Après Khajuraho, j’ai repris la route plus touristique en me
déplaçant vers Agra. Quand le train arrive en ville à 2 h du matin, ce n’est
pas toujours chouette. Le chauffeur de rickshaw a cherché pour toujours mon
hôtel, s’arrêtant à deux trois endroits en me disant qu’on y était.
Visiblement, il ne savait pas où c’était.
J’avais cru possible de ne dormir que quelques heures pour
ensuite contempler le lever du soleil sur le Taj Mahal. Quand je suis sorti de
ma chambre vers 6 h 30, le brouillard enveloppait la ville au point où il était
difficile de voir à plus de 50 mètres. Le Taj, blanc, dans le brouillard, ça ne
donnerait certainement pas un très joli lever de soleil. Et je ne suis pas
certain comment je m’y serais pris pour me trouver un chauffeur à cette heure.
Retour au lit.
J’ai pris un chauffeur qui m’a mené au comptoir pour les
billets du Taj, où on peut prendre un billet combiné avec le fort d’Agra pour
économiser. Et j’ai commencé par le fort pour laisser le temps au brouillard de
se lasser.
À la sortie, ne trouvant plus mon chauffeur, j’ai attendu en
vain, jusqu’à décider d’en embaucher un autre. Son prix était deux fois plus
bas que celui de mon chauffeur précédent, que je n’avais d’ailleurs toujours
pas payé. Ça m’apprendra à ne pas connaître la valeur des trajets.
Mais voilà, deux minutes plus tard, mon premier chauffeur,
en retard, me retrouve et nous fait signe d’arrêter. J’accepte de retourner
avec lui à condition qu’il baisse son prix.