27 juin 2012

Panne de freins et cocaïne

Mykonos, Grèce
Mon excursion sur l'île de Mykonos n'aura pas été de tout repos. D'abord parce que je n'avais prévu qu'une journée pour explorer l'endroit. Ensuite parce que les aventures se sont succédées.

Il m'a d'abord fallu passer six heures sur un énorme traversier de la compagnie Blue Star pour atteindre le port de Mykonos. Il m'a fallu un peu de chance pour l'attraper considérant que je me suis levé à l'heure où je devais quitter l'auberge. Ça qui arrive quand on se couche à 2 heures du matin et qu'on met son alarme pour 5 h 30. On passe tout droit.

Toujours est-il que je me suis rendu et que les propriétaires de mon hôtel étaient présents au port pour m'accueillir. Ils m'ont recommandé un bureau de location pour motocyclettes et quads si jamais j'avais envie d'explorer à mon rythme.

Et on va être honnête, à Mykonos, la principale attraction, ce sont les plages. Et moi, passer des heures sous un parasol... non merci.


Va pour le quad que j'ai eu en échange d'une vingtaine d'euros.

Première constatation : les côtes sont plutôt abruptes pour se rendre n'importe où au bord de l'eau. Sans compter les routes sinueuses et le « pas de casque » fourni à la location.

Pas rassurant quand, en descendant une de ces fameuses côtes, les freins décident de prendre une pause syndicale. Littéralement. Même en appuyant sur les freins à m'en défaire les mains, le véhicule ne s'immobilisait pas.

Ce n'est qu'en arrivant sain et sauf en bas de la côte, quand le quad a calé et a refusé de repartir, que j'ai réalisé qu'un des freins était débranché.

Dépassé par les événements, j'ai décidé d'aller passer quelques minutes sur la plage en espérant que le problème se règle tout seul. Tsé, quand t'as pas de solution...

Pendant qu'ils attendaient leur taxi, deux Canadiens rencontrés plus tôt m'ont innocemment proposé d'essayer quelque chose de nouveau : cocaïne. Pareil comme on offre une gomme à mâcher ou une cigarette. Y'en a qui sont vraiment ouverts avec leur habitude de s'enneiger les narines. Mais bon... Pas pour moi.

On a fini par repartir le moteur du quad, qui n'a plus jamais été le même ensuite. Mais la bonne nouvelle, c'est que les freins se sont réparés tout seul, tel qu'espéré... (Je ne suis pas aussi naïf quand même.)

À mon retour au véhicule, quelqu'un de plus compétent que moi avait rebranché le frein défectueux. C'est ça la magie.

Et je suis retourné échanger mon quad au lieu de location, insistant pendant une dizaine de minutes que je ne me sentais plus en sécurité. Ils ont obtempéré... et j'ai survécu à Mykonos.

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