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22 avril 2019

L'arrivée à Santiago, au Chili

Le parlement de Santiago

Nouvelle incursion sur la continent sud-américain. Cette fois, c'est au Chili que ça se passe.

Mes deux vols, gracieuseté de Copa Airlines, ont été retardés. Le premier, dans un avion des années 1980, n'avait pour divertissement à bord que cet écran qui se déploie du plafond avec un film de série B du siècle dernier. La deuxième partie du voyage, moins achalandée, était beaucoup plus confortable. Il ne faut toutefois pas compter sur des repas succulents sur les ailes de Copa...

Je suis donc arrivé à Santiago, la capitale du Chili, qu'on dit plutôt ennuyante. Puisque c'est l'automne ici, il faut savoir comment s'habiller. La matinée, grise et froide, transperçait mes trois couches de vêtements. En après-midi, sous le soleil, on atteignait les 20 degrés Celsius.

9 avril 2017

Pampalarama : 4400 m d'altitude au bout du monde

En route pour Pampalarama

Le bout du monde, en Bolivie, pourrait bien être Pampalarama, un village de la communauté Chicaltaya, à une trentaine de kilomètres de La Paz. Si près de la grande ville, et si loin tout à la fois.

On met d'ailleurs une cinquantaine de minutes, sinon une heure, pour quitter le monde urbain et s'enfoncer dans les terres. Le chemin, non pavé, ne permet pas la vitesse. D'un côté c'est tant mieux. On observe le paysage, les montagnes qui se déploient devant nous et les troupeaux de lamas qui broutent çà et là sans être inquiétés.

Les élevages de lamas sont d'ailleurs très importants dans la région. L'élevage constitue la principale activité économique, avec l'exploitation de la tourbe et l'artisanat. Le plus petit troupeau compte une vingtaine de bêtes. Les plus gros, plus d'une centaine. Autrefois, les villageois marchaient jusqu'à La Paz pour vendre leur laine. Aujourd'hui, ils utilisent bien sûr les moyens de transport motorisés.

Ces lamas sont fascinants. On dit qu'ils connaissent la route de leur maison. Quand le soleil commence à décliner, ils rentrent sagement chez eux sans qu'un berger ait besoin de les appeler...

2 avril 2017

Des bénévoles se mobilisent pour le Pérou

Une fanfare encourageait les bénévoles devant le palais présidentiel de Lima

Sept heures du matin. Lima est encore très calme quand nous hélons un taxi pour aller vers Plaza de Armas. Les bouchons caractéristiques n'ont pas encore commencé à se former sur les routes. La vieille ville dort encore, si bien que même la plupart des restaurants sont encore fermés. Remarquez, c'est dimanche...

Devant le palais présidentiel, personne encore. Que quelques militaires qui montent la garde. Les bénévoles qui souhaitent donner un coup de main pour les sinistrés des inondations arriveront davantage vers 8 h, alors qu'on compte ouvrir les porte des clôtures vers 9 h.

Derrière ces dites clôtures, des militaires s'affairent déjà à installer le matériel avec lequel les bénévoles travailleront.

Nous avons donc amorcé une ronde du quartier pour trouver de quoi nous mettre sous la dent, une demi-heure, quarante-cinq minutes tout au plus. Assez pour qu'une trentaine de bénévoles se pointent et commencent une ligne sur le trottoir devant le palais présidentiel.

Pendant que nous attendons, une procession religieuse s'annonce au loin. Lente, elle avance vers Plaza de Armas sous une musique rituelle. Des camions d'armée se pointent à leur tour, obtiennent, eux le droit de passage vers le centre des activités d'aide aux sinistrés.

31 mars 2017

Le vieux Lima et les catacombes

Plaza de Armas


Mon aventure d'exploration solidaire est lancée. Le 24 mars dernier, je m'envolais vers le Pérou et la Bolivie pour une aventure concoctée par Village Monde.

Les vols pour Lima, sur les ailes d'Air Canada, passent par Toronto. La neige qui a commencé à s'abattre sur le sud du Québec a provoqué quelques retards dans les vols (et dans l'arrivée d'un blogueur à l'aéroport), si bien que nous sommes partis pour Toronto avec une heure de retard. Pas de souci, le vol Toronto-Lima a aussi été retardé.

