31 juillet 2012

Une Grosse Pomme au Brésil

Praça de Sé, Sao Paulo
Me voilà désormais dans l'une des plus grandes villes du monde : Sao Paulo.

Premier constat, le titre de métropole est bien mérité. La ville est énorme.

Partout, quand on dit qu'on a l'intention d'y faire un arrêt, les gens nous demandent pourquoi. Rien à faire dans Sao Paulo, qu'on dit. Il n'y a pas de fumée sans feu non plus, qu'on dit. Faque c'est un peu vrai qu'il n'y a rien à faire.

Un peu faux aussi, parce qu'il suffit d'apprécier les paysages urbains et l'architecture pour s'occuper au moins... une grosse journée.

La bonne nouvelle, c'est qu'il est permis de prendre les choses plus lentement à Sao Paulo. L'avenue Paulista est probablement la plus intéressante en raison de ses cabines téléphoniques décorées et ses édifices parfois étranges. Les musées tiendront les amateurs d'art occupés, notamment le MASP, où sont exposées des oeuvres de Van Gogh et Cézanne.


Mon préféré aura été le Musée de l'image et du son, où une exposition à propos de Georges Méliès comportait des explications en français... et plusieurs de ses films.

L'aspect le plus intéressant de Sao Paulo, toutefois, est mon auberge de jeunesse, Hey Hostel, ouverte il y a à peine une semaine. Un des propriétaires, qui a mon âge, a fait le tour du monde en sept mois, il y a deux ans. Et il voyage maintenant par procuration avec son auberge de jeunesse... Ça donne des idées pour le retour.

Et ai-je mentionné que j'y ai goûté un « vin », ou plutôt une sorte de cachaça faite de raisins, que je suis capable de boire?

Iguazu

Je suis resté à Sao Paulo une journée de plus que prévu dans ma planification initiale. Si je devais voler vers les chutes d'Iguazu dès aujourd'hui, j'ai eu un léger problème pour réserver mon billet d'avion. Les sites internet brésiliens refusent toute réservation qui ne comporte pas un numéro de carte d'identité brésilienne... Mais ils demandent quand même de quel pays on est. C'est à n'y rien comprendre.

Les gens de l'auberge ont été assez gentils pour mettre le billet sur leur carte de crédit en échange d'un remboursement en argent. On a du même coup découvert que le vol du mercredi, sur les ailes de Web Jet, ne coûtait qu'une quarantaine de dollars. Beaucoup moins cher que de prendre le bus. Et moins cher que le vol du mardi.

Par la voie des airs, Iguazu se trouve à deux heures et demie de Sao Paulo. Par la route, il faut compter 18 heures. Je gagne à tous les points de vue.

L'autre des bonnes nouvelles, c'est qu'il est possible que je retrouve une voyageuse rencontrée au Vietnam. Elle se trouve en Argentine jusqu'à dimanche il paraît. On verra ce qu'on peut arranger.

Enfin, ai-je mentionné qu'il est impossible de sécher quelques vêtements que ce soit au Brésil? Le taux d'humidité est trop élevé. À mon départ de Paraty, même les vêtements que je n'avais pas utilisés étaient humides.

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