26 août 2013

Un arrêt au Grand Bazar

Grand Bazar
S'il y a un endroit qu'il ne faut pas manquer à Istanbul, à part la Mosquée bleue, c'est bien le Grand Bazar. On se doute bien qu'on n'y attend que les touristes, mais il est tout de même intéressant de s'y balader.

Premier constat : l'endroit est souvent bondé.

Deuxième constat : il faut négocier énormément pour avoir un prix qui se tient. On se doute qu'on se fera avoir, mais comme la plupart des marchandises se trouvent en plusieurs endroits, on peut à tout le moins comparer les prix.

Autre leçon de vie, à force de me buter à des prix trop élevés : si le monsieur (ce sont presque toujours des monsieurs) n'est pas gentil, il ne mérite pas qu'on tente de négocier. Il faut à tout le moins avoir un tout petit peu de plaisir. Si vous restez sympathique itou, il est possible qu'on vous accorde un plus gros rabais.

Épices, thé, bonbons, foulards, porte-feuilles, jeux d'échecs, jouets, hookas... on trouve de tout à tous prix.

Et sans un bon sens de l'orientation, il est possible de s'égarer facilement.

Ce qu'il y avait d'intéressant, c'était de se perdre dans les ruelles derrière le bazar à la sortie. La vraie vie d'Istanbul, avec les femmes qui s'occupent des enfants dans les ruelles, était à notre portée. C'était joli et ça donnait envie de prendre son temps.

En fin d'après-midi, nous avons finalement fait un arrêt à Aya Sofia, cette ancienne mosquée convertie en musée. Ce qu'on y découvre, ce sont des images à teneur catholique sous les couches de décorations musulmanes ajoutées par-dessus.

Nous avons aussi fait un crochet vers la Mosquée bleue, une seconde fois, puisque nous avons découvert qu'il est impossible d'y entrer, pour les touristes, à l'heure de la prière. Toutefois, le centre communautaire adjacent offre d'expliquer gratuitement les fondements de la religion musulmane. Le thé et les sucreries sont aussi gratuites...

Nous avons terminé la soirée à l'auberge, où on nous offrait du poisson sur le barbecue... et quelques jeux louches pour passer le temps. La vie d'auberge, c'est aussi un peu ça.

2 commentaires:

  1. Je serais à istanbul fin octobre et cette ville m'intimide énormément. Il y a les couleurs et les saveurs qui m'attirent, puis le côté macho, les prix à négocier, le statut des femmes pas toujours clairs...
    Bizarrement depuis une semaine je ne lis que des billets qui me réconfortent, mais les tiens me démoralisent. Je ne sais pas si cela vient de ta façon d'écrire/décrire ou de l'absence de photos vives...

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    1. Pourtant, j'ai adoré Istanbul. Le côté macho n'était pas particulièrement présent. Les prix à négocier irritent surtout dans les marchés publics. Pour le reste, la nourriture est bonne et les gens sont pour la plupart très sympathiques.

      J'ajouterai des photos d'Istanbul bientôt. C'est vraiment une jolie ville.

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