Avec tout ça, nous sommes arrivés à destination vers 2 h 30 du matin. Il semblerait que les vols pour le Pérou ont cette tendance à atterrir en pleine nuit. Le bon côté de la chose, c'est que le trafic n'est pas aussi dense que dans le reste de la journée.

Avec le route vers l'hôtel, nous nous sommes mis au lit vers 4 h.

Bien qu'on entende parler des inondations au Pérou depuis quelques semaines, ce n'est pas la totalité de la ville de Lima qui a été touchée. C'est plutôt la partie nord, de même que les villes situées elles aussi au nord. Les premiers jours de la catastrophe, une pénurie d'eau potable s'annonçant, les Péruviens se sont lancés vers les supermarchés pour faire des provisions. Évidemment, on a fini par organiser une distribution qui s'est rendue au rationnement.

26 mars 2017

L'aide humanitaire s'organise à Lima


En attendant de pouvoir vous raconter en détails la journée que nous avons passée à Lima à donner un coup de main pour rassembler les denrées destinées aux sinistrés des inondations, au nord du Pérou, je partage une courte vidéo des bénévoles en action. Pendant que sont rassemblées dans des sacs les portions pour une famille, la fanfare de l'armée joue de la musique pour tous les volontaires.

Une expérience inoubliable, malheureusement provoquée par un événement terrible.

Quelques photos de la journée se trouvent sur ma page Facebook.




Ce voyage est possible grâce à la collaboration de Village Monde, CECI, LOJIQ et la Fondation Air Canada.

23 mars 2017

Le tourisme villageois en Bolivie



Quoi de mieux que de profiter de l'Année internationale du tourisme durable pour le développement pour expérimenter une façon différente de voyager? C'est précisément ce que je m'apprête à faire. Dans un peu plus de 24 heures, je monterai dans un avion qui me mènera d'abord au Pérou, puis en Bolivie.

Parce que l'Organisme de bienfaisance Village Monde vise à encourager le tourisme villageois, ce tourisme qui fait une différence auprès des familles locales, il lance une campagne pour trouver des explorateurs qui voudront partir, en dehors des sentiers battus, pour découvrir des villages dignes d'attention. Village Monde vise à faire le lien entre les communautés d'accueil et les villageois.

Et comme il n'y a rien comme le voir pour le croire, pour le comprendre, pour avoir envie d'en savoir plus, nous sommes six à partir en éclaireurs pour vous ramener des images, des commentaires, des anecdotes de ces expériences de tourisme villageois. Six blogueurs, trois duos, répartis sur trois continents pendant une semaine partageront leur vécu. Notre mission : vous emmener avec nous.

13 décembre 2015

La Capilla del Hombre et le parc Itchibamba

Une vue sur Quito en route pour le parc Itchibamba
Ma dernière journée à Quito m'a permis d'explorer deux endroits que je ne considérais pas comme des priorités, mais puisque j'avais la possibilité de m'attarder, j'ai pu les visiter. J'ai d'emblée exclu un passage à Otavalo, où le marché est reconnu pour être impressionnant, mais surtout le samedi matin. Comme je ne disposais pas d'un samedi libre dans mon horaire, j'ai laissé tomber. Je ne souhaitais pas passer six heures dans les autobus non plus en cette dernière journée en Amérique du Sud. Prochaine fois.

Le parc Itchibamba était situé tout près de mon auberge. On m'avait assuré qu'il valait le détour.

On s'y rend en grimpant toujours plus haut, ce qui nous donne une autre vue intéressante sur Quito, entre autres sur la cathédrale. On y trouve des sentiers pédestres et une piste cyclable très pratiques pour flâner dans un milieu très naturel. Les couples, les groupes scolaires, les athlètes en devenir s'y promènent tous dans une atmosphère bien loin de celle qu'on trouve à quelques minutes de marche de là, dans la vieille ville.

Parc Itchibamba
Lors de mon passage, une exposition de colibris géants décorés par des artistes attirait mon attention. J'ai aussi trouvé des petits coins très calmes, avec des bancs et des aménagements paysagers, pour me perdre dans mes pensées sans être dérangé.

6 décembre 2015

Trois jours, trois nuits en Amazonie

Dans la réserve de Cuyabeno
Il existe quelques parcs nationaux en Amazonie en Équateur. Le plus accessible, celui qu'on peut probablement visiter le plus facilement, est celui de Cuyabeno. C'est là que j'ai décidé d'aller passer trois jours et trois nuits. Techniquement, on vous vendra le forfait en vous disant que vous resterez quatre jours, mais la dernière journée est entièrement consacrée au retour.

