27 janvier 2013

Un arrêt dans la vallée de la Mort

Death Valley National Park
Il y en a des parcs nationaux dans la région du Grand Canyon. Les autres visiteurs ne sont plus arrêtables pour vanter les mérites des réserves de l'Arizona, l'Utah, le Nevada et la Californie. Mais il faut choisir et avoir une forte envie de conduire pour passer du bon temps.

Après avoir quitté Tusayan, je suis rentré à Las Vegas, quelque quatre heures plus tard. Le plan : trouver des billets pas trop chers pour O, cette autre production du Cirque du Soleil.

Après avoir trouvé un guichet Tix4Tonight fermé pour la soirée, j'ai décidé d'embrasser le statut de backpacker et d'économiser. Je suis rentré à l'auberge et j'ai décidé d'explorer les casinos avec un touriste allemand. Mon plus gros gain : 4,50 $. Mais j'ai bien sûr tout perdu par la suite. Petite vie. La bonne nouvelle, pour les gros buveurs, c'est que les drinks sont gratuits tant que vous jouez aux machines à sous... à condition de laisser du pourboire à la serveuse.

Le lendemain matin, j'ai fait mes adieux et suis parti vers la vallée de la Mort (Death Valley). Là, on ne rit pas sur la température. Il s'agirait du point le plus chaud en Amérique du Nord. Janvier, en t-shirt... dans une bagnole noire. On repassera pour le choix intelligent d'une voiture de location.


La vallée de la Mort se parcourt inévitablement en voiture. Avec des arrêts fréquents pour les paysages. En faisant un crochet par la route 178, au lieu de prendre le chemin direct de la route 127, en arrivant par le Sud, je me suis senti seul au monde. On peut marcher au milieu de la route sans rencontrer le moindre danger. Et c'est particulièrement joli.

Quoique... Dans une courbe, une poignée de coyotes se sont précipités vers la voiture. Ils ont l'air d'animaux qui ont déjà été nourris par des humains ceux-là. Ils ont encerclé l'auto, m'ont toisé à travers la vitre pendant quelques minutes et ont compris qu'ils ne tireraient rien de moi... Ils m'ont laissé filer. Mip! Mip!

J'ai pris une pause dans l'incontournable Badwater Basin, le point le plus bas en Amérique du Nord, qui se situe à 86 mètres sous le niveau de la mer.

Le soleil commençant à baisser, j'ai fait un crochet par Artist's Drive, où je suis tombé nez à nez... avec un Victoriavillois. Les vues sur le coucher de soleil étaient imprenables. Artist's Palette, de jour, à cause des variations des couleurs dans les roches, coupe le souffle. Avec un peu de chance, on peut même y entendre le vrai de vrai silence.

Pour le lever du soleil, Zabriskie Point est recommandé. Les jeux d'ombres sur les dunes, pour ceux qui s'attardent une heure ou deux, valent le détour. Avec un peu de temps, les dunes Eureka peuvent offrir une belle promenade aussi.

À noter que les hôtels sont assez dispendieux dans la vallée, mais qu'il peut être pratique d'y passer une nuit. Le camping peut être plus économique. L'essence est hors de prix. Plus de 5 $ la gallon à Furnace Creek ou à Stovepipe Wells. Idem pour la bouffe.

Visiter en janvier semble une excellente idée. On raconte qu'en été, on refuse de louer des Jeep aux touristes de peur qu'ils ne succombent à un coup de chaleur au milieu de nulle part.

En hiver, on nous recommande d'être prudent sur les routes enneigées... quand on en voit. Ce qui ne fut pas mon cas. Reste à voir si les conditions dangereuses dont il est question sont effrayantes même pour ceux qui ont l'habitude de l'hiver.

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