7 juillet 2012

Tartu, paradis étudiant

Tartu, Estonie
J'ai suivi le plan. Après deux jours complets en Lettonie, j'ai enchaîné vers l'Estonie. La capitale, Tallinn, étant tout au Nord, j'ai profité de l'occasion pour m'arrêter ailleurs en chemin.

Après environ quatre heures d'autobus sur le trajet Riga-Saint-Petersbourg, j'ai débarqué à Tartu, une ville étudiante du sud-est estonien.

À force de prendre les autobus, on commence à manquer de positions pour un minimum de confort. Surtout quand on a une vieille dame qui prend toute la place sur le banc d'à côté. Mais il semble que l'antipathie était mutuelle dans ce cas précis puisqu'elle a demandé de changer de banc. Yé! Et j'ai pu profiter du wi-fi gratuit dans l'autobus en plus.

Toujours est-il que Tartu est une petite ville que sa population rend vivante parce que, comme Sherbrooke, elle vibre au rythme imposé par les universitaires. Tout les sites d'intérêts sont regroupés et il est très facile de parcourir une bonne partie de l'endroit à pied.


C'est d'ailleurs la façon la plus intéressante de le faire, notamment pour grimper la petite colline derrière l'hôtel de ville, qui offre juste la vue qu'il faut.

Hautement recommandé par tous les guides touristiques, le musée des cellules du KGB ne présente réellement aucun intérêt, surtout en comparaison de celui de Vilnius, plus authentique et plus frappant.

Le jardin extérieur des jardins botaniques valent toutefois le détour (ils sont gratuits, contrairement à la serre qui se trouve au centre des installations), de même qu'une promenade le long de la rivière qui traverse le centre de la ville.

De tout le voyage, c'est probablement la ville où je me sentirais le plus à l'aise de déménager. Je pourrais y vivre. Probablement comme dans le reste de l'Estonie d'ailleurs.

Mais d'un point de vue touristique, une journée, peut-être deux, suffit amplement pour tout voir. Et il y a des autobus toutes les trente minutes vers Tallinn, ce qui évite de devoir réserver. On se pointe à la station, on demande, et hop, cinq minutes plus tard, on est en route.

*Sur la photo, une sculpture représentant le sculpteur lui-même, main dans la main avec son fils, bébé... mais les deux ont la même taille.

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