à cette chanson... pendant que l'orage s'abat sur Siem Reap.

En général, il pleut entre 30 minutes et une heure et le ciel bleu revient. Le mercure ne descend même pas après la pluie...

29 mai 2012

Un détour par Battambang

Battambang

Tout le monde connaît au moins un peu Phnom Penh ou Siem Reap. Les noms sonnent familiers. Mais outre ces deux endroits, on ne sait que bien peu de choses du Cambodge. Ville au nom étrange, Battambang ne dit rien, mais vaut le détour. 

Il m'a fallu six heures de bus pour relier Phnom Penh à Battambang. Les routes ne sont pas si mauvaises pour réaliser ce trajet. Mais les sièges en cuir, par temps chaud et humide, ce n'est pas gagnant. Et quand ton siège est collé sur celui de devant comme dans les avions... doublement pas gagnant.

N'empêche, première belle surprise : un représentant de mon hôtel m'attendait à la sortie de l'autobus, avec pancarte à mon nom s'il vous plaît, pour me conduire gratuitement à l'aide de sa motocyclette. Aucune idée comment il a su que j'arrivais dans cet autobus. Les probabilités, probablement.

27 mai 2012

Bienvenue au Royaume du Cambodge

Phnom Penh, Cambodge, devant le Palais royal

Appelons-le Little Buddy
Me voilà arrivé sain et sauf dans la capitale du Royaume du Cambodge, Phnom Penh, après un trajet d'autobus d'environ six heures. Vive les routes en Asie du sud-est.

Le passage de la frontière s'est déroulé sans heurts. L'autobus s'est arrêté au poste frontalier du Vietnam. Tout le monde est descendu et est entré dans l'édifice, mais personne ne semblait prendre ses bagages. Il m'a fallu un moment avant d'accepter de faire la même chose.

À l'intérieur, un détecteur de métal et un rayon X pour les bagages. Mais il semble qu'ils ne soient en fonction que les jours de pleine lune, ou quelque chose du genre. Pas envie de faire la sécurité aujourd'hui : pas de scans.

On nous a « étampés » et on est retournés dans le bus... pour 28,4 mètres de route.

TADAM! Poste frontalier Cambodgien. Les responsables de la compagnie d'autobus avaient déjà ramassé passeports et argent. J'ai appris par la suite que les 25 $ US payés étaient plus élevés que les 20 $ US habituellement réclamés. Tant pis.

Au Royaume d'Angkor Wat, toujours pas de scans de bagages. Mais on prend nos empreintes digitales par contre. On vérifie vite fait le visa et hop, good to go.

26 mai 2012

Arriver avant le courrier

Delta du Mékong, Vietnam
Une des choses qui finit par peser (!) quand on voyage, c'est le sac qu'on a toujours sur le dos. Comme l'escargot, on traîne sa maison en accumulant toutes sortes de trucs. Parfois, on hésite à abandonner un guide de voyage ou à se départir d'un billet d'avion qu'on voudrait garder en souvenir. La solution : expédier le tout vers sa vraie maison.

J'ai acheminé un colis de Hong Kong avec succès. Celui que j'ai expédié de la Chine poursuit toujours sa route. Aujourd'hui, je me suis précipité au bureau de poste juste avant qu'il ne ferme pour poster une nouvelle boîte.

Pour 2 kg, on demandait environ 50 $. Ils sont fous ces Vietnamiens. J'ai donc choisi l'option « terrestre », beaucoup moins dispendieuse, qui fera voyager mes guides de voyage obsolètes par camions et bateaux. Trois mois qu'ils devraient mettre avant d'arriver à bon port.

Si ça se trouve, je retournerai au Québec avant même que la boîte affranchie aujourd'hui ne trouve sa route. J'ignore si elle voyagera à dos d'âne, mais j'aurai le temps d'estampiller mon passeport dans une dizaine de pays pendant qu'elle cheminera...

24 mai 2012

Hi, I'm a student...

Gilly fait de la moto à Sapa
Bon. On va mettre une affaire au clair une fois pour toute. Quand tu m'abordes en me disant « Hi! I'm a student. Where are you from? », ça ne me donne pas confiance.

Déjà que l'ami Jeannot m'a dit de ne pas parler aux étrangers, l'expérience de la Chine me permet de penser que tu veux me soutirer mon argent.