La seule vraie façon d'explorer Cuyabeno est de prendre un de ces forfaits, puisqu'on atteint les refuges en bateau et qu'il faut forcément un guide pour explorer la forêt. J'espérais que tout se passe pour le mieux, puisque j'avais choisi l'Amazonie avant les îles Galapagos. Il faut le dire, c'est plus facile et moins cher d'aller vers l'est de l'Équateur que vers les îles.

Déjà, en partant, le voyage s'annonçait mémorable. La route directe entre Quito et Lago Agrio, la destination intermédiaire avant d'entrer dans la réserve, était coupée en raison d'un glissement de terrain. Il fallait donc partir plus tôt de la capitale et utiliser une route passant par Banos, ce qui nous rallongeait de quelques heures.

Alors que tout le monde s'assoupissait dans l'autobus, le véhicule s'est placé en porte-à-faux après un freinage brusque. Réveil en sursaut. Il n'a fallu que quelques secondes pour que je m'imagine que nous étions emportés par un glissement de terrain. C'était l'explication logique. Quinze secondes et une pensée : « C'est pas vrai! ». Le temps de se résigner et de réaliser mon impuissance. Mais l'autobus s'est redressé et a repris sa route. Je ne saurai jamais vraiment ce qui s'est passé.

30 novembre 2015

La Mitad del Mundo... le centre du monde

Museo Solar Inti Nan, Équateur
L'incontournable principal, quand on voyage à Quito, c'est probablement la visite à Mital del Mundo, le point 0 degré de latitude ou, autrement dit, la ligne de l'équateur. S'il n'y a rien de bien impressionnant à voir dans ce petit bout de village, à l'écart de la grande ville, l'ignorer serait presque sacrilège. Imaginez comment vous pourrez confondre tous vos amis en leur disant que vous vous êtes tenus sur l'équateur en Équateur. L'équateur (la ligne) dans le pays du même nom. Fou, fou, fou!

Bon! Peut-être pas tant que ça.

Pour s'y rendre, on prend d'abord un bus jusqu'à la station Ofélia, tout au bout de la ligne. De là, le bus pour Mitad del Mundo est bien identifié. Au pire, on suit la horde de touristes. Et on descend quand on nous fait signe de descendre. Parce que c'est évident : tous les étrangers veulent s'arrêter à Mitad del Mundo.

Là, deux choix s'offrent à vous. Le véritable musée Mital de Mundo, où un monument a été érigé, en théorie sur la ligne de l'équateur, et le Museo Solar Inti Nan, là où les peuples d'origine auraient prétendu que se trouvait l'équateur.

27 octobre 2015

Retour vers Quito à partir de Guayaquil

La route principale de Montanita, au bord de laquelle s'arrête le bus vers Guayaquil.
Le temps n'étant pas légion pour me permettre de longer la côte ouest de l'Équateur pour retourner vers Quito, je devais choisir de négliger la capitale et l'Amazonie ou de sacrifier une journée pour le transport. Le choix : une nuit en bus ou un aller simple pour l'aéroport et un vol pour retourner au point de départ.

J'ai pris la deuxième option. Les vols intérieurs en Équateur ne sont pas très dispendieux. Si on s'y prend un peu d'avance, les prix peuvent avoisiner les 40 $. Dans mon cas, il m'en coûterait 77 $ avec Avianca pour un vol direct d'un quarantaine de minutes entre Guayaquil et Quito. Beaucoup mieux que la dizaine d'heures qu'il m'aurait fallu pour franchir la distance en bus.

Néanmoins, il faut être prévoyant lorsqu'on opte pour un plan comme celui-là. Les bus au départ de Montanita passent environ aux deux heures, mais ils peuvent se remplir rapidement les fins de semaine, moment où beaucoup de touristes affluent pour faire la fête à Montanita. Le trajet dure environ 2 h 30.

15 octobre 2015

Montanita et les Galapagos des pauvres

Île de la Plata
J'avais réservé mon excursion vers l'île de la Plata dans un des bureaux touristiques du village. J'avais fait une tournée pour me rendre compte qu'ils offraient tous à peu près le même programme pour le même prix. Si ça se trouve, plusieurs de ces agences travaillent ensemble pour composer un seul groupe. Nous n'étions que quatre au point de rendez-vous en matinée, alors que notre groupe, à destination, était trois fois plus volumineux.

