Le parlement de Santiago |
Nouvelle incursion sur la continent sud-américain. Cette fois, c'est au Chili que ça se passe.
Mes deux vols, gracieuseté de Copa Airlines, ont été retardés. Le premier, dans un avion des années 1980, n'avait pour divertissement à bord que cet écran qui se déploie du plafond avec un film de série B du siècle dernier. La deuxième partie du voyage, moins achalandée, était beaucoup plus confortable. Il ne faut toutefois pas compter sur des repas succulents sur les ailes de Copa...
Je suis donc arrivé à Santiago, la capitale du Chili, qu'on dit plutôt ennuyante. Puisque c'est l'automne ici, il faut savoir comment s'habiller. La matinée, grise et froide, transperçait mes trois couches de vêtements. En après-midi, sous le soleil, on atteignait les 20 degrés Celsius.
J'ai décidé de m'initier à la ville avec un de ces tours guidés. Au départ de Plaza des Armas, là où la ville a pris naissance, je me suis promené dans le district des affaires, où tout était fermé puisque nous étions samedi.
Nous avons ensuite transféré vers le secteur de Bellas Arte, où on trouvait forcément plus de vie. Les restaurants y sont plus dispendieux, plus touristiques, mais plusieurs ont un cachet vraiment particulier.
Après le tour, j'ai gravi Cerro San Cristobal, la colline ornée d'une statue de la Vierge Marie. Trop long de prendre le funiculaire, j'ai marché jusqu'au sommet, ai goûté le mote con huessillo, une boisson dessert à base de jus sucré avec de l'orge et des pêches séchées.
Mote con Huessillo |
Je suis redescendu en même temps que le mercure, le temps de goûté un plat typique, le pastel de choclo, une espèce de tarte au maïs avec de la viande, une olive, la moitié d'un oeuf cuit dur et un peu de sucre. Pas mauvais mais il faut prendre le temps de s'y habituer.
Enfin, en soirée, je me suis rendu au terminus de la compagnie Tur pour prendre un bus de nuit, très confortable, vers Pucón, petite ville près du lac Villarica qui constitue une base reconnue pour des activités de plein air.
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