Une vue sur Quito en route pour le parc Itchibamba |
Le parc Itchibamba était situé tout près de mon auberge. On m'avait assuré qu'il valait le détour.
On s'y rend en grimpant toujours plus haut, ce qui nous donne une autre vue intéressante sur Quito, entre autres sur la cathédrale. On y trouve des sentiers pédestres et une piste cyclable très pratiques pour flâner dans un milieu très naturel. Les couples, les groupes scolaires, les athlètes en devenir s'y promènent tous dans une atmosphère bien loin de celle qu'on trouve à quelques minutes de marche de là, dans la vieille ville.
Parc Itchibamba |
J'ai ensuite pris un bus pour me rendre à la Capilla del Hombre, la chapelle de l'homme, que tout le monde me recommandait chaleureusement. On me disait qu'il fallait marcher une dizaine de minutes après être descendu du bus pour trouver ce musée consacré à l'artiste Oswaldo Guayasamin.
Sur le grand boulevard, j'ai entrepris de grimper la rue José Bosmediano. Elle est plutôt abrupte et très résidentielle. J'ai osé demander la direction à quelques passants qui ignoraient tous où je voulais aller. J'ai continué de monter pour m'apercevoir que l'adresse qui m'était fournie était erronée. La direction était toutefois la bonne, puisque que le musée est installé tout en haut de la colline, à vingt bonnes minutes d'exercice de l'arrêt de bus.
Ce qu'il y a d'intéressant sur la route, qu'aucun piéton ne semble emprunter, c'est la vie quotidienne qui suit son cours. C'est aussi les quelques murales sur les murs des édifices.
En route pour la Capilla del Hombre |
Le musée Guayasamin |
On apprend que la maison et les oeuvres sont un legs de l'artiste, qui ne souhaitait pas voir ses réalisations éparpillées. Je confirme maintenant les recommandations qu'on m'a faites : il faut absolument s'offrir un passage à la Capilla del Hombre si on passe par Quito, même si on n'est pas un amateur d'art.
La maison Guayasamin |
Avant de mettre un terme à mon voyage en Équateur, je suis retourné à la cathédrale pour admirer les gargouilles qui représentent la faune du pays.
En soirée, j'ai décidé de passer sur la sortie gastronomique que l'auberge offrait pour me laisser le temps de préparer mes bagages. On dirait que les vols quittant l'Équateur partent tous au milieu de la nuit... Au moins, ça nous permet d'éviter la circulation infernale sur la route de l'aéroport.
À la lumière de ce que j'ai vu, je sais qu'il me faudra retourner dans ce pays riche en merveilles naturelles et en culture.
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