Toutes les agences exigeaient 50 $ US sauf une. À 60 $ US, je me demandais bien ce qu'il y avait de plus dans le forfait. L'agente étant incapable de me répondre, j'ai opté pour ceux qui avaient fait un effort pour communiquer avec moi. Je n'ai appris que plus tard que l'auberge El Cielo, où je passerais cette nuit-là, pouvait m'obtenir un rabais d'une quinzaine de dollars sur mon excursion.

Nous nous sommes donc entassés dans un minibus où tous les sièges étaient occupés. De Montanita à Puerto Lopez, il faut compter environ une heure. Là, on nous a fait acheter un billet pour entrer dans le parc national (billet qui n'était pas inclus dans le forfait) et on nous a dirigés vers un bateau. Entouré d'hispanophones, j'étais heureux de constater qu'un Québécois se joignait à notre groupe.

Il faudrait une heure de navigation pour nous approcher de l'île. Comme nous nous trouvions dans la saison d'accouplement des baleines (en juillet), nous espérions être en mesure d'apercevoir ces énormes mammifères. Même si je me suis rendu à quelques occasions à Tadoussac, au Québec, pour voir des baleines, je n'en ai jamais aperçu.

11 octobre 2015

De Banos vers Montanita

Montanita, Équateur
Devant les prévisions météorologiques défavorables, j'avais décidé d'écourter mon passage à Banos, en Équateur, pour me rendre sur la côte Ouest, à Montanita. Mon objectif étant de visiter l'île de la Plata, aussi appelée Galapagos des pauvres, je suivais le conseil que plusieurs m'avaient donné en me basant à Montanita, une petite ville beaucoup plus animée que Puerto Lopez, plus au nord, qui a le mérite d'être le point de départ pour les excursions en mer.

De Banos, il existe deux options, puisqu'il n'y a pas de bus direct vers Montanita : transiter à Guayaquil ou à Santa Elena, plus à l'ouest. J'ai choisi la deuxième option, plus intéressante selon les horaires proposés. Il fallait compter environ huit heures pour arriver à Santa Elena. Les arrêts fréquents, la lumière et le bruit m'ont un peu empêché de dormir.

J'ai fraternisé avec quelques autres touristes dans le bus, interaction importante considérant qu'on nous a laissés tout au bout du trajet, à Santa Elena, dans une rue de quartier. De là, nous n'avions aucune idée de la méthode à suivre atteindre notre destination. Nous avons finalement compris qu'il nous fallait prendre un bus local pour nous rendre à la station principale, d'où un autre bus nous conduirait sur la route de Montanita.

13 septembre 2015

Une journée à Banos


Casa del Arbol
Banos est situé à environ trois heures de route au sud de Quito. On peut prendre un bus à partir de la station de Quitumbe, à une quarantaine de minutes de la vieille ville. Les bus vers Banos y sont très fréquents. C'est toutefois un peu bordélique pour savoir dans quel véhicule monter. N'importe qui de bien intentionné saura vous diriger.

Bien sûr, ce ne sont pas trois heures qu'il a fallu pour arriver à Banos, mais au moins cinq. Karma! Karma! Karma! C'est que nous avons eu une crevaison et qu'un pneu d'autobus, ça ne se change pas en 30 secondes. Sur le bord de l'autoroute, avec des camions qui ne se donnaient pas la peine de ralentir, le chauffeur et le responsable des billets se sont retrouvés torse nu, les bras tachés de graisse jusqu'au coude, à forcer pour enlever le pneu défectueux et le remplacer. Mes hommages.

Pour les amateurs de statistiques, c'était ma deuxième crevaison à bord d'un bus, la précédente étant survenue au Vietnam.

Je suis arrivé à Banos en milieu de soirée, sous la pluie battante et à la noirceur. Il n'y avait que très peu de gens dans les rues et le terminus était pratiquement désert. Quand je m'informais de la distance à parcourir pour trouver mon auberge, on me disait de prendre un taxi. Les directives enregistrées lors de ma réservation laissaient pourtant croire que je pourrais y arriver à pied. Après m'être orienté correctement, j'ai conclu qu'il ne faudrait pas plus de 10 minutes de marche.