Comme par hasard, à Shanghai, Pékin, Hanoi et Ho Chi Minh City (Saigon), il y a de jeunes couples qui abordent les touristes en prétextant vouloir pratiquer leur anglais. J'ai déjà parlé de l'arnaque du thé en Chine. Au Vietnam, c'est moins clair.

À Hanoi, j'ai accepté qu'une jeune fille me suive et me pose des questions pour améliorer son anglais. Mais j'ai mis rapidement au clair que je n'avais pas beaucoup de temps à lui consacrer. Elle a fini par désespérer et a abandonné par elle-même.

Était-elle sincère? Sais pas. Mais c'était très clair qu'elle n'arriverait ni à me soutirer de l'argent, ni à voler quoi que ce soit dans mon sac ou dans mes poches.

22 mai 2012

Adorable Vietnam

Sapa
Le Vietnam était probablement le pays pour lequel j'étais le moins bien préparé. Parce que je ne savais pas exactement ce que je voulais y voir. C'est peut-être pourquoi j'adore l'expérience jusqu'à maintenant.

Le Vietnam, c'est un peu comme la Chine... mais en moins pire. Il y a beaucoup de gens qui n'en veulent qu'à notre argent, qui tentent de nous convaincre d'acheter des trucs inutiles ou de monter sur leur moto... mais ils sont moins insistants que les Chinois. Et ils ont vraiment besoin de notre argent.

Ainsi me suis-je fait violence, n'ayant rien prévu, rien préparé, rien réservé du tout. Au diable la planification. Essayons d'être zen et de suivre le courant.

Je me suis donc retrouvé dans la baie d'Halong pour trois jours, me promenant d'île en île sur un bateau. Le tout après avoir réservé dans une « fausse » agence de voyage. Difficile de distinguer les agences officielles de toutes les autres copies, même quand on est bien au fait de la situation. Mais nous avons probablement eu ce pour quoi nous avons payé.

16 mai 2012

Le visa vietnamien

Hanoi
Étant arrivé à Hanoi, Vietnam, je peux confirmer que la procédure électronique pour obtenir un visa fonctionne. Mais il peut bien y avoir quelques petits problèmes en cours de route.

D'abord, il faut s'inscrire sur le site www.myvietnamvisa.com. Avec une carte de crédit ou un compte PayPal, on paie les frais. Il ne s'agit pas du montant nécessaire pour obtenir le visa mais bien de frais de service.

Deux ou trois jours plus tard, par courriel, on reçoit une lettre d'acceptation et une liste des autres demandeurs faisant partie de notre « groupe ». Parce que la compagnie fait des demandes groupées. Ne vous étonnez pas de voir plusieurs noms sur votre fiche d'acceptation.

Il faut imprimer les deux documents, de même que deux copies d'un formulaire à remplir. Il faut aussi prévoir une photo de type passeport.

15 mai 2012

Mi-parcours

Petit pincement... Déjà (!) la moitié du périple de terminée.

Ce train de vie, je pourrais probablement le tenir pour quelques années. Si j'en avais les moyens, bien sûr. Trois mois, ça paraît long dans le quotidien. Et quand je regarde derrière, je vois bien tout ce que j'ai eu le temps de faire. Et c'est bien ça qui est effrayant. Voir tout ce qu'on peut réaliser quand on se donne le temps. Tout ce qu'on peut découvrir. Alors qu'avec les mêmes trois mois, à la maison, je m'en serais probablement tenu à la routine « métro-boulot-dodo ».

Trois mois, c'est suffisant pour se décoller le nez de l'écorce, pour prendre du recul et jeter un regard un peu éloigné sur ce qui nous entoure. Et en se décollant le nez, on voit mieux les obstacles qui se pointent devant. On sait tout à coup d'où ils arrivent...

Effrayant aussi, parce que le voyage, c'est comme descendre une très longue pente à vélo. On commence doucement, on pédale de plus en plus vite, en gardant les mains près des freins, et on finit par lâcher le guidon et se laisser enivrer par le vent qu'on se prend plein la gueule. Il ne faut juste pas tomber. Et recommencer à freiner avant de frapper un mur.

Les imprévus...

Mont Fuji
C'est bien connu, en voyage, les imprévus sont légion. La mauvaise nouvelle, c'est qu'ils sont souvent un signe de problèmes. Il faut alors tout réorganiser, retourner à la planche à dessins, changer les plans qui en étaient déjà à la version 8.0.

La bonne nouvelle, c'est qu'il arrive aussi des imprévus intéressants...

J'avais été très clair avec moi-même. Très ferme aussi. Pas question de reculer. Après avoir établi l'itinéraire pour l'ensemble du Japon, j'ai décidé que je m'attardais trop. Il fallait couper. Faut ce qu'il faut. Prenant mes responsabilités, j'ai coupé deux ou trois jours en me laissant ensuite le fardeau de revoir l'itinéraire.

De là  le choix déchirant de laisser tomber ma visite espérée au mont Fuji. La montagne a beau être un des symboles du Japon, pas facile de s'y rendre en train. En autobus, ça va. Mais faut encore vérifier si le trajet est inclus dans la passe JR, qui permet de voyager à travers le pays. Une journée, c'est assez? Trop compliqué. Pas assez de temps. Pas de mont Fuji...

Mais...

14 mai 2012

Veuillez patienter...

Veuillez patienter pendant que les mises à jour s'installent...

Dans le prochain épisode : quitter le Japon pour le Vietnam...

Ceci est un message enregistré.


9 mai 2012

Nagano... rien à faire

Monkey Park, près de Nagano
Voilà, c'est dit. Il n'y a rien, ou presque, à faire à Nagano. La région a beau avoir accueilli les Jeux olympiques, le centre-ville ne possède aucune attraction hors du commun.

J'avais réservé deux nuits, disposais d'une autre avant de débarquer à Tokyo. La route pour le mont Fuji me paraissait compliquée. Par pure paresse, j'ai ajouté une nuit à Nagano.

Le premier après-midi, j'ai vu le seul temple digne d'intérêt, à deux minutes de mon auberge. Pour 500 JPY (!), il est possible de descendre dans la noirceur absolue du sous-sol. En longeant le mur, on souhaite trouver une clé métallique accrochée au mur. On dit que de la toucher assure le salut de son âme. Le salut de la mienne est assuré depuis que je me suis fait arnaquer dans un temple de Pingyo, mais je n'ai pas pris de chances. Après tout, le Lonely Planet indique que 500 JPY pour le salut de son âme, c'est bien peu...

Je me suis ensuite servi de Nagano comme base pour visiter Matsumoto et le parc des macaques des neiges. Là, les singes n'ont pas peur des humains du tout. Ils ne sont pas apprivoisés, mais ils tolèrent tout à fait notre présence.

6 mai 2012

Tous pareils

Fushimi Inari Shrine, Kyoto
Le Japon me rend-il plus zen? On dirait que j'ai pris une pause d'écriture au cours des derniers jours...

Je blâmerais plutôt la Golden Week (semaine en or), qui m'a fait passer beaucoup de temps dans le transport en commun.

Tel que prévu, faute de logement à Kyoto ou même Nara (à 40 minutes de train JR de Kyoto), j'ai été obligé de transporter mes pénates à Osaka de nouveau.

Ce fut finalement un mal pour un bien. Seulement 15 minutes de shinkansen (train rapide) et hop, à Osaka. L'auberge était ordinaire, pour un séjour normal, mais considérant qu'il n'y avait presque personne, ça allait. La dame qui s'en occupait passe ses journées dans une petite chambre avec son chien. On ne la voyait jamais. Et tous les lits étaient dans la seule pièce de l'étage, avec éclairage minimum. Pas le gros luxe. Mais propice aux rencontres.

C'était même plus facile de me rendre à Kyoto le matin, avec le train rapide, que de naviguer dans le transport en commun de la ville elle-même.

1 mai 2012

Aventures à Himeji

Hiroshima
Le ciel s'est couvert. Et il semble qu'il ait décidé de pleuvoir partout où je passe. Mais il faudra faire avec.

J'aurais dû suivre mon instinct, en arrivant à Hiroshima sous le soleil, et me diriger directement à Miyajima, où on trouve la renommée porte flottante (Floating Tori). De là, j'avais l'intention de grimper dans la montagne, le Misen, pour avoir une vue des environs.

Mais j'ai décidé de me donner toute la journée du lendemain à la place. Un après-midi, ce sera trop court. Sauf que le lendemain, il pleuvait à boire debout. J'ai patienté une heure sous un petit toit, devant la porte flottante en rénovations (recouverte d'échaffaudages), mais rien n'y faisait. Alors je suis rentré à Hiroshima.

Le lendemain, je partais pour Himeji. Les seules directives pour me rendre à mon auberge : de la gare, marchez pendant 20 minutes.