25 juillet 2012

Six shooters plus tard

Paraty, Brésil
Avertissement : aucun « Oh mon Dieu! » ni aucune blague, déplacée ou pas, ne seront acceptés à la suite de ce message.
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Le monsieur a maintenant quitté les paysages de carte postale de Rio de Janeiro pour la petite ville de Paraty, quelque part en route vers Sao Paulo.

Quoique la route soit très jolie, et le bus très confortable si on pense à toutes ces rumeurs qui courent sur la qualité douteuse des bus sud-américains, j'ai profité du trajet de quatre heures pour rattraper un peu de sommeil.

(Parenthèse, littéralement, sur les autobus. Les autobus de ville, eux, sont moins confortables. Suspension?
Connaît pas!)

À Paraty, quoi y'a à faire? Pas grand-chose, il semble. Mais je me suis embarqué dans une journée d'équitation dans la jungle brésilienne, un choix on ne peut plus judicieux.

Sur le dos de Cassiqui, un étalon blanc qui semble obéir moins aux ordres du cavalier qu'à sa volonté de suivre les autres chevaux, j'ai expérimenté le galop, les chemins boueux et les rivières à traverser. Nous nous sommes arrêtés à une chute glaciale où notre très gros groupe de trois touristes a pris un bain « polaire ».


De là, nous avons aussi visité la distillerie où est fabriquée la cachaça, boisson brésilienne faite à base de canne à sucre. Oui, j'ai goûté.

Et à mon grand malheur, après la cachaça « pure », il restait cinq variétés, de la moins raffinée à celle au caramel. Un shooter de chaque. Confirmation obtenue auprès de l'Australienne à mes côtés, qui ne boit jamais non plus, six shooters en trois minutes, c'est suffisant pour avoir la tête qui tourne. Cinq petites minutes d'étourdissements pendant lesquelles je devais chevaucher à nouveau.

Enfin, nous sommes rentrés juste à temps pour que j'évite de me plaindre des douleurs qui viendront sûrement me hanter demain.

Après du tourisme pur et des pépins mineurs au cours des derniers jours, cette aventure m'a permis de me replonger dans l'ambiance de découverte de mon tour du monde.

Et sur une autre note, j'ai rencontré un journaliste danois qui agit depuis huit ans comme correspondant politique pour le plus gros journal du Danemark. Ça me fera un contact si je décide un jour de m'inventer des talents en danois... et plusieurs discussions intéressantes en attendant.

1 commentaire:

  1. Au Costa Rica aussi, après ma randonnée à cheval, ils nous ont fait boire des shooters!! Festifs, ces cowboys! :)

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