8 septembre 2015

Le téléphérique et le volcan Pichincha



Le temps est particulièrement traître à Quito. Les nuages se déplacent à une vitesse folle et il est possible que de la pluie tombe tous les jours même si rien ne semblait l'annoncer une heure auparavant. On dit néanmoins qu'il y a plus de chances d'avoir du beau temps le matin. À tout le moins, c'était le cas en juillet.

Ainsi, pour ceux qui souhaitent faire un peu de randonnée en altitude, mieux vaut partir tôt et profiter d'un ciel dégagé. Si le bleu du ciel est déjà passablement couvert, vaut mieux s'attendre à être trempé.

J'ai profité d'un avant-midi dégagé pour me diriger vers El TeleferiQo. La façon la plus simple de s'y rendre est de prendre un taxi. On tentera bien sûr de négocier un prix, mais l'utilisation du compteur, régie par la loi, demeure la meilleure option. J'ai payé à peine plus de 3 $ pour qu'on me dépose à l'entrée à partir de Mercado Central. Un chauffeur qui a refusé de m'emmener avec le compteur demandait 6 $.

Là, on achète le billet à l'intérieur avant de se mettre en ligne. Il coûte environ 9 $ pour l'aller-retour. Et sérieusement, il est impossible de monter ou descendre à pied.

7 septembre 2015

La vieille ville de Quito en une journée

Basilica del Voto Nacional
Une de mes façons favorites d'explorer une ville, en arrivant, c'est de m'offrir le tour gratuit donné soit par l'auberge de jeunesse, soit par une compagnie indépendante qui part en général d'un monument très connu. Ils sont très populaires en Europe et en Amérique du Sud. Le principe est simple : à la fin de la tournée, on donne le montant qui nous convient au guide. Plusieurs y verront une façon d'économiser, mais il faut savoir être un tantinet généreux, même si c'est techniquement gratuit.

À Quito, il existe au moins deux de ces tours qui partent d'auberges de jeunesse : celui de Community Hostel et celui de Secret Garden Hostel.

Notre premier arrêt aura été directement en face de l'auberge, là où les commerçants fourmillent très tôt le matin : le Mercado Central, ou marché central. Dans la rue, on vend quelques produits, mais c'est surtout à l'intérieur que les stands de fruits et légumes, de viande et de mets préparés sont nombreux. L'occasion est belle de découvrir des aliments typiques et même de goûter à la soupe de patates, dans laquelle on met aussi un avocat, où à un plat de tripes, pour les plus aventureux.

C'est d'ailleurs là que je suis revenu manger à la fin du tour.

6 septembre 2015

La route pour Quito avant de découvrir Mindo

Tarabita, Mindo
Fin juillet, je me suis envolé pour l'Équateur avec comme principaux objectifs de visiter les îles Galapagos et l'Amazonie. Je ne parviendrais pas à tout voir, mais le voyage a néanmoins valu le détour.

Je suis parti de l'aéroport Montréal-Trudeau, où la compagnie United n'avait visiblement pas assez de personnel pour enregistrer les passagers de tous ses vols. À une heure du départ, je faisais encore la file à l'enregistrement et c'était le bordel le plus complet. J'ai été un des derniers à monter dans l'avion, avec quelques autres voyageurs qui se trouvaient autour de moi pour l'enregistrement.

J'avais une escale à Houston, au Texas, pour prendre un autre vol de United. Ce qu'on n'aime pas de cette compagnie, c'est qu'elle n'offre pas, pour les vols intercontinentaux (incluant au moins une partie de l'Amérique du Sud), de repas gratuit. Pas moyen d'accéder à du divertissement sans payer non plus. Étrangement, dans un vol Guayaquil-Quito, qui ne durait que 45 minutes en Équateur, le service était meilleur...

Je suis arrivé à Quito très tard en soirée et j'avais heureusement réservé une navette entre l'aéroport et mon auberge. Il faut compter 35-40 minutes, sans circulation, pour atteindre le centre-ville. Le taxi coûtera 26 $ US environ mais en journée, il est possible de prendre le bus si vous êtes patient.

Au premier matin de mon séjour en Équateur, je ne savais pas tellement par où commencer. Une fille qui partageait ma chambre avait l'intention d'aller faire de la tyrolienne à Mindo, à plus de deux heures de route de là, et m'a invité à la suivre. Quand on n'a pas de plan, on suit le courant. Mindo ce serait.

