21 janvier 2015

Chefchaouen : la découverte!

Chefchaouen
Plaza Uta el-Hammam

On m'avait chaudement recommandé de visiter Chefchaouen lors de mon périple au Maroc. Petite ville perchée dans les montagnes, elle n'est accessible que par bus.

Nous avions considéré de prendre un taxi pour sauver un peu de temps, mais le prix qu'on nous proposait, 800 dirhams pour le taxi, était très loin de ce que nous devions payer pour le bus. Le seul inconvénient, outre les cinq heures du trajet, c'était que nous devions partir de Fès à 7 h 30 du matin.

Nous nous sommes donc levés alors que tout le monde dormait encore et nous sommes sortis dans une médina complètement déserte. Au grand jour, quand elle est endormie, la médina est calme. L'ambiance y était très particulière, au point où je suggère à tous de tenter l'expérience.

Les seuls autres âmes qui vivent que nous avons croisées dans la rue à cette heure étaient les deux Américains rencontrés la veille, qui se dirigeaient eux aussi vers Chefchaouen.

5 janvier 2015

You raise me up à l'Alhambra

En visitant l'Alhambra, à Grenade en Espagne, je suis tombé par hasard sur ce groupe de Chinois qui interprétaient You raise me up. Pourquoi pas?




4 janvier 2015

Fès sans le brouhaha

Nécropole des Mérinides

Nécropole des Mérinides
Pour apprécier Fès, il faut évidemment s'attarder un peu dans la médina, ne serait-ce que pour voir la tannerie Chouara, Mais il apparaît beaucoup plus agréable de s'aventurer à l'extérieur des murs de la vieille ville pour apprécier le paysage, le calme et le rythme de la vraie vie quotidienne des citoyens de Fès.

Fait intéressant : il y a une gare d'autobus à cinq minutes à pied de la porte bleue. Les trajets de bus qui partent de cet endroit sont peu nombreux, pour les routes touristiques, et passeront probablement par la station de la nouvelle ville ensuite, mais il peut s'agir d'une option intéressante pour ceux qui considèrent un départ tôt le matin. Ça évite de prévoir un transport en taxi vers le terminus plus éloigné. Mais il faut être patient quand on s'y rend pour acheter des billets.

Ce fut notre premier arrêt avant de demeurer hors les murs pour grimper la rue Sellaline, entre deux murs de cimetières. On peut s'aventurer dans le cimetière, d'où la vue sur les environs est déjà impressionnante, ou longer l'avenue des Mérinides, bordée par un îlot de verdure. À noter que cet îlot de verdure est jonché de déchets et parfois de déjections humaines ou animales.

Plusieurs marchent sur les collines qui descendent vers le chemin. Il est possible que les touristes y soient abordés par des individus qui tentent de leur vendre des babioles. On peut apercevoir, vers la nécropole des Mérinides, des peaux qui ont été placées à sécher au soleil, sur le gazon. En poursuivant la marche, on passe Borj Nord, intéressant surtout pour le panorama. Il s'agit aussi du musée des Armes.