Temple Lankatilake |
Dans plusieurs cas, les touristes étaient tentés par l'orphelinat d'éléphants de Pinnawala ou la Millenium Elephant Foundation. Dans le deuxième cas, on peut monter sur les éléphants.
J'ai décidé de passer, parce qu'il était de mon intention de voir des éléphants en liberté dans un parc national et parce que j'avais déjà fait un tour d'éléphant en Thaïlande. Pour cette raison, j'ai opté pour trois temples situés à l'ouest de Kandy. Un couple âgé à mon hôtel avait aussi l'intention de s'y rendre. Prix du touk-touk : 1200 roupies, en incluant une visite dans une plantation de thé au retour.
Je suis donc parti à pied vers le terminus d'autobus en me permettant un arrêt dans une épicerie pour acheter quelques trucs à manger, de l'eau et des cartes postales. Comme à bien des endroits, les cartes postales ont coûté plus cher que l'ensemble de la nourriture choisie.
Le bus m'a coûté environ 32 roupies pour aller vers le village d'Embekka. Au milieu de nulle part, le vendeur des billets de bus m'a fait signe que j'étais rendu à destination. De la route principale, qui n'avait rien de plus qu'une rue de quartier, il me fallait m'enfoncer dans la campagne pour trouver le premier temple : Embekka Devale.
La marche d'environ 800 mètres était particulièrement jolie. Il y avait çà et là quelques maisons, des buffles dans le champ et un calme relatif.
Embekka Devale |
En route vers Embekka Devale |
De là, on peut tenter de trouver un touk-touk vers un autre temple ou marcher les quelque trois kilomètres qui mènent au plus impressionnant complexe, celui de Lankatilake.
J'ai décidé de marcher sous le soleil de plomb. À nouveau, j'ai traversé des villages où les enfants se sont amusés à marcher avec moi, me demandant des bonbons ou des crayons. Il n'y avait à peu près personne d'autre sur le chemin.
Lankatilake est perché sur une colline rocheuse qu'il faut monter à l'aide des marches coupées à même la pierre. Tout en haut, un homme et un jeune moine m'ont accueilli. Il y avait étonnamment une machine à crème glacée pour ceux qui désiraient se rafraîchir.
Au sommet de Lankatilake |
Sur la route entre les temples |
J'ai rapidement découvert que trois sangsues s'étaient agrippées à mes bas et qu'il fallait un peu insister pour s'en débarrasser. Ce n'est qu'en arrivant à l'hôtel, beaucoup plus tard en soirée, que je me suis aperçu que les bestioles m'avaient bel et bien mordu.
J'ai poursuivi mon escapade à pied, soit au moins trois autres kilomètres, vers Gadaladeniya, un temple qui se trouvait en rénovation. Cette fois, la marche était beaucoup moins agréable, le long d'une route principale où la circulation était rapide. Au final, si j'avais dû sacrifier Gadaladeniya, je ne m'en serais pas plus mal porter.
En route vers Gadaladeniya |
Moins d'une minute après mon entrée dans le bus, le tonnerre a grondé et la pluie s'est mise à tomber très fort. Je suis descendu au jardin botanique Peradeniya, où j'ai attendu la fin de l'ondée. On m'a même prêté un parapluie pour faire le tour des installations au cas où la pluie reprendrait.
J'ai fait une balade à travers les fleurs et les arbres tropicaux et j'ai croisé mon premier serpent sauvage. Je ne suis pas un grand amateur de jardins botaniques, mais tous les touristes que j'ai croisés y ont été très impressionnés.
Au jardin botanique Peradeniya |
Évaluant bien les dangers de me promener autour du lac seul, en soirée, je me suis résolu à engager un chauffeur de touk-touk pour 200 roupies et j'ai abouti à l'hôtel en toute sécurité. À ma grande surprise, j'ai découvert qu'on y coupait l'accès au wi-fi après 22 h.
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