17 février 2012

Gilly surgit...

Pacific Beach, San Diego
Voilà. Je ne peux plus le cacher. Je ne fais pas réellement le tour du monde tout seul. M'accompagne un tout petit gorille que voici. Gilly (c'est quand même pas moi qui ai choisi le nom) a décidé de me suivre dans mes aventures.

Après une première sortie à l'aéroport de Newark, que je vous montrerai bien un de ces quatre, il s'est payé une jolie balade sur Pacific Beach, qui donne sur l'océan du même nom.

Suivez-le! Il pourrait apparaître n'importe où, n'importe quand.

Sur une note plus sérieuse

Tel qu'annoncé, mon tour du globe est bien amorcé. Avec la face que j'ai, certains comprendront que le douanier m'ait demandé si j'avais des antécédents criminels. Et qu'à l'aéroport, dans une vérifiation « aléatoire » les responsables de la sécurité aient choisi de fouiller tous mes bagages. Au moins, cette fois, ils avaient bien refermé le sac après coup.

Un premier court vol m'a mené à Newark, j'ai pu observer rapidement le skyline new-yorkais et la Statue de la liberté. Moi qui suis toujours pressé d'arriver, pour une fois, j'ai senti que j'avais le temps. Je me suis laissé porter.


Puis, route vers San Diego, où la pluie qui minait le moral des habitants a cessé... quand je me suis posé. Je ne vous raconte pas d'histoires. Du ciel, on voyait le déluge s'abattre sur la ville. D'ailleurs, arriver à San Diego par la voie des airs a quelque chose d'impressionnant, puisque l'aéroport est en ville. Quand on descend, c'est un peu comme si on allait s'encastrer dans les gratte-ciel.

À l'arrivée à l'auberge, j'ai eu ce doute normal que j'attendais. Vivre dans mon sac à dos pendant six mois. Arriver dans une chambre d'auberge de jeunesse qui sent étrange, où d'autres ont déjà marqué leur territoire. Peut-être suis-je trop vieux pour ça.

J'ai dormi là-dessus. M'interrogeant sur la pertinence d'entamer mon périple aux États-Unis.

Puis, une journée presque complète à déambuler sur une plage peu achalandée, sous le soleil relatif, pas encore trop chaud mais juste assez, à me laisser bercer par l'océan Pacifique, je suis devenu zen. Finalement, il me fallait bien une pause un peu « facile » du Québec. Rien de trop dérangeant ou stimulant. Juste une pause. Comme des vacances avant l'aventure. Dans un pays où je comprends la langue et où on me comprend malgré l'accent.

One down. 180 to go...

2 commentaires:

  1. Un petit coup d'oeil à Old San Diego t'amènera au Mexique. N'y perds pas trop de temps, mais c'est sympa.

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  2. Je crois que tu fais bien de commencer par les États-Unis. Comme tu dis, d'y faire une pause, de décrocher. Tu auras tellement d'autres occasions de te casser la tête à régler des petits pépins, mais oh combien stimulants! Clin d'oeil de la fille qui a adoré la Chine!

    On te suit de Gatineau!

    Judith et famille

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