30 novembre 2015

La Mitad del Mundo... le centre du monde

Museo Solar Inti Nan, Équateur
L'incontournable principal, quand on voyage à Quito, c'est probablement la visite à Mital del Mundo, le point 0 degré de latitude ou, autrement dit, la ligne de l'équateur. S'il n'y a rien de bien impressionnant à voir dans ce petit bout de village, à l'écart de la grande ville, l'ignorer serait presque sacrilège. Imaginez comment vous pourrez confondre tous vos amis en leur disant que vous vous êtes tenus sur l'équateur en Équateur. L'équateur (la ligne) dans le pays du même nom. Fou, fou, fou!

Bon! Peut-être pas tant que ça.

Pour s'y rendre, on prend d'abord un bus jusqu'à la station Ofélia, tout au bout de la ligne. De là, le bus pour Mitad del Mundo est bien identifié. Au pire, on suit la horde de touristes. Et on descend quand on nous fait signe de descendre. Parce que c'est évident : tous les étrangers veulent s'arrêter à Mitad del Mundo.

Là, deux choix s'offrent à vous. Le véritable musée Mital de Mundo, où un monument a été érigé, en théorie sur la ligne de l'équateur, et le Museo Solar Inti Nan, là où les peuples d'origine auraient prétendu que se trouvait l'équateur.

Dans la vraie de vraie vie, avec des Américains rencontrés dans le bus, nous avons utilisé une application mobile pour déterminer où se trouvait le point zéro. Dieu seul sait si la mesure était exacte, mais ledit point se trouvait à l'extérieur des deux musées, le long de la route.

Nous avons commencé la visite avec le Museo Solar Inti Nan, où il est possible d'apposer un tampon dans notre passeport avec la mention de l'équateur. Faut encore avoir son passeport avec soi.

Museo Solar Inti Nan
L'endroit ne peut être visité qu'en tour guidé, quoiqu'on nous laisse ensuite nous promener à notre guise. En premier lieu, on nous explique comment les aborigènes arrivaient à rapetisser la tête des ennemis qu'ils avaient tués. On nous montre aussi ce fameux poisson qui, semble-t-il, peut s'insérer dans l'urètre et ne peut être retiré que par une intervention chirurgicale.

On nous explique le fonctionnement de certaines formes de cadrans solaires avant de nous faire une démonstration de l'eau qui s'écoule dans différentes directions selon le côté de l'équateur où on se trouve. Étrangement, la différence est frappante à quelques mètres de distance. Quand on sait que l'équateur ferait à peu près trois kilomètres de largeur, on réalise que tout ça n'est que de la frime.

Pour le plaisir, on nous fait aussi essayer de faire tenir un oeuf sur la tête d'un clou. Plus difficile que nous pourrions le penser. Sinon, on tente de marcher en ligne droite sur l'équateur, les yeux fermés. Sentez-vous la gravité vous attirer d'un côté ou de l'autre? C'est probablement seulement le cerveau qui réagit au fait que nos yeux sont fermés.

Quoi qu'il en soit, j'ai apprécié la visite et j'ai poursuivi vers le véritable Mitad del Mundo, véritable dans le sens qu'on y trouve un musée et que le prix d'entrée est plus élevé. Tout ce que je souhaitais, c'était d'avoir une photo avec le monument emblématique. Celui-ci est bien sûr pris d'assaut par les touristes, mais si on le contourne et qu'on choisit n'importe quelle face du monument, on peut pratiquement obtenir la même photo.

Mitad del Mundo
Mitad del Mundo

Sur le site en question, on peut manger ou assister à des spectacles de danse à l'occasion.

Après notre visite à Mitad del Mundo, nous avons choisi de rentrer à Quito, de manger au Mercado Central, où la soupe est excellente, et de fréquenter un des marchés de babioles de la ville.

En fin de journée, je suis allé faire un tour sur le Panecillo, cette colline au sud de la ville avec sa statue de la vierge Marie. Il est déconseillé d'y monter à pied, en raison des différents vols qui peuvent se produire en chemin. Évidemment, c'est bien bon pour les taxis.

La vue du sommet est intéressante, quoique pas incontournable au moment où je m'y suis présenté. C'est bien de cocher le Panecillo sur sa liste, mais avec tous les autres attraits de la ville, et considérant qu'on voit la statue d'un peu partout, il n'est pas absolument nécessaire de grimper la montagne.

Panecillo

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