23 février 2015

Chefchaouen, Rabat et Tanger en une journée

Tour Hassan, Rabat

La journée la plus chargée de mon séjour au Maroc serait non seulement remplie de rebondissements, mais elle me permettrait de toucher trois villes en un peu moins de 24 heures.

Le plan avait été échafaudé la veille, pas parce qu'il était particulièrement logique, mais parce qu'il me permettait de concilier mon emploi du temps avec ce que je souhaitais vraiment voir. Chefchaouen en situé très au nord du Maroc, pas très loin de Tanger. Il aurait donc été logique de me diriger directement au nord. Je suis plutôt parti vers le sud-ouest, direction Rabat.

C'est que mon ami Burak devait attraper un avion de la capitale. J'avais aussi la curiosité de visiter cette grande ville côtière empreinte de modernité. J'avais prévu prendre le dernier train en soirée pour arriver à Tanger pour la nuit. J'estimais que je passerais une dizaine d'heures dans les moyens de transport.

Très tôt, nous nous sommes lancés en bas du lit à Chefchaouen et, près des complexes hôteliers, dans une ville complètement endormie, nous n'avons eu aucun problème à trouver un taxi. Dans les rues désertes, il n'a eu aucune difficulté à nous conduire jusqu'à la gare routière. Là, le personnel est loin d'être très sympathique. Pas grave quand on s'apprête à partir.

La route vers Rabat prend environ cinq heures. Du terminus, il vaut mieux prendre un taxi pour s'approcher du centre de la ville. La gare de Rabat-Ville, fraîchement rénovée, est bien jolie. Problème, problème, problème, elle ne permet pas de ranger ses bagages. Pas de consigne. Et poser la question, c'est comme annoncer à quelqu'un qu'on a une maladie mortelle et contagieuse. On détourne le regard, on nous ignore, on nous dit que c'est interdit.

22 février 2015

Le visa sri lankais




J'ai arrêté le choix pour ma prochaine destination. Après avoir considéré la Colombie pendant plusieurs mois, des imprévus m'ont incité à changer ma décision. J'ai tergiversé un brin et j'ai finalement opté pour le Sri Lanka, reconnu notamment pour ses plantations de thé et ses plages. On y trouve aussi quelques montagnes d'intérêt, dont celle où Adam serait arrivé sur Terre. Du point de vue de la faune, certains disent qu'on y fait des safaris au moins aussi impressionnants que dans l'est de l'Afrique.

Avant même de réserver mon vol, j'ai fait ma demande de visa. Si l'obtention du visa est aussi compliquée que pour un voyage en Inde, ça promet.

Au final, c'est tout le contraire. On remplit un formulaire tout simple à l'adresse suivante http://www.eta.gov.lk/slvisa/visainfo/center.jsp?locale=fr_FR#. Tous les champs indiqués ne sont pas obligatoires.

Une fois le formulaire envoyé et les frais payés, environ 30 $US dans mon cas, il a fallu une trentaine de minutes avant que je reçoive une confirmation selon laquelle mon visa était accordé. On imprime la lettre d'approbation et, à l'arrivée au Sri Lanka, il suffit de prouver qu'on possède un billet de retour et assez d'argent pour couvrir les frais du voyage. Et voilà!

FA-CILE!

Et pour ceux qui s'interrogent sur les meilleurs trajets pour voler vers le Sri Lanka à partir de Montréal, mes recherches m'indiquent que Qatar Airways offre un très bon rapport qualité-prix, avec une seule escale à Doha. Air Canada/Lufthansa sont aussi dans le coup, avec escales à Paris ou Francfort, et Mumbai. Certaines compagnies américaines proposent le même genre de trajet en passant par New York ou Washington.


Le tour du monde, trois ans plus tard

Voilà maintenant trois ans que j'ai quitté la maison pour faire le tour du monde. Le 15 février 2012, je verrouillais la porte de mon appartement à la bourre pour prendre la route de l'aéroport de Burlington.

Comme chaque année, quand la mi-février se présente, j'ai une petite pensée pour ce périple dans lequel je me suis lancé. Comme chaque année, j'ai eu une petite pensée en regardant le solde de mon compte de banque, un brin tenté de reproduire l'expérience.

Le constat, après trois ans, est probablement le même que celui de l'année dernière et celui de l'année précédente.

Il est vrai que la vie reprend son cours normal, plus de force que de gré, et que le quotidien s'impose un peu plus avec le temps. Mais cette impression que plus rien ne pourra jamais être comme avant demeure.

Les amitiés de voyage se transforment. Certaines s'approfondissent, certaines s'estompent. On revoit des amis qu'on apprend à connaître dans un contexte beaucoup plus proche de la réalité. Et quand on repart, on devient un peu plus sélectif.

Le temps a beau passer, je me dis qu'on ne revient jamais vraiment complètement d'un aussi long voyage

9 février 2015

Prolonger le plaisir à Chefchaouen

Vue à partir de la Kasbah, vers la médina de Chefchaouen


L'horaire dont nous avions convenu pour notre séjour au Maroc était chargé. Nous avions peut-être prévu d'en voir trop dans un temps trop restreint. Plutôt que de partir après une seule journée à Chefchaouen, comme nous l'avions prévu, nous avons opté pour prolonger le plaisir.

Il nous a d'abord fallu trouver un endroit pour dormir, puisque notre hôtel était complet pour le soir même. Idem pour la plupart des établissements abordables. Nous avons opté pour l'Hôtel Kotoubia, un hôtel familial où le personnel était plus que très gentil. On nous a offert du thé et on s'est montré très serviable. La chambre offrait tout ce dont nous avions besoin.

Nous avons ensuite marché l'aller-retour vers le terminus pour acheter nos billets de bus du lendemain. Il faut compter environ 15 minutes pour l'aller et 20 minutes pour le retour en raison des côtes. Le plan, pour mon ami Burak, était nécessairement de partir pour Rabat, d'où son avion décollait le lendemain soir. Le seul bus disponible avec CTM partait vers 7 h du matin. Pour ma part, j'hésitais entre partir pour Tanger ou suivre Burak et prendre ensuite un train vers Tanger. Ce sont les horaires qui ont tranché pour la deuxième option.