5 octobre 2015

Comment fait-on la nourriture des avions?



Avant de rentrer au Canada, une dernière visite nous attendait. Nous sommes débarqués dans les bureaux de Servair, la compagnie qui fournit notamment les repas pour les vols d'Air France au départ de l'Hexagone.

N'entre pas qui veut chez Servair. Tout est contrôlé. Il faut une pièce d'identité et on passe la sécurité.

On nous explique qu'outre Air France, la compagnie dessert aussi Air Canada, Aero Mexico, Air Madagascar et Air Austral. La nourriture qui sort de l'endroit est destinée aux vols de long courrier.

En matière de chiffres, ce sont quatre millions de plateaux repas qui sont produits chaque année pour couvrir 5617 avions. La capacité de production est de 16 000 plateaux par jour, dont certains sont spécifiquement conçus pour les diabétiques ou les passagers allergiques ou végétariens.


Les recettes sont préparées avec soin et les consignes sont claires pour le personnel de la compagnie aérienne pour réchauffer les aliments ou pour en finir la cuisson. On nous indique que le pilote et le copilote ne mangent jamais la même chose et que leurs repas sont préparés par des personnes différentes. On évite ainsi que les deux tombent malades en même temps.



Vêtus d'un sarrau, d'un masque, d'un filet à cheveux et d'embouts de sécurité pour nos chaussures, nous visitons les frigos d'arrivée pour les produits frais qui doivent être conservés au froid. Nous voyons aussi la préparation de la viande et le montage des plateaux.

Une fois bien en appétit, nous avons quitté vers l'aéroport, où Air France nous donnait accès au lounge avant de nous annoncer que nous étions surclassés en classe affaires.Les voyageurs épuisés en nous avons donc pu récupérer dans le confort, en dormant profondément sur des sièges complètement inclinables. Nous avons aussi eu droit au repas de la classe affaires, composé de foie gras, de fromages, et dans mon cas, de canette et de son gratin dauphinois.


Fait inusité, à l'arrivée à Montréal, nous avons dû rester assis dans l'avion à la demande des autorités, qui procéderaient à une inspection à la sortie de l'appareil. Nos passeports ont été contrôlés une nouvelle fois...

Pour ceux qui se posaient la question, nous avons eu accès à internet en tout temps en France grâce à une start-up, My Webspot, qui offre du wi-fi portatif pour moins cher qu'un forfait de données acheté à l'étranger. Il s'agit d'une espèce de téléphone cellulaire connecté au réseau 4G auquel on se branche littéralement pour naviguer sur internet. Ingénieux. Il faut toutefois penser à recharger la batterie et éviter de croire aux miracles. Là où le téléphone ne capterait rien, le wi-fi ne captera pas non plus.

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