28 avril 2012

Fabuleux contraste


Osaka
Le contraste est fabuleux entre la Chine et le Japon. Épatant de voir que deux pays d'Asie aussi rapprochés l'un de l'autre puissent avoir des façons de faire aussi différentes.

J'ai beau n'avoir passé que deux jours au pays du soleil levant et n'avoir vu que la très ordinaire ville d'Osaka, mais je peux déjà dire que j'adore cette nation.

D'abord, pas de smog. Pan-toute. Pour le moment à tout le moins. Deux jours de plein soleil et un ciel complètement bleu en tout temps. Zéro nuage (de pluie ou de fumée).

Les rues sont propres, propres, propres. Pas de crachat nulle part. Le bruit? À des années lumières du vacarme chinois. Les regards amusés devant ma tête de Blanc? Aucun! Les regards hébétés quand je m'efforce de mimer quelque chose? Aucun! Les Japonais essaient vraiment de comprendre.

Pour une troisième journée consécutive, les étrangers ont accouru pour m'aider. Je fais mine de m'auto-tirer le portrait? On se précipite pour prendre la photo pour moi. J'ai un gros point d'interrogation au-dessus de la tête devant le pas-très-simple système de paiement pour le métro? On m'aide à acheter le billet et on me pointe l'escalier à prendre pour me rendre au bon quai. Génial.


Dans la catégorie des innovations toujours aussi impressionnantes : les robinets trois-en-un dans les salles de bain. Ils distribuent le savon, font couler l'eau et sèchent les mains. Toujours dans les cabines des toilettes publiques, on a pensé à ajouter un siège pour bébé en face de la cuvette pour permettre aux parents d'avoir les mains libres. J'aime bien aussi les espèces de machines distributrices qui permettent de commander dans les restaurants... à condition de comprendre ce qui est écrit sur les touches. On choisit, un billet tombe, et la serveuse l'échange contre notre assiette souvent déjà prête.

On repassera toutefois pour le système de transport. Il est efficace, il n'y a pas à dire. Mais pour l'étranger, il faut un brin d'ingéniosité pour comprendre. Parce qu'il y a le JR, le métro et un autre système de train dans une seule et même ville. Une fois qu'on a saisi le fonctionnement de la carte, il faut comprendre que pour payer, il suffit de savoir où on va et de situer sur la carte le montant à payer. Après, on sélectionne les chiffres dans la machine, sans égard de la destination, et le tour est joué.

Pas de félicitations non plus pour le suremballage. Acheter une bouteille d'eau au dépanneur et se la faire servir dans un sac de plastique? Il faudra leur expliquer...

Enfin, les bacs de recyclage sont partout. Particulièrement à côté des machines distributrices. Pour les poubelles, par contre, il faut chercher davantage. Peut-être cela encourage-t-il à récupérer davantage, mais pour le touriste avec un début de rhume, c'est un tantinet agaçant.

Astuce

Il ne me semble pas en avoir parlé précédemment. Quand on s'absente du pays, il est possible (et même recommandé) de s'inscrire sur le site du gouvernement canadien. De cette manière, si des problèmes de sécurité se présentent dans le pays de destination, il sera plus facile de vous contacter et de vous faire sortir de là.

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1 commentaire:

  1. こんにちは、日本へようこそ!

    Content de voir que l'arrivée au Japon est agréable et profitable! Ce n'est pas l'image que je m'étais fait de ce pays bien que je n'aie pas de difficulté à imaginer le modernisme. Content de savoir également que les gens y sont accueillants et aidants. C'est toujours rassurant! Je vous envoie des ondes positives agrémentées de Buckley pour le début de rhume... Elles devraient vous parvenir quelques heures après la réception de ce courriel! Parce que "savoir que quelqu'un pense à nous quand on est loin: c'est ben l'fun!" dixit Carole! Bonne journée, Jonathan!

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