La tour Galata |
Comble de la chance, un Turc très serviable se trouvait dans le banc juste derrière le nôtre. Non seulement nous a-t-il offert de goûter à des biscuits turcs, mais il nous a aussi averti quand il fallait descendre.
Retour au terminus très bondé d'Istanbul, vers 7 h du matin. Encore un peu endormis, nous nous demandions comment nous rendre à notre nouvelle auberge. Le Turc serviable nous a été très utile en nous faisant monter dans un mini-bus tout à fait gratuit (et bondé). Pour toutes les âmes qui veulent bien faire, sachez que les portes coulissantes des navettes se referment elles-mêmes. Inutile de forcer... et de faire rire de soi.
En plein coeur de Sultahnamet, nous nous sommes retrouvés sur le trottoir à chercher notre auberge. Le sens de l'orientation, quand on est fatigués, ça ne fonctionne pas très bien... On a cherché...
Parlant de ne pas bien fonctionner, une douche patentée au sixième étage d'un vieux building turc... ça ne signifie surtout pas qu'on aura de l'eau.
M'enfin! Nous avons retrouvé notre amie Gisèle et nous avons filé vers le marché aux épices. Les couleurs et les odeurs y valent le détour. Mais si vous souhaitez acheter... négociez ferme. Encore plus. Et si vous prétendez vouloir acheter des bonbons turcs, il est possible qu'on vous fasse goûter...
Pour ceux qui veulent quelque chose de différent, un traversier mène sur la rive asiatique de la ville. Par beau temps, la promenade sur la Corne d'Or est sublime. Mais de l'autre côté, il faut se déplacer en dolmus, ces espèces de taxis improvisés. Il faut demander au chauffeur de nous laisser descendre. Et comprendre combien coûte un droit de passage. Trouver quelqu'un qui parle anglais pourrait être un avantage.
Dans Kadikoy, l'intérêt, c'est de flâner dans les rues, d'entrer dans les boutiques, de regarder le rythme de la vie. Les stands de jus de fruits frais y sont particulièrement alléchants...
De retour sur les quais, il est possible de s'embarquer pour une croisière d'une heure ou d'une heure et demie qui mènera sur le Bosphore. Pas besoin de réserver. Les compagnies sont nombreuses et les bateaux partent aux demi-heures... Les plus allumés partiront un peu avant que la noirceur ne tombe. L'aller se fera alors de jour, le retour, de nuit : le meilleur des deux mondes.
Les gourmands opteront pour un poisson grillé, qu'on trouve n'importe où près de l'eau pour cinq lires turcques. Manger dans les restaurants du pont Galata pourrait toutefois coûter cher.
Et parlant du pont Galata, de l'autre côté, la tour du même nom offre une superbe vue sur la ville. Là aussi, un repas au restaurant coûte les yeux de la tête. Mais un simple coup d'oeil en altitude vaut le détour.
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