5 avril 2012

Pâté chinois

J'ai atteint la Chine. La « vraie » Chine. Arrivé à Shanghai en fin d'après-midi, j'ai survécu au vol sur une compagnie à rabais : Spring Airlines. De base, pas de repas, pas de confort, mais un trajet pas trop cher entre Hong Kong et Shanghai. Notons les sièges qui semblent faits à base de carton, avec « pas de rembourrage », et qui ne s'inclinent pas.

Entouré de Chinois, j'ai découvert que les hôtesses de l'air de cette compagnie, en plus de démontrer les consignes de sécurité au début du vol, nous proposent des exercices pour nous dégourdir avant l'atterrissage. Comique de voir tout le monde lever les bras dans les airs pour secouer ses mains.

C'était facile aussi de passer les douanes. Pas de questions. Ou presque. Un tampon dans le passeport. Et voilà, set to go.

J'ai opté pour le Maglev pour atteindre la ville, avant de m'aventurer dans le métro. Il n'a pas fallu beaucoup de temps pour qu'une femme me considère comme un guichet automatique ambulant. Un blanc qui arrive de l'aéroport : kaching!



Pendant que j'essayais de comprendre comment acheter un billet de métro, elle insistait pour que je lui donne de l'argent, répétant toujours thank you. Elle était persistante. Elle ajoutait même very much. Et quand je disais non, elle faisait un visage triste. Elle me suivait partout. Jusqu'à ce que j'entre dans le métro. Les Chinois qui quêtent nous poursuivent vraiment comme des goélands qui voient une frite. Ils collent.

Dans la grande ville, avec des gens qui nous sollicitent de toutes parts, qui nous touchent aussi, c'est la première fois que je sens le besoin de surveiller mon portefeuille, mon passeport et mes autres effets personnels. Mine de rien, les réalités changent.

Je ne me ferai toutefois pas avoir par la fraude des cérémonies de thé dont j'ai entendu parler. Des gens se font passer pour des étrangers et vous invitent à une cérémonie du thé. Mais le prix est exagérément élevé. Quand on le sait, on demeure sur ses gardes.

Demain, je me lance à l'aventure dans cette grande ville... Avec Gilly bien sûr.

1 commentaire:

  1. Ça me rappelle des souvenirs. En Chine, les blancs sont vraiment la majorité visible, ça replace les idées... À Shanghai, y'avait un monsieur pas de bras qui n'arrêtait pas de me toucher avec son mognon... Pas aimé du tout. Mais je comprends, ils ont besoin d'argent et ils pensent que tous les blancs sont riches. On est quand même beaucoup plus riches qu'eux...

    Judith

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