18 août 2015

La ville coloniale de Galle



Une seule journée à Tangalle m'a suffi considérant que je ne suis pas un grand amateur de la plage. J'ai pris un bus en matinée en direction de Galle, petite ville coloniale dans la portion fortifiée se remplit de touristes dès que le soleil se lève.

Le bus me laisse devant la gare et la station de bus, là où des centaines de personnes ont été emportées par le tsunami en 2004. De voir toute l'activité qui s'y produit, l'achalandage, ça donne froid dans le dos de penser qu'une énorme vague a tout pris sans laisser de chances à qui que ce soit.

La vieille ville, elle, a résisté en raison des murs qui la protègent. Dès qu'on s'y présente, on comprend bien que ce n'est pas la vraie vie du Sri Lanka. Il y a des hôtels partout et des restaurants qui servent des mets nord-américains, ou à tout le moins occidentaux, pour des prix très élevés.

Le bon côté, c'est qu'on peut s'y promener doucement sans se faire harceler et qu'il n'y a pas le moindre signe d'un choc culturel qui pourrait survenir. Galle, c'est la ville idéale pour commencer un périple au Sri Lanka si l'étendue des différences vous fait peur.

Pour les uns, il s'agira d'un endroit idéal pour acheter quelques babioles aux couleurs du pays. Les magasins de souvenirs ne sont pas légion dans les autres villes du pays. Pour les autres, l'endroit sera idéal pour ralentir le rythme. Deux jours, trois tout au plus, sont bien suffisant dans cette ville qu'on peut toutefois visiter en un après-midi.

Pour ma première journée, je me suis arrêté pour manger et le hasard faisant bien les choses, Tom, que j'avais croisé par hasard à Sigiriya, Kandy et Haputale, est entré comme je m'apprêtais à payer ma facture. Je suis donc resté là à discuter avec lui un moment.

Je me suis ensuite proposé de marcher sur les fortifications en commençant par l'ouest, où un petit parc, à l'ombre, est parfait pour se réfugier si les bancs ne sont pas tous occupés. On croisera aussi un phare et la plage où les Sri-lankais vont se baigner. À l'est, l'intérêt est de regarder le soleil se coucher en soirée. Sur les terrains en contrebas, des enfants jouent au cricket. Je me suis arrêté pour les regarder.

Sur le bastion principal, on peut voir un charmeur de serpent qui demandera quelques pièces et, si on est chanceux, la cérémonie du drapeau, qu'on retirera du mât pour la nuit, se déroulera sous nos yeux. La vue y est imprenable sur la gare et sur le trafic des multiples bus, un peu plus bas.

Dès que le soleil tombe, les rues se vident. Rien n'indique qu'il puisse être dangereux de se balader là, surtout que le secteur est surtout réservé aux touristes.

En soirée, j'ai essayé l'Anura's Restaurant, qui sert semble-t-il la meilleure pizza en ville. Ceux qui s'ennuient de la nourriture de la maison y trouveront leur compte, mais pour être honnête, la pizza n'y est pas très spéciale.

Le lendemain, j'ai fini d'arpenter toutes les rues de la vieille ville et me suis posé pour profiter du temps qui passait. En après-midi, je me suis rendu à la gare pour prendre un train vers Colombo. J'ai abouti dans un express, une copie conforme d'un vieux métro dont on ne fermerait ni les portes ni les fenêtres. Pendant tout le trajet, soit environ trois heures, je suis demeuré debout, faut de siège. À la chaleur intense, le trajet a été épuisant.


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