20 juillet 2012

Plus jamais TAP! JA-MAIS!

Plage d'Ipanema, Rio de Janeiro
Je n'ai pas encore envoyé ma lettre de plainte. Mais j'ai tellement l'intention de réclamer un dédommagement.

Tsé la fois ou j'ai perdu mes bagages? Ben c'était une des facettes de l'incompétence des employés de TAP Airlines, la compagnie d'aviation portugaise.

Pour mon vol entre Lisbonne et Rio de Janeiro, qui prévoyait une escale de huit heures à Recife, j'ai dépensé plus d'argent que jamais pour un seul billet d'avion.

Surprise numéro 1 : le vol est retardé d'une heure et demie, sans qu'on nous donne une raison.

À l'enregistrement, on me dit que mes bagages iront directement à Rio de Janeiro, malgré l'escale. Je doute. Huit heures, ou six et demie maintenant, ce n'est peut-être pas suffisant pour effectuer le transfert... Que je suis amer!

Je me rends à la porte d'embarquement numéro 44, tel qu'indiqué sur mon billet fraîchement imprimé.

En chemin, j'entends à peu près une dizaine de messages pour des changements de numéro de portes d'embarquement. Décidément, les Portugais ont de la difficulté à se brancher...

Bien sûr, ma porte d'embarquement change aussi. Les bagages suivront-ils?


On finit par monter dans l'appareil. Une annonce vocale nous informe que le départ est reporté de trente autres minutes... qui deviendront 45.

Une fois le décollage réussi, je m'empresse de consulter les films disponibles pour mes sept heures et dix minutes de vol. Je suis particulièrement enchanté par The Hunger Games et Les Intouchables. Je devrais avoir le temps de voir les deux.

Mais ô malheur, pas de son sur mon système de divertissement. J'avertis l'hôtesse de l'air, qui s'en fout comme de l'an 1940.

Une heure plus tard, on daigne repartir le système, qui ne fonctionne pas plus correctement. Et on me dit qu'on est désolé, mais qu'il n'y a pas de siège libre dans l'avion, alors je devrai me passer du système de divertissement.

À l'aéroport de Recife, peu enclin à faire confiance à TAP, je décide d'attendre mon sac au convoyeur. Surprise numéro deux, il se pointe comme tous les autres bagages. Je devrai l'enregistrer de nouveau. Merci, TAP, de m'avoir induit en erreur.

Et pour conclure le tout, mon vol à Recife a quitté plus tôt que prévu. Respecter les horaires, ce n'est pas dans la culture de TAP et de ses partenaires on dirait.

Au moins, mes bagages on suivi jusqu'à destination.

En vrac

- Tsé quand tu te lèves pour aller attendre devant la porte d'embarquement à l'heure indiquée sur ton billet, même si personne ne te l'a encore demandé? Ça n'accélérera pas le départ. Ça ne donne rien. Va quand même falloir attendre que le dernier passager se présente pour décoller.

- S'ils offrent des revues cochonnes dans les aéroports, c'est qu'ils en vendent. Qui achète ça avant son vol?

- Quand tu as un drapeau du Canada sur ton sac à dos, on sait que tu es un Canadien anglophone. Mais ce n'est pas nécessaire. Pour une raison inconnue, la première fois qu'on voyage, on nous conseille d'apposer un tel écusson sur nos bagages pour qu'on évite de nous confondre avec des Américains. Honnêtement, ça ne sert à rien. Et ç'a l'air un peu fou.

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