Les hommes se fabriquent des espèces de jupes avec des serviettes |
Alors qu'il faisait encore nuit, j'ai pris un taxi vers l'aéroport. Là, à moins de deux heures du vol, rien n'était encore ouvert. Aux portes d'entrée, on ne laissait passer que ceux qui détenaient un billet valide. Ensuite, il fallait d'ores et déjà faire inspecter le bagage enregistré, qui serait scellé à l'aide d'attaches de plastiques.
Premier coup d'oeil à Alleppey |
Poulet 65 |
À Kochin, le soleil brillait intensément. À la sortie de l'aéroport, la chaleur était suffocante en comparaison de la fraîcheur du nord. Un chauffeur m'a immédiatement cueilli pour me mener à Alleppey (Alappuzha)... à deux heures de route. C'est que les distances sont toujours énormes en Inde.
Le balcon de ma chambre |
Puis vint Alleppey même, une petite ville, somme toute, vraiment incomparable avec tout ce que j'avais vu jusqu'à maintenant. Première chose qui frappe : en raison de la chaleur, les hommes ne portent pas de pantalons. Ils se fabriquent une espèce de jupe avec une serviette qu'ils nouent autour de la taille. Ils en remontent ensuite le bas pour obtenir la longueur désirée.
Outre l'énorme Ramada, qui semble planté là en attendant le reste du développement commercial, tout inspire le calme. Les rues sont à peines illuminées, sauf dans le coeur du village, et les restaurants et boutiques ferment très tôt.
C'est à Alleppey que j'ai goûté le poulet 65, du poulet badigeonné de 65 épices différentes. J'ai aussi rencontré un couple de Québécois qui venait tout juste d'arriver en Inde. Après une journée de transit, j'ai regagné mes quartiers dans une chambre beaucoup plus luxueuse que je l'aurais espéré. Il s'agissait presque d'un appartement avec cuisine, chambre et salle de bain. J'avais aussi mon propre balcon avec chaise berçante. On ne rit plus.
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