31 mars 2012

La saga du visa chinois

Victoria Peak, Hong Kong
Aura le visa? Aura pas le visa? On verra!

Moi qui pensais que ce serait plus simple d'obtenir un visa chinois à Hong Kong... Plus rapide peut-être, mais plus simple, pas certain.

J'ai volé de Sydney à Taipei, puis vers Hong Kong. Suffisamment long pour perdre un peu la notion du temps. Je suis donc arrivé à destination en matinée avec l'intention de déposer ma demande de visa dans la journée.

Après vérification, le bureau qui reçoit les demandes est situé près de mon auberge. On peut s'y rendre à pied (et avoir chaud parce que c'est très humide!) en 25 minutes.

Note : les bureaux sont ouverts en après-midi de 14 h à 17 h. Fermés les week-ends (je n'y avais dont bien pas pensé). Fermés le 4 avril pour férié. Ça laisse peu de temps considérant que mon avion pour Shanghai (si j'ai un visa) part le 5 avril... Les trois jours ouvrables nécessaires pour procéder commencent à me faire peur un brin.

Note : on est à Hong Kong. Trouver une adresse, ce n'est pas toujours facile. Mais j'y parviens enfin vers 15 h.

Je commence à remplir les formulaires, mais malheur, je n'ai pas l'adresse de l'auberge que j'ai réservée à Shanghai. Et je n'ai rien réservé pour les autres villes. Mais je dois tout déclarer.

Retour vers l'auberge à une vitesse folle. Réservation d'auberges. Impression de documents. Retour à toute allure au bureau des visas, en me perdant en chemin... En n'étant pas certain de ce que je devais répondre à toutes les questions. Mais... les fameux papiers sont désormais dans les mains des autorités chinoises. Déposés à 17 h précisément. Ils n'ont finalement demandé aucune photocopie. *soupir*

Je suis donc sans passeport pour le moment. Et j'obtiendrai la réponse lundi, considérant que j'ai demandé le traitement express. On se croise tous les membres qu'on peut croiser pour la chance.

L'enfer... (mais pas vraiment)

Cette première journée à Hong Kong n'a pas été de tout repos. Parce qu'il m'a fallu postuler pour le visa. Mais aussi parce que je devais m'adapter à ce premier pays qui ne comprend pas toujours quand je cherche à m'exprimer. Mais aussi parce que ma bouteille neuve de savon à lessive a explosé dans mes bagages en route vers l'Asie. Mais aussi parce que mon rasoir a rendu l'âme... alors que je commençais à modifier mon look capillaire. Fini le rasoir. Marche pu... Fallu que je cherche pour en acheter un autre...

Ainsi donc est venue ma nouvelle allure « permanente » et « irréversible ». Pu de cheveux. Et je n'ai rien visité de ma première journée.

Le paradis... (mais pas vraiment)

Mais le karma est revenu pour ma deuxième journée. J'y suis allé des trucs très touristiques pour continuer d'apprivoiser la région. Du sommet de Victoria Peak, où Gilly se trouve sur la photo, la vue sur Hong Kong est de 360 degrés.

Au bout d'un moment, on s'habitue à la foule. On trouve ses repères. On trouve comment le transport fonctionne. Et le système D retourne au repos léger en attendant qu'on l'appelle de nouveau.

Pour une deuxième fois en trois ans, je suis aussi tombé par hasard sur LA place en ville où se déroulait la bataille d'oreillers dans le cadre de la Journée internationale de la bataille d'oreillers. J'avais vu la même chose à Cracovie en 2009.

En vrac

Quand, au restaurant, la serveuse finit par te tendre une fourchette et une cuillère, ça doit vraiment vouloir dire que tu as l'air maladroit avec les baguettes...

Samedi se tenait l'événement « Une heure pour la Terre ». Donc au lieu de voir le spectacle de lumières qu'offre le centre-ville de Hong Kong, vers 20 h 30, j'ai vu les gratte-ciel devenir beaucoup plus pâles. Seul truc incompréhensible, les organisateurs avaient prévu un spectacle avec quelques lumières et des micros/caisses de son... Tsé, quand tu dis au monde de ne pas consommer de l'énergie... fais la même chose avec ton spectacle.

Point de vue température, sous le ciel gris persistant, on atteint entre 22 et 28 degrés pour le moment. C'est chaud.

Côté langue, ça va, même si une barrière commence à se dresser. Hong Kong est bilingue et presque tout est à la fois en anglais et en cantonnais.

Enfin, note à moi-même : éviter de commander du poulet dorénavant. Quand on nous le sert avec des os et qu'on n'a que des baguettes, il faut chercher un peu pour consommer proprement...




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