Franz Josef |
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Je me suis donc tapé, plus tôt cette semaine, le trajet entre Queenstown et Franz Josef et les huit heures d'autobus qui les séparent, gracieuseté d'une compagnie qui s'arrête dans tous les villages. Et qui prend des pauses de 30 minutes dans des trous perdus pour nous inciter à acheter les produits hors de prix qu'on y vend. Nous avons notamment abandonné notre baleine roulante dans le milieu de nulle part pour un frisquet resto tout de troncs d'arbres bâti. On nous recommandait la soupe aux nouilles et légumes. Seulement 9 $ pour le bol. Et le bol ne se mangeait pas, je précise. (Pas de bol en pain pour Jeannot... Et pas de raisins non plus.)
En arrivant, j'espérais réserver une randonnée sur le glacier de Franz Josef pour le lendemain matin. Mais comme, encore une fois, mon arrivée chassait une pluie de deux jours, tout le monde s'était rué sur cette expédition. Pas le choix : rester une journée de plus au creux des montagnes.
Le choix s'est avéré intéressant, me permettant de relaxer et d'explorer les sentiers en forêt dans les environs. Le jour suivant, un soleil de plomb nous a suivis toute la journée sur le glacier. C'est rare, il paraît. Pas pour rien qu'ils nous fournissent un manteau de pluie. Mais nous n'en avons pas eu besoin. En manches courtes sur un glacier, c'est assez spécial. Entre ça et un musée, je choisis mille fois le glacier.
Cette aventure a été suivie d'une autre journée de transport, d'abord en autobus jusqu'à Greymouth, en passant par le particulier festival de la nourriture sauvage, à Hokitika, puis en train, pour traverser le pays de la côte ouest à la côte est, à travers les Alpes néo-zélandaises.
Et enfin, une journée dans la dévastée Christchurch, où les images du tremblement de terre sont tout à fait saisissantes.
Leçon toutefois : toujours s'assurer que l'arrêt d'autobus n'est pas dissimulé quelque part, à la sortie de la gare. Ça évitera de payer des sommes astronomiques en taxi.
J'y vais, mon avion pour Melbourne m'appelle.
En terminant, je précise à mon collègue Serge que mon chandail rayé qu'il trouve si laid fait fureur partout où je passe. Quand on est tout seul à l'envers des autres... (J'espère que je te manque les dimanches, Serge!)
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