Sigulda, Lettonie |
Ainsi ai-je fait mon chemin jusqu'en Lettonie. Mon avion vers Vilnius avait fait escale à Riga, mais je n'avais pas eu le temps de visiter la ville.
Première impression, la capitale lettone grouille davantage que celle de la Lituanie. On sent davantage l'âme de la vieille ville, les gens y sont plus souriants et plus sociables. Malgré sa petite taille, Riga a l'envergure des grandes villes.
Ceci dit, j'ai fait un tour de la vieille ville en quelques heures seulement. Après, il faut verser dans la contemplation pour ralentir le rythme. Remarquez qu'avec le soleil éternel qu'on trouve ici en été, on peut facilement se débarrasser des musées pendant les heures d'ouverture (généralement entre 10 h am et 6 h pm) et déambuler dans les rues jusqu'à la tombée de la nuit, vers 11 h pm.
Oui, oui, 11 h pm. Ce qui est suffisant pour jouer quelques tours au cerveau, qui se sent dans un perpétuel après-midi. Mais qui facilite grandement les visites.
Outre sa vieille ville, qui ressemble à toutes les autres vieilles villes, Riga comporte au moins 800 bâtiments de style art nouveau. Les amateurs d'art ou d'architecture peuvent donc se perdre à leur guise en observant pan de mur par-dessus pan de mur.
En fait, ce qui donne son caractère si particulier à la Lettonie est probablement sa recherche d'identité propre, qui en fait un incubateur de nouveautés. Refusant de s'identifier à la Russie ou à ses deux autres voisins, l'Estonie (wanna be finlandais) et la Lituanie (wanna be polonais), dixit le guide qui m'a montré la ville, les Lettons n'ont peut-être pas encore trouvé leur moi mais ils arrivent à tout le moins à se démarquer.
À Riga, je me suis informé sur les autres villes d'intérêt dans le pays. J'avais sélectionné Cape Kolka et Cesis en faisant confiance à mon Lonely Planet. À mon auberge, on m'a déconseillé les deux endroits, recommandant plutôt Sigulda, à une heure de train de la capitale.
J'y suis débarqué et l'endroit est effectivement charmant. Mélange de campagne et de ville, elle offre la possibilité de longues marches dans des rues entourées d'arbres pour atteindre des ruines de châteaux et des grottes.
Les plus aventureux pourront sauter en bungee du téléphérique ou faire un vrai tour de bobsleigh. J'ai toutefois manqué de temps pour la deuxième option.
À noter que la monnaie lettone, le lats, est très forte (environ deux fois plus que le dollar canadien). Il faut donc se méfier des prix qui nous semblent bas.
Digne de mention, le musée de l'occupation. On a trop peu entendu parler du passé trouble des États de la mer Baltique.
Je poursuis mon aventure dès demain vers Tartu en Estonie, juste avant de prendre la route de la capitale Tallinn. De là, je devrais prendre un traversier vers Helsinki en Finlande. À regarder mon horaire, je ne suis pas certain de pouvoir en faire plus dans cette partie de l'Europe. Il me faudra rapidement envisager de voler vers le Portugal, où je pourrais devoir patienter longtemps avant d'obtenir mon visa pour le Brésil.
Une chose est certaine, je dois commencer à retraiter vers mon fuseau horaire d'origine. Mon billet d'avion de retour est acheté et prévoit que je quitterai La Havane le 15 août au matin...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire