25 avril 2015

Se déplacer au Sri Lanka


Le transport en commun au Sri Lanka est très peu coûteux, à moins de ne pas savoir négocier pour son tuk-tuk ou son taxi. Bien que plusieurs de ces moyens soient lents, notamment en raison de l'état des routes ou des chemins de fer, les réseaux sont suffisamment bien développés pour qu'on n'ait pas à s'inquiéter de pouvoir arriver à destination.

L'aéroport international est situé tout près de Negombo, à une trentaine de kilomètres de la capitale, Colombo. Étrangement, plusieurs vols arrivent et partent la nuit, entre 3 et 5 h. Des informations contradictoires me sont parvenues tout au long du voyage à savoir si la navette qui effectue l'aller-retour entre Colombo Fort et l'aéroport est en fonction 24 h/24.

Dans le doute, j'ai pris un taxi vers la ville. Selon le site internet de l'aéroport, il devrait coûter environ 2400 roupies pour le trajet. En passant par la vieille route, nous avons payé 2300 roupies. C'est qu'une autoroute relie maintenant l'aéroport à Colombo, mais elle exige un péage de 300 roupies.

Dans la capitale, les tuk-tuks permettent d'aller à peu près n'importe où. En voyant votre tête de touriste, les chauffeurs pourraient être tentés de négocier un prix. Sachez qu'ils sont dans l'obligation d'utiliser le compteur si vous le demandez. Compteur brisé? Too bad. Ce ne sont pas les tuk-tuks qui manquent. Si l'envie vous prend de négocier quand même, le prix raisonnable est d'environ 50 roupies par kilomètre.
Partout ailleurs au pays, vous payerez les tuk-tuks un peu plus cher. En général, à Kandy, les chauffeurs s'en tiennent au prix de 300 roupies, quelle que soit la distance dans la ville. En insistant un peu, ils finiront par baisser. Je n'ai jamais payé plus de 200 roupies. Bon, la différence n'est que d'un dollar canadien, mais pour le principe...




Le bus

L'autobus est un autre excellent moyen de transport. Il est souvent plus facile de se rendre au terminus et de demander son chemin que d'essayer d'attraper un des véhicules en mouvement le long de la route. Il reste que parfois, vous n'aurez pas le choix.

Il existe les bus publics, rouges et en moins bon état, à vue de nez, et les bus privés, bleus avec écran de télé à l'intérieur. Il existe aussi des minifourgonnettes à l'air conditionné qui sillonnent les principales routes, mais encore faut-il savoir où elles vont. Elles sont généralement moins bien identifiées.

Les départs des bus sont fréquents, souvent aux 30 minutes. Les trajets fonctionnent comme les lignes de métro dans les grandes villes : on regarde le point de départ et le point d'arrivée, et si notre destination se situe entre les deux, ça devrait aller.

Pour les voyageurs avec bagages, il est plus facile de prendre un bus sans air conditionné, puisqu'on peut y laisser sac ou valise dans un compartiment situé à l'arrière. Il faut toutefois s'assurer qu'on nous laissera le temps de descendre et de récupérer nos avoirs une fois la destination atteinte.

Sinon, c'est simple. On monte dans le bus, on choisit un banc, et quelque part en chemin, un préposé viendra nous faire payer en fonction de la distance à parcourir. Règle général, ce préposé nous fera signe quand sera venu le moment de descendre. Mais ça ne coûte rien de lui demander de nous le signaler, parce que ce n'est pas toujours évident.

Dans certains endroits, comme à Dambulla, d'où je partais pour aller à Kandy, il me fallait simplement héler n'importe quel bus avec la mention « Kandy » sur la devanture. Un peu rock n' roll quand on n'est pas habitué.

En termes de prix, le bus demeure une option peu coûteuse. Avec l'air conditionné, on peut prévoir 200 roupies, alors que les bus ordinaires demandent rarement plus de 150 roupies (souvent moins). Par exemple, le bus entre Dambulla et Sigiriya coûte 42 roupies. Celui entre Embilipitiya et Tangalle, environ 110 roupies.

Il faut calculer que le bus mettra un heure à parcourir environ 40 kilomètres.


Le train

Le train est une autre option franchement économique. Il existe quelques grandes lignes, soit entre Colombo et Jaffna, entre Colombo et Badulla, entre Colombo et Matara et entre Colombo et Trimcomalee.

Plusieurs guides de voyage recommanderont de prendre le wagon d'observation, en 1re classe, notamment pour explorer les montagnes, vers Nuwera Elya, Ella et Badulla. Ce wagon, vitré, donne une vue intéressante sur le paysage. À noter que la première classe offre aussi l'air conditionné.

Toutefois, ayant voyagé en période de festivités, alors que tous les sièges avaient été réservés longtemps d'avance, je me suis retrouvé en deuxième classe, sans siège réservé. On y trouve des ventilateurs, les fenêtres s'ouvrent et les portes demeurent ouvertes en tout temps. C'est amplement suffisant pour faire d'excellentes photos si vous réussissez à trouver un fauteuil ou à faire votre chemin jusqu'à la porte. En dehors des périodes de pointe, ce serait assez simple paraît-il.

La troisième classe est souvent celle utilisée par les sri lankais d'origine. Il s'y trouve un risque d'être plus entassé. Il faut vérifier la composition des trains avant de partir. Tous les départs n'offrent pas nécessairement des wagons de première classe. Certains trains express n'ont que des wagons de troisième classe.

Dans tous les cas, pour avoir un siège réservé, le coût est relativement élevé. Sans siège réservé, on s'en tire sous les 200 roupies facilement pour la deuxième classe, sauf pour les distances les plus longues. Et on finit toujours par réussir à prendre la place assise d'un passager qui est descendu.

Il existe aussi des trains de nuit, avec couchettes, mais je ne les ai pas expérimentés. Ça demeure une option intéressante pour les longues distances.


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