3 août 2015

Où dormir en Équateur

Casa do Trasno
Le réseau d'auberges de jeunesse et d'hôtels à bas prix est bien développé en Équateur. Les options sont nombreuses et souvent de qualité convenable. Pour ce voyage, je n'ai pas diversifié beaucoup les logements, mais voici quand même un résumé des endroits où il est possible de dormir et mes impressions.


Quito
Community Hostel
(12,50 $US pour un lit dans un dortoir à quatre lits)
Cette auberge largement recommandée mérite sa belle réputation. J'y suis revenu à trois occasions et je n'ai jamais regretté. Elle est située dans le quartier historique, juste en face du Mercado Central. Le mot communauté dans le nom reflète bien la philosophie de l'endroit. On y sert des petits-déjeuners (2,50 $) et des soupers (5 $) autour d'une grande table commune où l'ambiance est parfaite pour rencontrer des gens. On y organise plusieurs excursions, vers Quilatoa, Otavalo, Mindo ou le Cotopaxi par exemple. Le tour guidé gratuit vaut aussi le temps qu'on y accorde. Seul problème, pour ceux qui ont le sommeil léger, le marché peut être bruyant en matinée. Autre avantage : la proximité de la Plaza Marin, où transitent plusieurs bus.

26 décembre 2013

Le chemin des Incas : choisir la bonne compagnie

Le chemin des Incas est l'une des principales attractions du Pérou. Mythique, il mène au Machu Picchu dans un trek d'environ 45 kilomètres. Il est toutefois impossible de s'y aventurer seul et il importe de réserver avec une compagnie de confiance.

Il faut d'abord savoir que le nombre de visiteurs sur le chemin des Incas est limité. Sur les 500 permis disponibles chaque jour, 200 seulement sont réservés aux touristes. Les autres serviront aux porteurs qui transportent le matériel de camping et de cuisine pour les visiteurs.

Pour la haute saison, il faut réserver plusieurs mois à l'avance. Dans mon cas, je m'y suis pris un mois et demi d'avance, pour une randonnée en novembre, et les places disponibles étaient très limitées.

Il y a de nombreuses compagnies qui offrent de vous guider sur le chemin. Il faut alors déterminer la taille du groupe que vous souhaitez avoir, de même que le type d'expérience que vous souhaitez.

20 décembre 2013

L'altitude... de Cusco


Après être rentrés du canyon de Colca, nous avions quelques heures à tuer à Arequipa. Juste le temps de bien réorganiser nos bagages et de retourner faire un petit tour en ville.

Au moment d'aller prendre le bus vers Cusco, nous avons décidé de héler un taxi dans la rue. Pas une tâche facile, surtout quand on est trois voyageurs avec des gros sacs de voyage. Le très petit taxi qui a bien voulu s'immobiliser pour nous ne regorgeait pas d'espace. Disons-le, nous étions très tassés.

Astuce de chauffeur de taxi au Pérou : il en coûte 2 soles pour entrer sur le terrain d'un terminus d'autobus. Le chauffeur refilera la facture au voyageur qu'il embarquera à sa sortie du bus... et à ceux qui se dirigent vers le terminus. Nous, nous sommes descendus avant de franchir les barrières du stationnement.

C'est le trajet vers Cusco qui a été le plus laborieux, notre chauffeur s'imaginant être la vedette d'un film de Rapides et dangereux. Les trois complices que nous étions avions donné un peu de jeu à notre ceinture pour pouvoir nous retourner pendant la nuit. Quand nous avons été projetés dans les airs après que le bus eut roulé sur une bosse, nous nous sommes tous les trois réveillés en sursaut. Et d'un même souffle, nous avons resserré nos ceintures.

17 décembre 2013

Le canyon de Colca

On dit que de visiter Arequipa sans un détour au canyon de Colca équivaut à visiter Cusco sans aller au Machu Picchu. Autrement dit, c'est non!

Plusieurs options s'offrent aux curieux qui se dirigent au canyon, généralement sous la forme d'excursions d'une, deux ou trois journées. Le choix idéal nous paraissait évident, particulièrement parce que le temps nous pressait : deux jours. Nous avons réservé avec Peru Schweiz Explorer, la compagnie recommandée à notre auberge de jeunesse.
Le voyage d'une journée inclura le petit-déjeuner, l'observation des condors, s'ils daignent se pointer, un coup d'oeil au canyon, vu d'en haut, puis, sur le chemin du retour, un arrêt dans un buffet et des bains thermaux.