17 janvier 2014

Incursion à Amsterdam

Petite trêve concernant l’Inde pour revenir un tantinet en arrière, au mois de juin dernier, alors que je quittais la chaleur suffocante d’Istanbul un peu à la dernière minute. Je craignais de rater mon vol pour Amsterdam, sur les ailes de Turkish Airlines.

Il faut dire que les préposées à l’aéroport étaient aussi particulièrement lentes. J’ai néanmoins pu monter dans l’avion et arriver à l’aéroport Schipol en soirée, comme prévu.

À Amsterdam, il est hyperfacile de se rendre au centre-ville avec le train. Une quinzaine de minutes, trente tout au plus, et le tour est joué. Et de la gare centrale, plusieurs trams sont à notre disposition.

Je craignais un peu de me perdre, mais tout était très facile, jusqu’à trouver mon auberge de jeunesse, Van Gogh Hostel, à un jet de pierre du musée consacré à ce même artiste.

S’il est reconnu que les auberges de jeunesse de la métropole hollandaise ne soient pas d’une qualité à tout casser, mon établissement était tout à fait acceptable. Ce n’était pas un lieu de beuveries comme je le craignais.

La ville elle-même est très agréable pour marcher, quand on a un peu de temps. C’est ce qui m’a convaincu d’utiliser mes jambes pour me rendre au Dam pour profiter d’un des tours gratuits offerts en matinée ou en après-midi. Il est toutefois impératif de réserver ou d’arriver tôt, puisqu’on m’a refusé l’accès au tour à ma première tentative.

Moyennant quelques frais, la même compagnie offre une tournée du Red Light District en soirée, un must pour quiconque veut comprendre le fonctionnement du quartier des prostituées.

Mon guide pour cette expédition, un homosexuel flamboyant, ne manquait pas d’images colorées et de blagues pour dévoiler les secrets du quartier. Il nous a entre autres expliqué la signification des drapeaux placés au-dessus de certains établissements, drapeaux qui donnent un aperçu des pratiques sexuelles permises entre les quatre murs du bâtiment.

Nous avons entre autres vu la condomerie, un magasin qui vend bien sûr toutes sortes de condoms dans une variété de tailles. Il y aussi toutes ces boutiques qui exposent en vitrine leurs meilleurs titres de films XXX, du masochisme au fétichisme, alors que d’autres magasins ont dû retirer leur bannière parce que jugée trop explicite… Pourtant.

On nous entraîne aussi près de Oude Kerk, une très vieille église bordée par la rue des prostituées bien en chair. Selon notre guide, le prix raisonnable pour une prostituée est d’environ 50 euros, quoique « celles » possédant quelques attributs supplémentaires dans le pantalon chargent 35 euros… Dépend des goûts.

Il y a par ailleurs ces établissements avec des spectacles sexuels, où des couples ont des relations complètes sur scène, ou ces espèces de cabines qui permettent d’accéder à un spectacle pour deux euros.

L’âge des plus vieilles prostituées, les tentatives de placer des hommes derrière les vitrines et le système de sécurité des travailleuses du sexe sont aussi des détails auxquels le guide s’attarde.
Bref, il faut assurément s’offrir une virée dans le Red Light lors d’un passage à Amsterdam. Il faut toutefois éviter de prendre des photos des femmes qui travaillent. Danger!

*Ce billet est commandité.

1 commentaire:

  1. Réduire Amsterdam au quartier est assez réducteur même si je reconnais que cela fait partie des visites . Il y a tant à voir dans cette ville et également dans les environs (Keukenhof, Polders...)

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