31 août 2012

La controverse des pesos

Pesos convertibles cubains, source : Google image
Vous avez beau être revenu de voyage, avoir rangé le sac à dos dans la penderie, faire semblant que tout roule comme sur des roulettes, le retour pose son lot de problèmes. Certains d'entre eux étant assez tangibles.

Mon « principal » problème jusqu'à maintenant aura été de remplacer mes pesos convertibles cubains et mes pesos argentins.

En fait, il semble que ce soit mission impossible. Je me suis présenté au seul bureau de change officiel de ma ville. On m'a dit que personne ne rachèterait ces devises parce qu'il est inhabituel qu'elles quittent leur pays d'origine. Au fait, on dit qu'ils sont obligés de les racheter à l'aéroport.

Dans le cas des pesos cubains, on m'a informé que les Canadiens se rendent généralement à Cuba, échangent leur monnaie à l'aéroport en arrivant, et font de même avant le retour.

Dans mon cas, j'ai tenté le coup après avoir payé ma taxe obligatoire de 25 CUC pour quitter le pays. Malgré le tableau lumineux qui me montre le taux de change pour une dizaine de devises, y compris le dollar canadien, avec le taux auquel on devrait le racheter, on m'indique que ce n'est pas possible de reprendre mes CUC.


Pardon? De l'autre côté des douanes, qu'on me dit.

Idem après avoir passé toutes les formalités. Le bureau de change, qui sert à je ne sais quoi, refuse d'échanger ma monnaie. Un bureau de change, dans la zone de départ, qui ne rachète pas la monnaie locale, ça sert à quoi?

Peut-être aurais-je dû insister pour qu'on me remette du change en dollars américains alors. Mais avec le nombre de vols quotidiens vers Toronto, ça demeure inexplicable qu'ils n'aient pas de dollars canadiens.

Bref, il est à conseiller de se débarrasser de ses CUC autant que possible avant de quitter le pays. En ce qui me concerne, j'essaie de les refiler à des gens qui comptent s'envoler vers le pays de Castro.

Quant aux pesos argentins, je me suis retrouvé avec une quantité inestimable de la monnaie argentine après qu'un tour guidé que j'avais réservé eut été annulé. Mon remboursement m'étant remis quelques heures avant mon départ, je n'ai pu le dépenser. Et je n'ai pas pensé effectuer un échange en quittant l'aéroport.

À nouveau, à mon arrivée à Cuba, on a refusé de prendre mes pesos argentins. Idem à l'aéroport de Toronto. Pareil dans les bureaux de change canadiens.

Là aussi, cette monnaie est offerte à quiconque souhaite débarquer en Argentine... Les amis voyageurs sont mon seul espoir de récupérer mon argent.

Services

Enfin, dans la catégorie « problèmes », j'ai réalisé que le retour des services de téléphonie, téléphonie cellulaire, câble, internet, etc. ne se fait pas sans heurts. Surtout après six mois de suspension. J'ai non seulement dû téléphoner pour rappeler à mes fournisseurs qu'ils m'avaient promis un retour des services sans embûches (jusqu'à cinq fois dans un cas précis), mais j'ai aussi été obligé de me battre pour obtenir des rabais pour les services non rendus.

J'ai par exemple passé 52 minutes avec un représentant du service à la clientèle, puis un représentant du département de la satisfaction, pour finalement avoir gain de cause.

La morale de l'histoire, après un long voyage, si vous n'avez pas carrément annulé tous vos services, prévoyez beaucoup de temps libre pour patienter pendant qu'on vous rappelle que « votre appel est important pour nous ».

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