26 août 2013

Un arrêt au Grand Bazar

Grand Bazar
S'il y a un endroit qu'il ne faut pas manquer à Istanbul, à part la Mosquée bleue, c'est bien le Grand Bazar. On se doute bien qu'on n'y attend que les touristes, mais il est tout de même intéressant de s'y balader.

Premier constat : l'endroit est souvent bondé.

Deuxième constat : il faut négocier énormément pour avoir un prix qui se tient. On se doute qu'on se fera avoir, mais comme la plupart des marchandises se trouvent en plusieurs endroits, on peut à tout le moins comparer les prix.

Autre leçon de vie, à force de me buter à des prix trop élevés : si le monsieur (ce sont presque toujours des monsieurs) n'est pas gentil, il ne mérite pas qu'on tente de négocier. Il faut à tout le moins avoir un tout petit peu de plaisir. Si vous restez sympathique itou, il est possible qu'on vous accorde un plus gros rabais.

Épices, thé, bonbons, foulards, porte-feuilles, jeux d'échecs, jouets, hookas... on trouve de tout à tous prix.

Et sans un bon sens de l'orientation, il est possible de s'égarer facilement.

19 août 2013

Le marché aux épices et la tour Galata

La tour Galata
Le retour de Göreme s'est mieux passé que l'aller. Peut-être parce que je n'avais presque plus le rhume. Mais le service était aussi meilleur avec la compagnie Suha.

Comble de la chance, un Turc très serviable se trouvait dans le banc juste derrière le nôtre. Non seulement nous a-t-il offert de goûter à des biscuits turcs, mais il nous a aussi averti quand il fallait descendre.

Retour au terminus très bondé d'Istanbul, vers 7 h du matin. Encore un peu endormis, nous nous demandions comment nous rendre à notre nouvelle auberge. Le Turc serviable nous a été très utile en nous faisant monter dans un mini-bus tout à fait gratuit (et bondé). Pour toutes les âmes qui veulent bien faire, sachez que les portes coulissantes des navettes se referment elles-mêmes. Inutile de forcer... et de faire rire de soi.

En plein coeur de Sultahnamet, nous nous sommes retrouvés sur le trottoir à chercher notre auberge. Le sens de l'orientation, quand on est fatigués, ça ne fonctionne pas très bien... On a cherché...

Parlant de ne pas bien fonctionner, une douche patentée au sixième étage d'un vieux building turc... ça ne signifie surtout pas qu'on aura de l'eau.

13 août 2013

Un an et quatre continents plus tard

Paraty, Brésil
Voilà qui tourne probablement la dernière page de l'histoire. Un an que je suis revenu de mon périple autour du monde. Une dernière célébration, peut-être. Parce que c'est comme ça dans la vie. On compte les jours qui nous séparent d'un moment important, on célèbre le premier anniversaire, et on le range jusqu'à ce qu'une décennie ait passé.

Une année, ça passe tellement vite. Mais c'est long aussi. Je parle maintenant au passé de mon tour du monde, comme si ça s'était passé il y a des siècles. Les images se figent, la vie reprend, et je me déteste un peu pour ça. Il me reste encore des albums à confectionner, des histoires à raconter, mais le temps va...

La vie nous pousse en avant. Le temps aussi. Et si on le freine un brin quand le passeport devient l'objet le plus précieux qu'on puisse posséder, il repart vitesse grand V dès qu'on reprend sa place derrière l'ordinateur du bureau.

J'ai rencontré un ami au Japon. Il s'offre présentement son propre tour du monde. Je souris pour chaque photo. Je revois dans ces lieux que j'ai investis, le bonheur que j'y ai laissé, à défaut de pouvoir le voler à ces terres étrangères.