Mulhouse, me voici!

Ancien hôtel de ville, place de la Réunion

Ce n'est plus un secret. On nous a annoncé notre destination dans le cadre du défi blogueur France festive. À mon arrivée à l'aéroport de Montréal, on m'a remis une enveloppe avec le nom de ma ville mystère : Mulhouse.

Quelques minutes plus tard, pas le temps de m'attarder, j'étais enregistré et en train de passer la sécurité avant de faire un crochet par le salon Air France. Un crochet qui m'a permis de fraterniser avec deux collègues blogueuses, Jennifer Doré-Dallas, de @moimessouliers, et Catherine Lefebvre, de @catlefebvre.

Pour la première fois de ma vie, j'ai volé en classe Première économie, avec beaucoup d'espace pour les jambes et des sièges plus larges. Le luxe. Pas sûr d'avoir compris le principe de l'inclinaison des sièges pour dormir, mais c'est un détail.

Finalement, six heures de vol, c'est court. Je me suis habitué à des vols interminables dans lesquels je regarde deux films et dors cinq ou six heures. Là, pif, paf, aussitôt les yeux collés, aussitôt atterri.

Adieux déchirants (pas vraiment, vu qu'on va se revoir) aux collègues blogueuses, douanes et rencontre avec mon partner anglophone pour l'aventure : Gregory George (@followsummergg), un Ontarien originaire de Lennoxville. Non mais y'a tu des coïncidences de même dans la vie pareil?

Nous nous sommes rendus à la gare de Lyon, avec chauffeur s'il vous plaît, où nous avons pris un café en attendant l'arrivée du TGV qui devait nous mener à Mulhouse.

Pif, paf, un TGV ça va vite... quand ce n'est pas arrêté.

En gare de Dijon, premier arrêt en route vers Mulhouse, on nous annonce qu'un « accident de personne » est survenu sur les rails. Qu'on ne repartirait pas avant au moins deux heures. Nous en avons perdu nos dentiers...

La SNCF a réagi promptement, nous fournissant une boîte à lunch avec une salade de pâtes au thon, des biscottes, un jus de purée de pomme, des bonbons, de l'eau... et des crayons à colorier. Gregory a refusé mon défi de soumettre chacun un dessin au vote du public pour passer le temps. Je pense qu'il avait peur de perdre...

On est repartis après 30 minutes, puis on s'est immobilisés de nouveau. Promesses déçues d'un départ prochain. Extension de l'attente. Zigonnage. Nous sommes finalement arrivés à Mulhouse avec 1,5 heure de retard.

Nous avons été accueillis par une représentante de l'Office du tourisme de Mulhouse, Clémence, qui nous a amenés à notre hôtel.

De là, nous avons tenté de relever notre premier défi : trouver un kougelhopf. Un kessé? Exact. Essaye, toi, de Googler ça sans faire une faute de frappe. Le kougelhopf (je l'ai écrit deux fois de la même façon... pas pire) est une pâtisserie alsacienne.

Mulhouse

Problème : les pâtisseries n'en ont plus. Trop tard dans la journée. C'est la quatrième ou cinquième que nous avons visitée, en route vers la place de la Réunion, qui nous a sauvé la vie avec le dernier gâteau du genre.

Place de la réunion, près du carrousel, nous avons rencontré nos Greeters : Sylvain et Florent. Les Greeters, ce sont des bénévoles qui acceptent de nous montrer la ville gratuitement. Je pars avec Sylvain pendant que Grégory obtient une pause de moi en partant avec Florent et sa copine Marcela.

Sylvain m'amène au Temple de Saint-Étienne, un temple ayant la plus haute flèche de France pour un temple protestant et, semble-t-il, le seul temple protestant sur une place principale. On dirait une cathédrale, mais il ne faut pas s'y méprendre. Il y a par ailleurs une installation artistique assez inusitée à l'intérieur.

Mon ami Greeter me montre ensuite des trucs étranges, comme cette tête de statue avec la langue sortie, que les commères portaient apparemment autour du cou en signe de honte. J'en connais quelques-un qui porteraient ça à la maison...

Musée des beaux arts et tricot urbain, Mulhouse

On a aussi vu la place de la Bourse, une des rares places publiques triangulaires de France, et quelques jolis parcs. Mulhouse est reconnu notamment pour ses murales et sa diversité culturelle. On dit que c'est une des villes les plus jeunes de France, notamment en raison de l'immigration massive de familles nombreuses. En discutant, nous avons trouvé plusieurs similarités avec Sherbrooke.

Murale à Mulhouse

Enfin, nous avons terminé la soirée au restaurant à manger beaucoup trop de bonnes choses. C'est ça la France n'est-ce pas? Boeuf au sel et tarte poires et chocolat m'ont presque fait exploser.

Boeuf au sel, os à la moëlle, crudités. Mulhouse.

Ce n'était que le premier jour d'une grande aventure. Restez branchés pour en savoir plus demain.

Et si t'as lu jusqu'ici, oublie pas d'aller voter à francefestive.rendezvousenfrance.com pour courir la chance de gagner un voyage pour deux en France.

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Pour ce voyage, j'ai été invité par Atout France.