11 octobre 2015

De Banos vers Montanita

Montanita, Équateur
Devant les prévisions météorologiques défavorables, j'avais décidé d'écourter mon passage à Banos, en Équateur, pour me rendre sur la côte Ouest, à Montanita. Mon objectif étant de visiter l'île de la Plata, aussi appelée Galapagos des pauvres, je suivais le conseil que plusieurs m'avaient donné en me basant à Montanita, une petite ville beaucoup plus animée que Puerto Lopez, plus au nord, qui a le mérite d'être le point de départ pour les excursions en mer.

De Banos, il existe deux options, puisqu'il n'y a pas de bus direct vers Montanita : transiter à Guayaquil ou à Santa Elena, plus à l'ouest. J'ai choisi la deuxième option, plus intéressante selon les horaires proposés. Il fallait compter environ huit heures pour arriver à Santa Elena. Les arrêts fréquents, la lumière et le bruit m'ont un peu empêché de dormir.

J'ai fraternisé avec quelques autres touristes dans le bus, interaction importante considérant qu'on nous a laissés tout au bout du trajet, à Santa Elena, dans une rue de quartier. De là, nous n'avions aucune idée de la méthode à suivre atteindre notre destination. Nous avons finalement compris qu'il nous fallait prendre un bus local pour nous rendre à la station principale, d'où un autre bus nous conduirait sur la route de Montanita.


Le confort de ces bus est minimum. On y fait parfois monter des vendeurs qui distribuent des paquets de gommes ou des bonbons et qui passent ensuite pour les récupérer si on ne désire rien acheter.

L'arrêt de bus de Montanita se trouve sur le bord de la route principale. On nous fait descendre là et il ne nous reste plus qu'à nous orienter. Le centre-ville est très petit et nous accueille avec une bannière de bienvenue. Les hôtels situés dans ce périmètre s'adressent à ceux qui désirent faire la fête. Le bruit se fera entendre jusqu'aux petites heures du matin.

En ce qui me concerne, j'avais réservé à Casa do Trasno, un peu en retrait, à sept ou huit minutes de marche. L'auberge se trouve dans une petite ruelle, à l'écart du bruit, avec un accès direct à la plage. La propriétaire y est très gentille et tout se passe à la bonne franquette. L'avantage ici, ce sont les filets contre les moustiques, au-dessus des lits. On n'en trouve pas dans tous les hôtels.




De là, je suis parti explorer. De jour, Montanita n'a rien de particulier à proposer. On comprend rapidement que la ville s'est développée autour du l'industrie touristique en offrant des cours de surf, des restaurants aux prix assez élevés, des boîtes de nuit et des excursions pour voir des baleines. La ville est aussi connue pour son marché de drogues comme la marijuana. Il n'est pas rare de croiser quelqu'un qui nous offrira des gâteaux au pot ou carrément un joint à fumer.

Comme les gens vivent de nuit à Montanita, on fait vite le tour de ses quelques rues, et il ne reste plus qu'à profiter de la mer et de la plage. Lors de mon passage, une faible pluie venait toutefois perturber les envies de se prélasser.

En soirée, avec les autres touristes, j'ai abouti dans un restaurant qui offrait tacos, fajitas et autres mets mexicains à volonté. J'en ai profité pour goûter mon premier caipirinha authentique. Il suffit de s'informer à gauche et à droite pour savoir quel bar offre les meilleurs forfaits pour la soirée. Ce jour-là, c'était un party-piscine avec consommations à volonté pour 10 $ US.


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