24 mars 2014

Vous avez dit confort?

Ma première chambre, de base.
Ma deuxième chambre, plus luxueuse
Le confort est toujours relatif. Je me suis passé ce commentaire après avoir fait une incursion dans des maisons indiennes à Jaipur, pour le festival des cerfs-volants. Elles sont généralement faites de béton, n'ont pas l'air terminées et l'ameublement n'est pas très élaboré.

On s'attend donc à ce que les hôtels soient de qualités inégales. Qu'on tombe parfois sur un lit moins confortable. Que la déco ne soit pas au goût du jour. Mettons! Et je peux dire que je ne suis pas très, très difficile. J'ai dormi sur des matelas qui sentaient le moisi, par terre, dans des huttes de la Thaïlande et du Vietnam. J'ai dormi à même le plancher dans les ryokans japonais et, oui, quand on fait du camping, on dort par terre dans le désert, les montagnes, que le sol soit rocheux, de sable ou incliné...

À Bundi, quand mon chauffeur de rickshaw a réussi à traverser les célébrations d'un mariage et m'a abandonné à mon hôtel, le Haveli Uma Megh, le propriétaire a souligné l'heure tardive. En raison du moment de la réservation, il ne lui restait qu'une chambre, qu'il disait.
À première vue ça m'allait. Petite chambre bétonnée avec lit simple, une couverture, et salle de bain avec porte de métal, plancher de béton et effets sonores de la chambre d'à côté. Pas de douche. Pas d'eau chaude et un robinet qui ne fonctionne pas très bien.

Après un repas dans la cour arrière, avec vue sur le lac et panorama exceptionnel, je suis rentré dans mes quartiers. Le bruit de la rue, juste de l'autre côté du mur, était très réel. Comme si je me trouvais sur le trottoir. C'est que j'y étais presque. Sur le façade, une porte donnait directement dans ma chambre. Et un des carreaux étant brisé, on l'avait colmaté... avec un sac de plastique.

J'ai voulu me mettre à jour dans mes écrits. Mais je ne captais pas l'internet. Mes doigts étaient gelés à tenter de taper sur le clavier. Et le bruit...

Rien à faire, avec une lumière faiblarde pour seule compagne. J'ai décidé d'aller au lit. Avec le bruit et le froid, j'ai trouvé sommeil après un bon moment. 

Le lendemain matin, j'ai demandé qu'on me change de chambre. À bien y penser, celle-ci avait toutes les allures d'une prison au Québec.

Des clients ayant déjà annoncé leur départ, on m'a relocalisé dans une chambre avec lit double, eau chaude et vue sur le lac. La différence, tel que démontrée sur les photos, était flagrante.

Si ma petite chambre avait quelque chose de bien typique, j'ai quand même mieux dormi dans la seconde.

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